Aquarelle de Maurice Toussaint représentant une halte du 7ème régiment de hussards au bord d'une rivière. Au premier plan deux officiers discutent. Au second plan les cavaliers en profitent pour abreuver leurs chevaux. A l'arrière plan on devine le reste de la troupe. 

Cette aquarelle est d'une grande précision uniformologique. Tous les cavaliers sont en grande tenue, pelisse chaussée, laissant supposer, que la scène se déroule en hiver. 

L'encadrement est constitué d'un passe-partout beige et d'une simple baguette de bois. Dimensions : 48 cm x 58,5 cm.

7ème de Hussards : l'un des plus célèbres régiments de l'arme. Il forma la fameuse Brigade Infernale avec le 5ème Hussards sous les ordres de Lasalle. Son étendard porte Iena 1806, Heilsberg 1807, La Moskova 1812, Hanau 1813.

Uniforme : dolman vert à parements et col rouge, pelisse verte, culotte rouge, tresse jaune.

Maurice Toussaint : né le 5 septembre 1882 à Fontenay-aux-Roses, mort le 3 décembre 1974 à Lyon. Il acquiert une solide réputation pour sa maîtrise des sujets militaires et en particulier de l'uniformologie. Il illustre de nombreux ouvrages. Il participe entre autres à l'illustration des planches Bucquoy.

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Epoque : Consulat

Pistolet de cavalerie Modèle An IX de la manufacture de St Etienne.

Platine gravée "Manuf Nale de St Etienne", poinçonnée du S de Claude Soviche, contrôleur de 1797 à 1807.

Pan gauche du canon poinçonné du B d'Antoine Blachon contrôleur de 1798 à 1812. Pan droit frappé R F et portant le poinçon illisible de l'inspecteur. Queue de culasse gravée Mle An 9.

Toutes les garnitures sont poinçonnées du G étoilé du contrôleur Joseph Guichard (1802 - 1826).

La crosse, côté platine, porte le G étoilé, côté contre-platine, le B de Blachon. 

Arme en bon état jamais touchée.

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Sabre des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale du deuxième modèle.
Garde à palmette non-ajourée, caractéristique des fabrications tardives, frappée sur le dessus du plateau de trois poinçons illisibles et de la barrette de Versailles. Marques du fondeur sous la palmette.
Poignée de cuir noirci à filigrane tressé en chevrons. Calotte portant un poinçon C (réviseur Cazamajou ?) et le V de vérification. Virole poinçonnée du même C.
Lame à la Montmorency marquée au dos "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon B de Jean Georges Bick contrôleur à Klingenthal de février 1809 à fin 1811 et le poinçon M étoilé de l'Inspecteur Marion en poste de décembre 1808 à mai 1811.
Le fourreau de laiton comporte les deux attelles consolidées de deux bagues de renfort rivetées. 
Cette arme, en bon état, dans une belle patine, peut être datée de février 1809 à avril 1810
N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806, elles sont datées à partir d'avril 1810. La palmette ajourée disparait vers 1807. L'ensemble est donc cohérent. 

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Bronze à patine brune signé d'Emmanuel Frémiet, représentant un artilleur à cheval du 8ème régiment sous le Second Empire au "Présentez arme".

La patelette de giberne porte les canons croisés surmontés de la grenade. Le couvre shako porte le numéro 8.

C'est une oeuvre de caractère comme toutes les réalisations de Frémiet. 

Terrasse marquée « E. Fremiet » et « F. Barbedienne Fondeur à Paris ». Sur socle en marbre vert.

Ht : 35 cm, L 27 cm

Emmanuel Fremiet : célèbre sculpteur né à Montrouge le 6 décembre 1824, mort à Paris le 10 septembre 1910, auteur d'oeuvres célèbres, dont la plus fameuse, peut-être, est le St Michel terrassant le dragon du Mont Saint Michel.

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Bronze à patine brune représentant Napoléon 1er, bras croisés tenant sa longue vue dans la main gauche.
Il est représenté dans sa tenue légendaire : chapeau et manteau.
Il s'adosse à ce qui semble être un rocher.

La terrasse carrée, d'une patine plus claire, est moulurée. Elle est fixée à un socle de marbre noir. Elle porte la signature de l'artiste "Guillemin" et le cachet de garantie du fondeur mentionnant : "Bronze garanti Paris - J.B Déposée".

26,5 cm + socle 5 cm

Émile Coriolan Guillemin, né le  à Paris, où il est mort le , est un sculpteur français. Il se fait connaître comme sculpteur de bustes, statues et groupes. Il débute au Salon de 1870. En 2008, sa paire de bustes en bronze de Femme kabyle d'Algérie et Janissaire du sultan Mahmoud II de 1884 s'est vendue pour 1 202 500 $ hors frais d'adjudication par la maison de vente aux enchères Sotheby's de New York.

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Très rare pistolet d'officier d'infanterie de la Garde Impériale vers 1812-1813.

Platine marquée «Mre Imple de Versailles», portant un poinçon non identifié. Elle est du modèle An IX : chien à corps rond à espalet, bassinet en laiton, batterie sans retroussis. 

Canon en acier d'une longueur de 17,5 cm, de 15 mm de calibre, rayé cheveux, à pans au tonnerre, puis rond et légèrement tromblonné, poinçonné au talon dans trois rectangles : "N B", "Boutet" et "N B", et sur le pan supérieur, devant, dans un octogone : "N B" en anglaise. Point de mire en laiton. 

Monture à fut court en noyer rouge caractéristique de la Garde. Crosse finement quadrillée formant un bourrelet autour de la calotte (rappelle les pistolets de Mameluks). Calotte ovale bombée. Porte-baguette arrondi vissé à l'extrémité du fût. Baguette en fer. Toutes les garnitures en fer, découpées. Pontet en demi charolaise. 

Cette création de Boutet, fabriquée par la manufacture de Versailles s'adressait aux officiers d'infanterie de la Garde Impériale soucieux de s'équiper d'une arme robuste et de qualité, apte au combat.

Nicolas Noël BOUTET (1761-1833) : arquebusier du Roy, puis Directeur de la Manufacture de Versailles, de l'An II à 1818. Il produisait des armes blanches et à feu, surtout celles de récompense, d'honneur et de grand luxe. Il acquit une immense renommée internationale pour la qualité d'exécution et l'originalité de sa production. Il ouvrit à Paris un dépôt de la Manufacture, au 1236 rue de la Loi (rue de Richelieu) en l'an XI, puis au 87 rue de Richelieu en 1807. Il essuya de graves revers financiers à la Restauration, et il se retrouva arquebusier privé, au 23 rue des Filles Saint-Thomas, de 1823 à 1831. Il eut un fils, Pierre Nicolas (1786-1816), qui fut brièvement associé à son activité ; c'est pourquoi des armes de l'entreprise Boutet portent la signature BOUTET & FILS.

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