Très beau fusil de chasse à doubles canons juxtaposés et doubles platines à silex, signé de Claude Rey arquebusier à Bordeaux.
Canon bleuis et dorés portant la mention "Canon tordu".
Platines à chien à col de cygne finement gravées l'une gravée "Rey", l'autre "Bordeaux".
Toutes les garnitures sont en argent massif magnifiquement ciselées de trophées, de symboles cynégétiques et d'animaux.
La crosse est de noyer choisi quadrillée et sculptée.
Arme de grande qualité et d'excellente facture. Longueur 1,28 m.
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Glaive des sapeurs d'infanterie de la garde avec son baudrier et sa baïonnette.
Le glaive : Modèle 1804 de la Garde Impériale.
Poignée en forme de tête d'aigle.
Croisière rectangulaire ornée d'un mufle de lion. Doubles quillons se terminant en tête de chien.
Lame postérieure, polie, à pointe dans l'axe. Dos de la lame marqué "Coulaux & Cie Klingenthal".
Fourreau de cuir noir sans alèses à deux garnitures découpées en accolade et décorées au trait. Bouton de chape en forme de mufle de lion.
Le large baudrier : de buffle blanchi surpiqué. Il est de la largeur spécifique aux sapeurs. Orné d'une grenade et de la tête de méduse très recherchée des connaisseurs.
La baïonnette : c'est la longue baïonnette à lame de 51,5 cm du mousqueton, dit "de gendarmerie", dont étaient équipés les sapeurs. Elle est issue de la Manufacture de Klingenthal dans un état proche du neuf.
Talon portant le poinçon B dans un cercle de J.A Bisch contrôleur de 2° classe à Klingenthal de 02/1809 à 08/1824, ainsi que les marques des forgeurs (cercle, B, 12).
Face gauche du coude portant le poinçon K couronné dans un ovale de J.I Krantz, inspecteur à Klingenthal, nommé directeur de 03/1812 à 08/1814, ainsi qu’un autre poinçon illisible et numérotée 81. Intérieur du coude portant la marque A.
Fourreau de la Garde Impériale en cuir noir avec chape à bouton et bouterolle de laiton.
Ensemble rare en excellent état.
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Mousqueton de Cavalerie Modèle An IX du premier type de la manufacture de Maubeuge, caractérisé par la batterie à retroussis, la sous-garde entièrement en laiton et les battants de bretelle sans rosette.
Platine marquée Maubeuge Mafre Nale en lettres cursives, poinçon M de May Louis-François, contrôleur à Maubeuge de 1793 à 1808.
Queue de culasse marquée M an 9 en lettres cursives.
Canon : pan gauche daté X pour an X et poinçonné du M du contrôleur May.
Toutes les garnitures poinçonnées du M de May y compris la baguette.
Bois : macaron de crosse daté F AN X, pour Fructidor ou Frimaire an X, cheville R.F, portant les initiales St M de Saint Martin de Tuffet inspecteur de 1802 à 1803 et M du contrôleur May.
Ce mousqueton du 1er type est rare, surtout dans cet état, car remplacé dès l’an XI.
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Sabre d'officier de hussards à "garde perlée", caractéristique de la mode chez les officiers de cette arme à la fin du XVIIIème siècle.
Garde à une branche garnie de "perles" joignant la croisière à angle droit. Oreillons en barrette encastrés dans le fourreau. Quillon droit. Calotte à longue queue décorée au trait. Poignée recouverte de cuir noir filigranée d'une double torsade de fils d'argent.
Lame courbe à un pan creux dans son poli glace d'origine, bleuie au tiers et joliment décorée d'arabesques dorées.
Fourreau entièrement de laiton rehaussé de fines gravures de trophées et de feuillages sur toute la longueur. Dard en acier.
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Sabre de cuirassiers modèle An XIII.
Lame, à l'état neuf, droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos, marquée AP pour Ateliers de Paris et poinçonnée au faisceau de licteur.
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Calotte à courte queue portant sur le dessus, le poinçon B étoilé dans un cartouche du second contrôleur Philippe Bick revenu de Tulle à Versailles en décembre 1813. Dessous du plateau portant de nombreuses marques des monteurs.
La branche principale de garde porte la barrette de Versailles et le poinçon C étoilé dans un ovale de Vivien de Chateaubrun, inspecteur à Versailles de 07/1813 à 12/1813.
Poignée gainée de cuir noir, filigranée de laiton torsadé.
Très fort fourreau à deux anneaux de bélières se terminant par un dard en forme de lyre.
Témoignage d'une sombre époque : ce sabre peut être daté très précisément de décembre 1813. La présence d'une lame fabriquée bien antérieurement (mais à l'état neuf) peut s'expliquer par la pénurie d'armes. La seconde moitié du mois de décembre 1813 marque l’entrée de 230 000 hommes des troupes coalisées sur le territoire français. L'alsace et Klingenthal, où sont traditionnellement forgées les lames est occupée.
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Paire de petits pistolets à l'écossaise de Boutet et Fils à Versailles.
Coffres finement gravés de différents volatiles sur les côtés. Le dessous des coffres, formant sous-garde, est décoré d'urnes et de feuillages Les sous-gardes sont numérotée 333. Chiens à col de cygne. Bouton de sécurité sur le dessus.
Canons ronds décorés de guirlandes de feuillages, gravés "Boutet et Fils Versailles" en lettres cursives. L'un des pistolets est numéroté 1, l'autre 2.
Crosses en ébène, finement quadrillés, à calotte plate, ce qui est rare.
Compte-tenu du marquage, cette paire peut être datée des environs de 1810.
Nicolas Noël BOUTET (1761-1833) : arquebusier du Roy, puis Directeur de la Manufacture de Versailles, de l'An II à 1818. Il produisait des armes blanches et à feu, surtout celles de récompense, d'honneur et de grand luxe. Il acquit une immense renommée internationale pour la qualité d'exécution et l'originalité de sa production. Il ouvrit à Paris un dépôt de la Manufacture, au 1236 rue de la Loi (rue de Richelieu) en l'an XI, puis au 87 rue de Richelieu en 1807. Il essuya de graves revers financiers à la Restauration, et il se retrouva arquebusier privé, au 23 rue des Filles Saint-Thomas, de 1823 à 1831. Il eut un fils, Pierre Nicolas (1786-1816), qui fut brièvement associé à son activité ; c'est pourquoi des armes de l'entreprise Boutet portent la signature BOUTET & FILS.
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