Huile sur panneau de Henry Dupray, représentant un carabinier à la garde aux chevaux.
Le cavalier est représenté dans l'uniforme blanc à distinctives bleues adopté en 1810 avec le cuirassement. Il porte la cuirasse recouverte de laiton laminé et le casque à chenille rouge. Il tient en main les rênes de son cheval et celles de l'officier, que l'on aperçoit en observation à l'arrière plan.
L'oeuvre est signée en bas à droite H Dupray. Elle est présentée dans un bel encadrement d'époque en bois doré.
Au dos a été collée une étiquette donnant le c.v d'Henry Dupray, ainsi que quantité de références permettant d'établir sa cote.
H 43 x L 35 cm avec encadrement. H 33 cm x L 24 cm sans encadrement.
Henry-Louis Dupray : peintre né à Sedan le 3 novembre 1841, mort à Paris en avril 1909, élève de L.Cogniet et de Pils. Il est décoré de la Légion d'honneur en 1876. Il expose au Salon de Paris à partir de 1863 des sujets militaires peints avec vivacité pour lesquels il obtient de nombreuses récompenses.
Pour mémoire : les deux régiments de Carabiniers étaient cantonnés à Lunéville. Bien qu'étant l'élite de la cavalerie lourde, Napoléon ne les intégra jamais dans sa Garde. Il avait des craintes sur la loyauté de ces régiments encadrés par des Officiers de vieille noblesse, craintes qui ne se vérifièrent jamais, puisque le comportement de ces troupes fut toujours et en tous points exemplaire. Pour beaucoup, ces régiments étaient les plus beaux de l'armée napoléonienne.
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Elégant petit pistolet de voyage de la Manufacture Royale de Naples.
Canon à deux registres octogonal puis rond, terminé par un petit bourrelet en argent, gravé d'un décor d'or damasquiné. Les trois pans supérieurs sont poinçonnés de la Manufacture Royale de Naples, calibre13,5 m. Queue de culasse gravée de fleurs et de rinceaux.
Platine à la miquelet gravée de filets et de feuillages.
Pontet en fer à ergot, contre-platine en fer munie d'un crochet de ceinture.
Crosse en noyer incrustée d'éléments en laiton repercés, gravés de feuillages. Bois piqueté de clous d'argent sur toute la surface. Pommeau boule orné en suite. Baguette en fer.
Cette jolie arme, en très bon état, peut être datée du milieu du 18ème siècle.
Longueur : 20 cm
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Pistolet modèle An XIII de la manufacture impériale de St Etienne.
Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres à l'anglaise, poinçonnée du S sous lys (poinçon utilisé après 1814) par le contrôleur des platines Stelen à ce poste de 1811 à 1821. Toutes les vis sont numérotées. L'intérieur de la platine est en parfait état. On y retrouve les mêmes numéros, que sur les vis. Bride de noix et gâchette ont conservé leur bleui.
Queue de culasse gravée M AN13. Canon à pans au tonnerre, poinçonné sur le pan droit, du P étoilé de Louis Préau, inspecteur de la manufacture de 1811 à 1816. A l'avant de la lumière figurent les lettres EF pour Empire français. Le pan gauche du canon est daté B1815, le B correspondant au deuxième contrôleur Bonnard présent de l'an XIII à 1821. Le dessous du canon comporte de multiples poinçons d'épreuve, ainsi que le L couronné du réviseur Martin Luzier (1808 - 1820).
La monture de noyer est poinçonnée en de multiples endroits d'un B couronné (poinçon de bois de Bonnard ?). La crosse porte la marque de réception de l'inspecteur P.C 1815. Toutes les garnitures portent le poinçon L dans un cercle de Luzier. A l'arrière de la contre-platine le crossier a estampé son nom "Jean Thomas".
Ce pistolet, en parfait état, peut-être daté de la période des Cent-Jours. Il mériterait d'être marié au fusil de dragon modèle an IX de la manufacture de Versailles fabriqué à la même période.
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Fusil de dragon de la manufacture impériale de Versailles sorti des ateliers pendant les Cent Jours, quelques jours à peine avant Waterloo. Cette arme est proche du neuf, car elle n'a pas eu le temps d'être utilisée en campagne. Elle conserve son poli. Les encastrements sont serrés. Les ajustages n'ont rigoureusement aucun jeu. Le bois sous le canon n'est pas noirci, ce qui montre qu'elle a très peu tiré. Cette arme prouve la qualité des fabrications de Versailles et le niveau d'exigence, qui était imposé aux ouvriers.
Platine du modèle an IX, frappée en lettres capitales Mre IMPle de Versailles. Elle est poinçonnée du G dans un ovale du réviseur Augustin Germain (1812 - 1818). Les deux crans d'armé sont nets et fermes. Toutes les vis portent le numéro 4 et ont les mêmes repères de montage. L'intérieur de la platine est neuf et la bride de noix et la gâchette ont conservé leur bleui.
La queue de culasse est gravée Mle AN.IX en lettres capitales. Le pan droit du canon est daté 1815 et porte le C étoile de l'Inspecteur de Chateaubrun. Devant la lumière sont frappées les lettres EF, pour Empire Français. Le pan gauche porte le poinçon DC de Jean-Baptiste Deschaseaux premier contrôleur à Versailles de Vendémiaire An XIV à 1818 et dans un carré un poinçon non identifié. Le dessous du canon est dans son poli d'origine sans piqure et comporte les poinçons d'épreuve et les repères du monteur.
La monture en noyer blond comporte les nombreux poinçons J.D de contrôle de bois de Deschaseaux. Le nom du crossier LANSKIN figure à l'arrière de la sous-garde. Toutes les garnitures portent le D caractéristique de Deschaseaux. Le macaron de crosse porte le C étoilé de Marc Vivien de Chateaubrun Inspecteur à la manufacture à partir d'octobre 1813. A l'opposé figurent les initiales DC du premier contrôleur Deschaseaux. Dans la perpendiculaire le macaron est daté 1815 et porte les lettres Jn pour Juin.
Cette arme réceptionnée en juin 1815, en état exceptionnel, est le témoignage émouvant de la fin de l'empire, dont la chute interviendra le 18 juin 1815 à Waterloo.
Pour mémoire : la manufacture de Versailles était spécialisée dans la fabrication des armes d'honneur et de luxe, ainsi que des armes destinées à la Garde Impériale.
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Sabre d'infanterie dit "briquet" du modèle de l'An XI.
Poignée monobloc en laiton à 28 torons. Branche de garde arrondie, frappée, côté contre-garde, de la barrette de Versailles et du V de vérification. Quillon enroulé en bouton.
Lame plate à faible flèche portant au talon le L dans un cercle de F.L Lobstein, réviseur à Klingenthal de 06/1804 à 03/1829, le B dans un cercle de J.G Bick, contrôleur de 02/1809 à 07/1819, ainsi que le K étoilé dans un cercle de Joseph Krantz, inspecteur de mars 1812 à fin juillet 1814. Dos de la lame gravé Mafre Impériale du Klingenthal Mai 1812.
Fourreau de cuir noirci sans alèses à deux garnitures de laiton. Chape à pontet.
Ce sabre est dans un état proche du neuf, ce qui en fait le prix.
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Pistolet modèle An XIII de la manufacture de St Etienne.
Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres cursives, poinçonnée du S couronné du réviseur des platines Claude Soviche 1807 à 1811.
Canon à pans au tonnerre, marqué sur le pan gauche, 1808 et poinçonnée du B du 1er contrôleur Antoine Blachon en poste de 1798 à 1812. La queue de culasse est marquée Mle ....? en lettres capitales.
Toutes les garnitures portent le poinçon J couronné de Jean Baptiste Javelle contrôleur à la manufacture de 1808 à 1812.
Le bois ne porte pas de marquage.
Cette arme est en bon état.
VENDU