Casque des Gardes-du-Corps du Roi, premier modèle, de la compagnie de Luxembourg.
Bombe de cuir verni noir, constituée de deux demi-coques cousues ensemble, habillée de nombreux éléments de cuivre estampé plaqué d'argent.
A l'avant elle comporte une plaque représentant le visage du soleil rayonnant entouré des deux L royaux entrelacés, surmontant la devise des Gardes-du-Corps dans un ruban : "Nec pluribus impar".
Les côtés sont décorés de deux palmes de cuivre argenté.
L'arrière est souligné d'un bandeau décoré d'une guirlande de feuillages.
La visière, cerclée d'un jonc argenté, est de cuir noir et le dessous est ciré vert. La nuquière de cuir noir également n'est pas cerclée
Les jugulaires sont de cuir souple recouvert de dix-huit rangs d'écailles bombées au bords ciselés. Les rosaces de grand diamètre représentent le soleil rayonnant. Les deux jugulaires s'attachent entre elles sous le menton au moyen de cordons terminés par des floches argentées.
Le très haut cimier est composé de deux ailerons richement ciselés de sortes de plumes. Le masque représente une corolle surmontée de plumes ciselées. Ce cimier est recouvert d'une chenille de crin noir.
Le porte plumet de forme trapézoïdale est à section carrée. Il est attaché à la bombe par deux fils d'argent.
Le plumet est de plumes de vautour blanches teintées à la base à la couleur de la compagnie, en l'occurrence rouge pour la Compagnie de Luxembourg. La base du plumet est théoriquement garnie d'une tulipe, absente sur l'exemplaire présenté (une reproduction de qualité peut-être fournie).
Ce casque est en excellent état. Le bandeau intérieur en cuir est présent. Seule manque la coiffe de soie.

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Epoque : 1er Empire

Magnifique sabre d'Officier Général.

Garde à une branche sculptée de trophées. Calotte en forme de mufle de lion. Poignée en véritable ébène finement quadrillée. Quillon en forme de tête de loup. Oreillons décorés d'une tête de Minerve.

La lame, entièrement damassée, est sculptée et dorée au talon. Elle se termine en langue de carpe.

Le fourreau est de cuir à deux garnitures. Celles-ci sont entièrement ciselées d'écailles et de symboles de commandement.

Il s'agit d'une arme de grand luxe, qui a conservé l'intégralité de sa dorure. Elle est dans un état de fraîcheur remarquable.

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Monture de laiton en deux parties : l'une constituant la poignée à godrons, l'autre la branche de garde simple à demi-oreillons se terminant par un quillon en trèfle. Le pommeau est en forme de casque stylisé.
La lame est plate à dos plat, légèrement courbe, d'une longueur de 595 mms. Les plats sont gravés d'une grenade sur chaque face et de la mention "GRENADIER", côté contre-garde, et des deux L entrelacés, côté garde. Le dos de la lame est gravé "Mture Rle d'Alsace".
La lame et la branche de garde sont poinçonnés du J couronné de l'Inspecteur de Juchereau en poste de 1787 à 1789 et du B couronné du contrôleur François, Antoine Bisch, en fonction à partir de juillet 1783.
Le fourreau est en cuir noirci sans alaise, à deux garnitures de laiton. La chape, fendue horizontalement comporte une languette de cuir à boutonnière servant à fixer l'arme au baudrier. La bouterolle est à bouton.
Arme rare dans cet état, dont la fabrication peut être datée de 1787 à 1789.

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Magnifique paire de pistolets de tir à percussion dans son coffret nécessaire, garni de velours vert gaufré, complet de tous ses accessoires.
Canons bleuis, décorés de feuillages aux deux extrémités et signés "PIRMET à Paris".
Remarquable travail de gravure des platines, des chiens, des canons et des crosses. Les platines sont également signées "Pirmet à Paris".
Le coffret de palissandre porte un écu en laiton sans attribution. L'intérieur du couvercle reprend en lettres d'or la mention "Pirmet, 15 allée d'Antin, à Paris".
Cet ensemble est dans un état de conservation remarquable proche du neuf.

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Bronze à patine brune représentant Napoléon 1er vers la fin de l'Empire.
Il est dans une attitude caractéristique, mains derrière le dos.
La silhouette est remarquable de vérité.
La terrasse carrée est marquée à l'arrière PRADIER.
James Pradier :pseudonyme de Jean-Jacques Pradier, né à Genève le 23 mai 1790 et mort à Bougival le 4 juin 1852, est un sculpteur et peintre français de Genève, d’origine suisse d'après d'autres sources. Il fut considéré comme l'un des plus grands sculpteurs de son époque, jusqu'à sa mort sous le Second Empire. Ses œuvres ont connu une grande postérité.

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Bronze à patine brune, représentant un grenadier à pied de la Garde Impériale du Second Empire, en grande tenue, au "Présentez armes".
La terrasse arrondie est marquée E.FREMIET.
Cette oeuvre est remarquable de précision uniformologique et de réalisme.
Elle est en parfait état. A noter que la baïonnette n'est pas abimée, ce qui malheureusement est souvent le cas sur ce genre de représentation.
Emmanuel Fremiet :sculpteur né à Montrouge le 6 décembre 1824, mort à Paris le 10 septembre 1910, auteur d'oeuvres célèbres, dont la plus fameuse, peut-être, est le St Michel terrassant le dragon du Mont Saint Michel.

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