Carabine de Versailles Modèle An XII pour l'Infanterie.
Lourd canon à pans sur toute la longueur, légèrement tromblonné à la bouche, à fortes rayures, poinçonné GG du réviseur Georges Godmas, qui quitte Versailles en mai 1812, J dans un ovale de l'inspecteur Jacquesson et poinçon révolutionnaire de l'inspecteur de la nième division.
La platine est frappée "Mre Imple de Versailles" en lettres capitales et porte le poinçon N dans un écu de Niçaise.
Toutes les garnitures sont poinçonnées du D en cursive de Deschaseaux.
Côté contre-platine la crosse porte, sous la joue, les initiales J.D de Jean Baptiste Deschaseaux et le macaron de crosse daté de Février 1812, avec les initiales du contrôleur Deschaseaux et de l'inspecteur Jacquesson.
Toujours côté contre-platine, cette crosse a été décorée d'émouvants porte-bonheurs : trois trèfles et un branchage.
Cette arme est en parfait état, elle présente une belle patine et tous les marquages sont homogènes.
A noter que le canon forgé sous l'ère révolutionnaire a été monté et réceptionné début 1812 par Godmas et Jacquesson, ce qui était relativement fréquent.

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Carabine de Versailles de Cavalerie Modèle 1793 de la manufacture de Versailles.
Platine à corps plat, marquée Mafre à Versailles en lettres cursives.
Poinçon de l’inspecteur de la deuxième division à l’arrière de la platine : B2 surmonté d’un bonnet phrygien dans un ovale, vraisemblablement Daniel Bouissavy, selon Boudriot. 
Fort et court canon à pans sur toute la longueur, légèrement tromblonné à la bouche, portant le poinçon de l’inspecteur de la quatrième division : R4 surmonté d’un bonnet phrygien dans un ovale.
Monture de noyer rouge. Crosse frappée d'un V
Compte-tenu des poinçons, cette arme peut être datée de l ’an III ou de l’an IV (soit 1795 ou 1796).

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Pistolet-carabine de vènerie des chasses impériales de Napoléon III. Système à broche.
Crosse squelette amovible gainée de cuir ajustée à la poignée du pistolet au moyen d'une bague tournante décorée d'une frise.
Platines arrière bronzées gris, finement gravées de feuillages et signées "Devisme à Paris".
Culasse, chiens, clé de verrouillage et calotte également bronzés gris et décorés de feuillages.
Pontet décoré à l'or du N couronné impérial sur fond noir.
Doubles canons rayés juxtaposés, joliment bronzés et flammés à la sanguine. Bascule à clé. Dérive du guidon ajustable.
Table gravée "Devisme, 36 boulevart des Italiens à Paris".
Crosse en noyer choisi finement quadrillée.
Le jeu des différentes mises en couleur du métal (rouge, gris, noir) est du plus bel effet.
On peut penser que cette arme de très grande qualité de fabrication fut une arme de présent ou plus vraisemblablement affectée aux chasses impériales.
Devisme : né le 9 juillet 1806 à Paris, mort à Argenteuil le 30 avril 1873, Louis-François Devisme fait son apprentissage dans l'arquebuserie chez un ancien ouvrier de Nicolas Boutet, J-Louis Dedoudert. En 1830, Deboudert laisse la succession de son magasin à Devisme, qui se spécialise dans l'arme de chasse et les coffrets de pistolets de grande qualité de finition. D'abord installé 14, rue du Helder, il s'établira en 1850 au 36, bvd des Italiens.

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Pistolet de marine Modèle 1779 du deuxième type (platine non "rognée").
Platine marquée "M Rle de Tulle", pour Manufacture Royale de Tulle.
Canon rond marqué 83 au tonnerre, pour 1783.
Crosse en noyer foncé.
Crochet de ceinture côté contre-platine.
Toutes les garnitures sont poinçonnées du R couronné du contrôleur Rouillard.

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Sabre de cuirassiers modèle An XIII (branches de garde touchant la calotte).
Lame droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos poinçonnée du L dans un cercle de F.L Lobstein, réviseur à Klingenthal de 06/1804 à 03/1829, du B dans un cercle de J.G Bick, contrôleur de 02/1809 à 07/1819, ainsi que du P étoilé dans un cercle de Jean Pache, inspecteur de juin 1811 à décembre 1811.
Lame gravée au dos Mfture Imple du Klingenthal juin 1811.
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Calotte à courte queue portant le poinçon F de J B Lefebvre, contrôleur à Versailles de 01/1811 à 12/1813. Dessous du plateau portant de nombreuses marques des monteurs.
Dessus du plateau frappé de la barrette de Versailles, poinçonné du J de J-B Jacquesson inspecteur à Versailles à partir de novembre 1809 et du F de J B Lefebvre.
Poignée gainée de cuir noir, filigrané de laiton torsadé.
Fort fourreau à deux anneaux de bélières se terminant par un dard en forme de lyre.
P.S : pour mémoire, la moitié des lames forgées à Klingenthal était montée sur place, l'autre moitié était expédiée à Versailles.

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Rarissime sabre de combat d'Officier des Chasseurs à Cheval de la Garde Impériale du Premier Empire. 

Garde à trois branches à la chasseur, poinçonnée de DUC. Calotte à longue queue. Quillon à enroulement recourbé vers le bas. Le tout bordé de filets. Poignée de bois recouverte de cuir noir sans filigrane. 

Lame d'acier poli glace, bleuie au tiers et décorée, sur chaque face, de trophées d'armes, d'un soleil et de l'aigle couronnée dans un ovale caractéristique de ce modèle. Dos de la lame arrondi gravé, "Chasseur à Cheval de la Garde Impériale".

Fourreau d'acier poli à deux larges bracelets de bélière de laiton bordés d'une forte moulure.

Les exemplaires connus de ce type de sabre se comptent sur les doigts d'une main.

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