Boîte nécessaire contenant une paire de pistolets à percussion réalisée par Gastinne Renette.

Le coffret est en palissandre. Le couvercle est marqueté d'incrustations dorées. Le motif central reprend le monogramme du propriétaire (CSL ?) sous couronne de marquis. Une clé permet de verrouiller la serrure. L'intérieur est gainé de velours bleu. L'intérieur du couvercle est signé à l'or "Gastinne Renette Arqr Ordinaire de S.M L'Empereur à Paris" sous un motif aux grandes armes impériales sur un faisceau de drapeaux.

Le coffret est complet de tous ses accessoires : baguettes de nettoyage et de chargement, moule à balles, maillet, tournevis, poire à poudre, boîte à calepins et à amorces.

Les deux pistolets sont magnifiquement gravés à fond creux tant pour le bois que pour le métal. 

Le métal est mis en couleurs de différentes façons. La culasse, les platines et les garnitures sont gris. Les canons sont bronzés tabac. Les platines arrière portent toutes deux la mention "Gastinne Renette". Sur le dessus du canon est inscrit à l'or "Gastinne Renette Arqr de l'Empereur à Paris".

Les montures renaissance sont en bois d'ébène. Toutes les garnitures sont gravées de guirlandes et de motifs floraux.

Cette paire de pistolets est en tous points caractéristique de la mode en vogue sous Napoléon III vers 1860.

Gatinne Renette : En 1812, Albert Renette, vétéran des armées napoléoniennes, s'établit sur les Champs-Élysées. Il s'associe avec Louis Gastinne, militaire réformé en raison de nombreuses blessures reçues au cours de ses campagnes. Il se voit accorder le titre d'"arquebusier du roi" par la restauration. En 1834, le fils de Louis Gastinne, Louis-Julien Gastinne, épouse la fille d'Albert Renette, Joséphine Adèle. Ils déménagent à l'angle de l'Avenue Montaigne, de l'Avenue Franklin D. Roosvelt et du Rond-Point des Champs-Élysées. Après la proclamation de l'Empire en , la Maison Gastinne Renette devient fournisseur attitré de Napoléon III et de la Cour Impériale. 

Prix : 18000 €

 

Il s’agit d'une exceptionnelle paire pistolets 1822 Tbis construits neufs.
Les deux portent les mêmes marquages de platine et le même poinçon de contrôle, R dans un écu. L’un est numéroté 4 sur le dessus de la platine, l’autre est numéroté 5. L’intérieur des deux platines est parfait.
Les deux portent les mêmes dates de fabrication sur le pan droit des canons S (pour St Etienne) 1855 et la mention MI pour Manufacture Impériale. La mention M 1861 portée en dessous indique la date de mise en rayure. Les deux présentent les mêmes mentions sur le pan gauche C de 17,6 (pour le calibre) N (pour neuf) A (pour alésé) et les mêmes poinçons de contrôle M et F dans un cercle. Le dessous des canons porte une multitude de poinçons et de chiffres correspondant aux différentes épreuves subies par ces canons.
Les deux portent les mêmes poinçons sur les garnitures de laiton.
La seule différence porte sur les marquages de bois côté contre-platine. Le numéro 4 porte un cachet de réception daté de juillet 1855 et la mention St Etienne, l’autre porte seulement la mention St Etienne, par contre on retrouve bien côté contre-platine les numéros 4 et 5 de chaque arme.
Les mécanismes sont en parfait état. Les crans accrochent nettement.

Ces deux pistolets sont proches du neuf et aptes au tir.

Prix :2950 €

Canons "rubans" octogonaux, légèrement tromblonnés à la bouche, bronzés gris.
Calibre 18 mm à 48 rayures "cheveux".
Ils sont datés "1863" sur le pan droit et gravés "MI" pour Manufacture Impériale. Ils comportent les poinçons F et L des contrôleurs et réviseurs sur le pan gauche.
Platines, signées « Mre Imple de Châtellerault ». Chien à percussion. L'une est poinçonnée P dans un écu, l'autre M étoilé.
Crosses en noyer à fût court finement quadrillées et poinçonnées.
Les calottes à anneau se dévissent pour donner accès à un logement permettant de conserver cheminée de rechange et dosette.
Baguette en acier avec tête en laiton.
Ces armes sont en excellent état.

Prix : 2400 €

Robuste pistolet d'officier de marine à canon fortement tromblonné. Ces pistolets chargés à mitraille étaient utilisés lors des abordages.
Platine à corps rond. Chien à col de cygne renforcé. Bassinet en acier à pare-étincelles. Pied de batterie à enroulement.
Canon en acier de très fort calibre s'évasant à mi longueur. Il est décoré de deux bourrelets, l'un au tonnerre l'autre en son milieu. Queue de culasse formant hausse décorée au trait de motifs floraux.
Toutes les garnitures sont en laiton et sont inspirées des carabines de Versailles. Baguette en bois à tête cloutée d'acier.
Platine et canon sont poinçonnées du V couronné de Benoit Versadet, réviseur à la Manufacture de Maubeuge jusqu'en 1812, puis contrôleur dans la même Manufacture de 1813 à 1815.
Il s'agit donc d'une arme produite pour le commerce par la Manufacture de Maubeuge.
Cette arme est parfaitement fonctionnelle et en excellent état dans une belle patine.

L : 30 cm

VENDU

Pistolet modèle An IX de la manufacture de Charleville.

Platine à corps rond et chien à espalet, gravée « Manufre Nale de Charleville » et poinçonnée du F de Le Fevre. L’intérieur de la platine est parfait.

Canon pan gauche daté An 11 et poinçonné P sous croix du contrôleur Prunier. Canon pan droit poinçonné du V de l'Inspecteur Vermotte. Queue de culasse gravée M an 9.

Toutes les garnitures sont poinçonnées du F de Le Fevre.

Côté contre-platine figure le cachet de réception portant en son centre les lettres RF pour "République Française". Il porte le V de l'Inspecteur Vermotte. Il est daté An II. A l'opposé figurent les lettres P.L pour Prairial. A l'arrière du cachet est estampé le nom du contrôleur Prunier.

Ce pistolet est en bon état et dans son jus, avec un très beau macaron de crosse. Tous les poinçons sont cohérents et conformes.

VENDU

Pistolet modèle An XIII de la Manufacture de Charleville.

Platine à corps rond et chien à espalet, gravée « Manufre Imple de Charleville » et poinçonnée du C dans un losange de Jean Louis Compas réviseur à la manufacture de 1812 à 1815. L’intérieur de la platine est parfait. 

Canon pan gauche daté 1813, pan droit portant le S sous étoile le l'Inspecteur Achille Sauvé en poste de 1812 à 1813. Queue de culasse gravée Mle An 13.

Toutes les pièces sont poinçonnées du T en couronne de François Tisseron contrôleur de 1796 à 1815. 

A l’arrière de la contre-platine le cachet de réception est daté 8bre (pour octobre) 1813. On y retrouve le S de l’Inspecteur Sauvé et le B du premier contrôleur Pierre Bouny à la manufacture de 1807 à 1817. A l'arrière du cachet, le bois est frappé d'un B et d'un C sous couronne.

Ce pistolet est en excellent état, dans une belle patine. Poinçons et gravures sont d'une grande fraîcheur. Tous les marquages sont homogènes.

VENDU