Sabre d’officier des carabiniers du Premier Empire du deuxième type, caractérisé par le fourreau à deux anneaux de bélières nécessité par le cuirassement de 1811.
Garde à coquille ajourée en forme dite de « marguerite » ornée de la grenade des troupes d’élite. Les deux régiments de Carabiniers étaient considérés comme les grenadiers de la cavalerie. Contre-garde ajourée. Poignée gainée de cuir noir, filigranée d’une double torsade de fils de cuivre rouge formant chevrons. Calotte à courte queue. Court quillon recourbé vers le bas, monté à queue d’aronde.
Lame de Solingen légèrement courbe à doubles pans creux, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés, signée A.K, pour Abraham Knecht, au talon. Elle est dans son poli d’origine avec une tache sans piqure en son milieu.
Fourreau de cuir noir sans alèses, conservant une partie de son vernis d’origine, à trois garnitures décorées au trait.
Tout au long du consulat et de l’Empire, les Carabiniers se sont battus pour conserver les caractéristiques de leurs armes de tradition.
N.B : les carabiniers, bien qu’élite de la cavalerie, ne sont jamais entrés dans la Garde Impériale, car l’Empereur se méfiait de ces régiments de vieille formation royale, dont l’encadrement était encore composé de nobles.
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