Sabre d'officier, modèle de manufacture, du modèle 1816. Garde à trois branches, les deux branches secondaires joignent un plateau formé par la branche principale se terminant par un quillon recourbé vers le bas caractéristique du modèle. Calotte bombée à courte queue. Tous les éléments de la garde sont feuillagés et dorés. L'extrémité des branches de garde et le quillon sont décorés d'une rosette. Poignée en cuir noirci filigranée de fils de cuivre torsadés.
Lame légèrement courbe en acier poli blanc, plate et à jonc, comportant un long contre-tranchant vers la pointe. Dos gravé "Manufacture Royale du Klingenthal Mars 1819".
Fourreau en acier poli blanc à deux anneaux de bélière, dard asymétrique. Côté contre-garde le fourreau porte une inscription joliment calligraphiée : "Modèle de 1816 - Le Marquit (sic) de Bellune à M Floriot - 1823",
Provenance : Marquis de Bellune, descendance du Maréchal Victor
Napoléon, Victor, Eugène Perrin, marquis de Bellune (1799 - 1852): quatrième enfant de Claude, Victor, Perrin Duc de Bellune, dit Victor, Maréchal de France.
Claude, Victor, Perrin, dit Victor, Duc de Bellune, Maréchal de France (né le 7/12/1764 à Lamarche, mort le 1/03/1841 à Paris) : Fils de Charles Perrin et de Marie-Anne Floriot. Il s'engage comme tambour en 1781. Il obtient son congé en 1791 et s'établit épicier à Valence. Il reprend du service en 1792 et rejoint l'armée d'Italie, où il s'illustre. Il participe au siège de Toulon, où il rencontre Bonaparte et se lie d'amitié avec lui. Il est alors nommé Général de Brigade en 1793 à 29 ans. Il passe ensuite à l'armée d'Italie où il fait les campagnes de 1795 et 1796. Il est nommé Général de Division en 1797 sur proposition du Général en Chef Bonaparte. Il enchaîne les actions d'éclat. Il participe à la seconde campagne d'Italie, pendant laquelle il s'illustre encore à Montebello et à Marengo. Il est créé grand officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804. Mis en disponibilité, il reprend du service en 1806. Il est à Iena, à Friedland. Il est fait Maréchal d'Empire le 13 juillet 1807. Gouverneur de la Prusse et de Berlin, il est confirmé Maréchal d'Empire en septembre 1808. Il participe ensuite à la campagne d'Espagne en tant que Commandant en Chef du 1er corps d'armée. Il quitte l'Espagne pour rejoindre la Grande Armée en avril 1812 et participer à la campagne de Russie. Il s'illustre en protégeant le passage de la Berezina à un contre cinq. En 1813, il participe à la campagne d'Allemagne, puis en 1814 à la campagne de France. Lors de la première Restauration, il rallie Louis XVIII, auquel il restera fidèle même pendant les Cent-Jours. Il est nommé Major Général de la Garde Royale à la seconde Restauration, puis Ministre de la Guerre en 1821. Il refuse de prêter serment à Louis-Philippe en 1830, se retire et meurt miné par ses blessures en 1841.
Floriot : il s'agit d'un cousin du Marquis de Bellune, descendant d'un frère de la mère du Maréchal.
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Sabre dit "à la chasseur" d'officier du génie, équipé de sa dragonne d'officier subalterne en passementerie dorée avec ruban en galon "cul de dé" et frange en "corde à puits".
Garde à trois branches, la branche principale formant le quillon recourbé vers le bas. Oreillons en navette sculptés, côté garde d'une cuirasse et côte contre garde de la branche de chêne et de la branche de laurier entrecroisées. Calotte à longue queue ciselée de feuillages. Poignée en bois recouvert de cuir et filigranée d'un fil torsadé entouré de fils simples.
Lame plate à jonc, polie blanc. Fort contre-tranchant. Pointe en langue de carpe.
Fourreau de fer à deux anneaux de bélière. Bracelets de bélière en laiton sculptés d'une cuirasse, côté garde. Dard en boule sur le modèle des sabres d'honneur.
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Portrait de Louis (dit Henry) Aymon de Montépin en tenue d'Officier d'Etat Major. Il est représenté avec son manteau à la polonaise vert, bordé d'astrakan (voir tenue de Murat à la bataille d'Eylau). Ce portrait le représente sur fond d'un paysage de neige, probablement pendant la campagne de Pologne. Il porte le ruban rouge de la Légion d'honneur, rapporté ultérieurement, comme cela se faisait souvent, puisque décernée en 1819 seulement.
Le cadre doré est d'époque. Au dos figure la mention manuscrite "Henri de Montépin, père de Xavier". Xavier de Montépin, aujourd’hui ignoré, fut un des feuilletonistes les plus célèbres du XIXe siècle, dont son texte, La Porteuse de pain, est le plus connu.
Louis (Henry), René, Pierre AYMON de MONTEPIN : né le 18 avril 1786 à Autun, mort le 3 septembre 1876 à Autun. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1819, puis Officier (notice L0083039 de la base Léonore), Comte et Pair de France. Volontaire à l'Etat Major du Duc de Dantzig (Maréchal Lefèbvre) en 1808. Sous-lieutenant au 8ème Chasseurs à Cheval en 1809. De nouveau à l'Etat Major du Duc de Dantzig jusqu'en juin 1812, date à laquelle il rejoint les escadrons de guerre pour la campagne de Russie. Aide de camp du Général Montmarie en 1814. Capitaine aux Mousquetaires du Roi. Chef de Bataillon en 1818. A la retraite en 1830.
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Sabre d'Officier d'Etat-Major ou d'Aide de Camp du modèle défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII.
Plutôt qu'une longue description, nous renvoyons au descriptif et aux planches de représentation jointes au règlement. Le sabre présenté est en tous points conforme au modèle type, représenté Planche 5 du règlement, qui stipule : "sabre demi-courbe, dont la poignée sera en ébène, les garnitures en métal doré, et le fourreau en fer bronzé".
La poignée est en ébène à stries obliques. La branche de garde incurvée joint la croisière à angle droit et se termine par un quillon en forme de mufle d'animal. Elle comporte en son sommet une fente pour le passage de la dragonne. La calotte arrondie est à base droite. Le noeud de corps rectangulaire est gravé d'un casque brochant un trophée d'armes. Les oreillons sont en forme d'écusson ornés d'une palmette.
Lame courbe à un pan creux, polie blanc, bleuie au tiers et décorée de motifs dorés.
Fourreau de fer. Cuvette, bracelets de bélières rectangulaires et bouterolle sont en laiton doré. Dard caractéristique, élégamment sculpté de feuillages.
Règlement du 1er Vendémiaire An 12 : il est publié chez Magimel, libraire pour l'art militaire, quai des Augustins N° 73.
Il décrit de façon extrêmement précise l'uniforme et les équipements des Officiers Généraux et des nombreux membres des Etats-Majors. Il comporte, en annexe, des planches gravées par Adam d'une remarquable finesse. Nous présentons le sabre avec un fac-similé de la planche concernée.
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Miniature d'un petit pistolet à l'écossaise. Il s'agit d'un travail du XVIIIème siècle.
Il est présenté dans une minuscule boîte en noyer portant le blason de Blair de Balthayock, dont l'ascendance remonte à 1204: une colombe, les ailes déployées et la devise, « Virtute Tutus ». Blason, qu'en héraldique écossaise, seul le chef de clan peut porter.
La boîte contient, outre le pistolet, deux canons, l'un court, l'autre long et leur clé de démontage. La crosse est joliment gravée de motifs floraux, ainsi que le coffre. Celui-ci est gravé BLAIR. Le chien à espalet comporte un système de sécurité. La détente est rétractable.
Il s'agit d'un travail de maîtrise de grande qualité ou d'un travail de présent réalisé par un armurier pour le chef de clan.
Objet très intéressant de par la qualité, l'attribution et l'époque de réalisation.
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Pistolet modèle An XIII de la manufacture de St Etienne.
Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres cursives, poinçonnée du S dans un losange du contrôleur des platines Stelen à la manufacture de 1811 à 1821. Toutes les pièces sont frappées du numéro 3.
Canon à pans au tonnerre, marqué sur le pan gauche, B1814 du 2ème contrôleur Bonnard présent de l'an XIII à 1821, et sur le pan droit, P surmonté d'une étoile de l'inspecteur Préau en poste d'octobre 1811 à fin janvier 1816. Ce poinçon est accompagné des lettres G.S dans un cartouche. A l'avant de la lumière figurent les lettres E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est marquée Mle AN XIII en lettres capitales.
Toutes les garnitures portent le poinçon D surmonté d'une étoile dans un ovale du réviseur et le G sous couronne de Gouilloud, contrôleur à la manufacture de 1804 à 1816.
Le bois porte sur le côté droit de la crosse la marque de réception définitive de l'arme, P.C 1814, de l'inspecteur Préau et à gauche, derrière la contre-platine, le nom du crossier : T.Dobert, T.Robert ?
Cette arme est en parfait état. Tous les marquages sont cohérents. Le bois de ce pistolet n'a jamais été touché, il conserve son grain et une très belle patine.
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