Pistolet de Cavalerie Modèle An XIII. Platine signée Maubeuge Manuf Imple, poinçon D.B de Daniel Bouissavy dans un ovale (1er contrôleur à Maubeuge à partir d’avril 1808 ). Queue de culasse marquée M AN 13 en lettres cursives. Canon, pan gauche, daté B (de Bouissavy) 1813. Canon, pan droit, frappé E.F (Empire Français), surmonté du S de l’inspecteur Jean-Baptiste Schouller (inspecteur à Maubeuge à partir de mars 1811). Toutes les garnitures, sont poinçonnées du D surmonté d'une couronne du réviseur Nicolas Darcantel en poste à partir de 1808 et du D surmonté d'une croix de Philippe Delmotte contrôleur à partir de 1808. La baguette est poinçonnée G.B. Le côté droit de la crosse porte le monogramme DB en lettres cursives entrelacées de Daniel Bouissavy. Côté contre-platine le bois porte le cachet daté J.1 (pour Juin) 1813. Autour des lettres EF pour Empire Français, figurent aussi les initiales D.B de Daniel Bouissavy et l'initiale de l’inspecteur. Le bois est encore frappé du B à l’écu caractéristique de Bouissavy. Ce pistolet présente une très belle patine et des marquages de bois d'une netteté exceptionnelle. Parfait état de fonctionnement.
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Sabre d'officier de hussards de la période Directoire, "au hussard chargeant". Garde à la hongroise, à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit. Calotte à longue queue. Oreillons allongés. Poignée gainée de cuir filigrané d'une double torsade de fils d'argent formant chevrons. Lame courbe à un pan creux et très fort contre tranchant, gravée sur les deux faces de trophées d'armes, du hussard chargeant et de la mention "Vivat hussar" (sic) dans une banderole. Le fourreau est constitué d'un fût de bois recouvert de cuir à deux garnitures de laiton décorées au trait à bords festonnés et renforcé par des atèles joignant les deux garnitures. Dard en acier. Ce sabre est caractéristique des hussards et de la période Directoire.
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Glaive de sapeur d’infanterie du 1er Empire à tête de coq hurlant. Le coq était le symbole de la vigilance, attribué en tant que tel aux sapeurs en charge de la construction et de la protection des campements. La croisière rectangulaire est ornée d’une tête de lion. Les quillons symétriques sont droits et terminés en têtes de chien. Le dos de la lame est gravé Manfre Imperiale du Klingenthal Juillet (ou Février) 1811, en partie effacé. La lame à simple pan creux n’est pas réceptionnée, comme souvent, puisqu’il s’agit de fabrications commerciales pour des commandes régimentaires privées. Le fourreau est en cuir noir épais sans alèses. Les garnitures sont de laiton. Le bouton de chape est à base losangée comme sur les briquets d'infanterie de la Vieille Garde Impériale. Accident à la crête du coq.
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Sabre pour les Cavaliers et les Dragons, dit Arco, héritier du Mle 1783, fabriqué sous la Révolution à partir de 1792. Poignée de cuir filigranée de fil de laiton torsadé, calotte à courte queue. Monture de laiton à branches en ruban, décorée du faisceau de licteur surmonté du bonnet phrygien, venu de fonte. Le plateau porte la barrette du fourbisseur Dumont et le poinçon au coq. La lame est à double pan creux, à pointe dans le prolongement du dos. Elle est poinçonnée du faisceau de licteur utilisé par la Manufacture de Klingenthal. Le poinçon au coq et le faisceau de licteur ont été utilisés par l'administration de la guerre de 1793 à 1799.
Le fourreau de cuir verni à trois garnitures de laiton est du Modèle An IX, reconnaissable au large bouton plat de la bouterolle. La pointe dans le prolongement du dos et le fourreau à deux anneaux de bélières plaident pour une attribution aux Dragons. Ce sabre est caractéristique de la période révolutionnaire. Il est en parfait état et dans une belle patine.
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Epée de service à pied d'Officier des Gardes-du-Corps du Roi, en usage de 1760 à la fin de l'ancien régime.
La garde à la française est entièrement en métal argenté. La poignée est entièrement filigranée de fils d'argent torsadés. Le pommeau est en forme de boule. La branche de garde est décorée de volutes. Le plateau est bordé des mêmes volutes.
La lame est à section triangulaire bleuie au tiers. Elle porte en lettres d'or la mention "Officiers des Gardes du Corps du Roy" sur une face. Les deux autres face sont gravées à l'or de trophées d'armes, des armes de France en médaillon, du soleil rayonnant symbole des Gardes du Corps et de la fleur de lys.
Au talon figure, côté garde, la mention "De la marque des Mouchettes à Solingen". Côté contre garde elle est signée "Vve Guilmin à Versailles"
L'arme est vendue sans fourreau. Elle conserve une bonne partie de son bleu et de sa dorure.
Longueur : 79 cms
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Fusil de voltigeur Modèle 1822 Tbis.
Platine gravée Mre Rle de Mutzig, poinçonnée du W étoilé dans un ovale du platineur Joseph Wilquet (1835 - 1844).
Queue de culasse gravée Mle 1822 T Bis. Pan droit du canon daté 1839 et marqué MR pour Manufacture Royale.
Pan gauche marqué C de 18 (pour "calibre de 18"), L. Il porte la mention E12 et un poinçon illisible.
Toutes les garnitures portent les mêmes poinçons. Les têtes de vis sont numérotées.
Nombreux marquages de bois. Le macaron de crosse porte la date de 9bre (pour novembre) 1839, date de sa sortie de manufacture, le C du contrôleur Charlier et le L de l'inspecteur Labeaume.
On retrouve en outre la mention Mutzig et le C couronné du contrôleur correspondant à la transformation à percussion (vers 1840) et la mention Châtellerault, où a été effectuée la mise en rayures du canon (vers 1860).
Ces marquages de bois sont d'une superbe netteté et constituent le véritable livre d'histoire d'une arme, qui a traversé une grande partie du 19ème siècle et a suivi l'évolution technologique du temps.
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