Sabre d’un officier du 6ème hussard à garde à l’allemande, caractérisée par une calotte à large plateau débordant la poignée. Branche de garde unique arrondie joignant la croisière à angle droit et se terminant par un quillon droit. Oreillons en barrette. Poignée de bois noirci à godrons.
Lame courbe, blanche, à un pan creux et très fort contre-tranchant, gravée de trophées, du hussard chargeant et de la mention « 6ème régiment », gravée au talon côté garde « Berger, Fourbisseur, rue de la Boucherie, à Strasbourg ».
Le fourreau est constitué d’un fort fut de bois recouvert de chagrin. Il comporte quatre garnitures. Les deux bracelets de bélière sont rehaussés de riches trophées d’armes en relief. La longue bouterolle rainurée est caractéristique des armes de Berger. Le dard en acier est joliment découpé.
Ce sabre a conservé toute sa dorure. Le chagrin très fin du fourreau a un peu souffert des usures du temps. La lame n’a jamais été bleuie.
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Sabre à l’orientale en faveur chez les officiers de cavalerie légère du début du XIXème siècle.
Poignée de corne blonde en forme de crosse percée d’un trou pour le passage de la dragonne. Croisière à doubles quillons droits terminés par des sortes de glands, nœud de corps losangé décoré d’une fleurette souvent rencontrée sur les armes du Premier Empire.
Lame à forte courbure à un pan creux, dorée au talon et décorée de fleurs de lotus.
Fourreau formé d’un fut de bois recouvert de chagrin noir à trois garnitures, chape et bracelet de bélière richement sculpté de guirlandes et d’arabesques, longue bouterolle ouvragée en suite.
Ce sabre a conservé la totalité de sa dorure et sa très rare dragonne à l’orientale, formée d’un cordon de fils rouges et argent tressés, se terminant par un petit gland de fils d’argent. Il est en excellent état avec quelques légères déchirures du chagrin.
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Sabre d’officier des carabiniers du Premier Empire du deuxième type, caractérisé par le fourreau à deux anneaux de bélières nécessité par le cuirassement de 1811.
Garde à coquille ajourée en forme dite de « marguerite » ornée de la grenade des troupes d’élite. Les deux régiments de Carabiniers étaient considérés comme les grenadiers de la cavalerie. Contre-garde ajourée. Poignée gainée de cuir noir, filigranée d’une double torsade de fils de cuivre rouge formant chevrons. Calotte à courte queue. Court quillon recourbé vers le bas, monté à queue d’aronde.
Lame de Solingen légèrement courbe à doubles pans creux, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés, signée A.K, pour Abraham Knecht, au talon. Elle est dans son poli d’origine avec une tache sans piqure en son milieu.
Fourreau de cuir noir sans alèses, conservant une partie de son vernis d’origine, à trois garnitures décorées au trait.
Tout au long du consulat et de l’Empire, les Carabiniers se sont battus pour conserver les caractéristiques de leurs armes de tradition.
N.B : les carabiniers, bien qu’élite de la cavalerie, ne sont jamais entrés dans la Garde Impériale, car l’Empereur se méfiait de ces régiments de vieille formation royale, dont l’encadrement était encore composé de nobles.
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Garde à trois branches. Branche principale portant les poinçons de contrôle et le matricule 3942. Calotte à courte queue. Plateau formant quillon. Poignée gainée de cuir noir filigranée de fils de laiton torsadés.
Lame courbe à un pan creux et gouttière. Talon portant les poinçons de contrôle. Dos de la lame marqué « Mre d’Armes de Chât- Juin 1877=Cavrie Lre Mle 1822».
Fourreau en acier poli à un anneau de bélière, portant le même matricule que la garde. Cuvette à ressorts rivetés.
Ce sabre est à l’état neuf.
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Garde dorée à trois branches ornées de feuillages. Calotte à courte queue, également décorée de feuillages et portant le monogramme JR du propriétaire. Plateau formant quillon feuillagé. Poignée de bakélite filigranée de fils d’argent torsadés.
Lame courbe à un pan creux et gouttière, dans son poli d’origine. Talon portant les poinçons de contrôle. Dos de la lame marqué « Manuf d’Armes de Chat Mai 1890 –Offer de Cavrie Lre Mle 1822=Entse= A.Treuille ».
Fourreau en acier poli en parfait état à un anneau de bélière. Cuvette à ressorts rivetés.
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Revolver à broche Lefaucheux, ayant appartenu au Baron Haussmann.
Il est présenté dans son coffret nécessaire plaqué de palissandre, marqueté d'argent, et portant le monogramme GEH, pour Georges, Eugène HAUSSMANN, surmonté d'une couronne de baron.
L'intérieur est gainé de velours cramoisi portant la mention "Lefaucheux - Paris" en lettres argentées.
Le coffret est complet de son tournevis, de sa baguette de nettoyage, de sa boîte à graisse. Un des deux logements contient encore une vingtaine de cartouches à broche.
Le coffret est lui-même dans sa valisette de transport en peau de porc de couleur fauve.
Le revolver conserve son poli et l'intégralité de son bleu d'origine. La carcasse et le barillet sont élégamment gravés de filets. Il porte le numéro 6930.
Le dessus du canon porte la mention "Lefaucheux à Paris" et en lettres d'or le monogramme GEH sous couronne de baron.
La crosse est en ébène finement quadrillée.
Il s'agit d'une pièce historique, en excellent état de conservation, accompagnée de l'annonce de la vente aux enchères au cours de laquelle la succession du Baron et de la Baronne Haussmann a été liquidée, le 3 avril 1892.
Georges, Eugène HAUSSMANN (né le 1er janvier 1809, mort le 1er janvier 1891) : Il est nommé Préfet de la Seine en 1853 par l'Empereur Napoléon III avec mission de moderniser Paris. Sous sa direction la ville passe d'un état moyenâgeux à la modernité en seulement 17 ans : création de larges boulevards, d'immeubles uniformes et lumineux, de 600 kilomètres d'égouts, de 175 kilomètres de voiries, de parcs et d'espaces verts. Il fait de Paris la capitale, que le monde entier nous envie aujourd'hui.
Eugène LEFAUCHEUX (né le 14 septembre 1832, mort le 24 mars 1892 ) : célèbre armurier influencé par Samuel Colt, dont il a fait connaissance au salon de Londres. Il dépose son premier brevet le 15 avril 1854 (brevet 019380) qui donnera naissance à son fameux revolver à broche « modèle 54 ». La gloire et la reconnaissance arrivent avec la signature et la vente partielle de son brevet du 15 avril 1854 à la Marine française le 8 mai 1858.
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