Paire de pistolets d'officier de marine à platines inversées, dits "chiens de mer" en raison de la forme de la crosse caractéristique de ce type d'armes.

Platines (une main droite, une main gauche) à corps ronds en acier poli blanc sans marquage. Chiens à col de cygne. Batterie à pied retroussé.

Poignée en noyer foncé, soulignée de légères sculptures, se terminant en gueule de chien, dont l'oeil est figuré par un clou en argent. Bride de poignée et embouchoir en laiton. Baguettes et crochets de ceinture en acier. 

Canons ronds à pans au tonnerre en acier tordu. L'un porte la signature du fabricant "Manié à Tulle" et la mention "tordu".

Les paires de pistolets de marine à platines inversées ne sont pas fréquentes.

Manié : arquebusier à Tulle, actif à la fin du 18ème siècle.

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Sabre des Chasseurs à Cheval de la Garde du premier modèle, caractérisé par les attelles de renfort rivetées à la chape et à la bouterolle.

Lame  poinçonnée du C dans un cercle de Nicolas Cherrer, inspecteur à Klingenthal de 06/1807 à 12/1808 et du M de Jean-Jacques Mouton, 1er contrôleur de 07/1798 à 02/1809. Lame gravée au dos Mfture Imple du Klingenthal Coulaux Frères.

Dessus de la branche de garde marquée Versailles, portant le poinçon J.C dans un ovale de Jean Cazamajoux, contrôleur de 01/1809 à 09/1811 et AC dans un ovale d' Antoine Chapelle, inspecteur de la manufacture de Versailles de 02/1805 à 10/1809. Dessous de la branche de garde marqué V, pour vérifié.

Chape et attelles poinçonnée du J.C de Cazamajoux.

Ce sabre est dans son jus. La lame forgée à Klingenthal fin 1808 a été montée à Versailles tout début 1809. Il a bourlingué pendant tout l'Empire aux quatre coins de l'Europe comme en témoigne l'usure de son dard.

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Luxueux et élégant sabre d'officier supérieur d'infanterie dans sa dorure.

Branche de garde simple arrondie joignant la croisière à angle droit. Quillon recourbé vers le bas se terminant par une palmette. Larges oreillons ovales ornés de trophées d'arme. Poignée en ébène finement quadrillée. Calotte à courte queue recourbée vers l'avant ornée d'un mufle de lion.

Lame légèrement courbe à un pan creux et gouttière dans son poli blanc d'origine, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux et de trophées dorés.

Fourreau de cuir verni à trois garnitures en laiton repoussé et doré. Chape à bouton pour le port au gousset. Les trois garnitures sont ornées de trophées d'arme en relief. La bouterolle comporte un dard asymétrique en laiton se terminant en pointe. Le dos des garniture est simplement orné de petits cercles frappés à l'emporte pièces.

Ce sabre est en très bon état. Il a conservé près de 90 % de sa dorure et ne présente que de légères usures.

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Rarissime mousqueton à tringle du Mle 1774, probablement de hussard.

Platine à corps rond gravée "Manufacture de St Etienne" et poinçonnée du HB sous couronne d'Honoré Blanc, contrôleur des platines à St Etienne de 1763 à 1774 et plus largement pionnier de l'interchangeabilité des pièces. Bassinet en fer à pare-feu, chien rond à espalet, pied de batterie retroussé.

Canon rond portant deux pans au tonnerre, poinçonné des palmes du banc d'épreuve de St Etienne surmontées d'une fleur de lys et d'une couronne daté 74 pour 1774. Queue de culasse gravée 1774.

Le fût est en noyer. Côté contre-platine la crosse porte les marques de réception de l'arme finie. H B du contrôleur sous fleur de lys, surmonté des initiales de l'inspecteur sous couronne.

Toutes les garnitures sont en laiton et poinçonnées BF. La contre-platine est à corps rond. La grenadière est à double bande retenue par un ressort à pivot. L'embouchoir également retenu par un ressort à pivot comporte un bec très prononcé. La tringle est maintenue par une vis sur la capucine et par la vis arrière de la contre platine. La baguette est à tête de clou.

Ce mousqueton est en excellent état pour son âge et dans une très belle patine. Le bois a conservé son grain. Les marquages restent très frais.

Longueur : 114 cms

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Il s'agit d'une éprouvette de manufacture, qui est donc calibrée règlementairement.

Elle est montée à partir d'un bois de pistolet de gendarmerie Modèle An IX. Calotte, sous-garde, platine, contre-platine sont identiques à ce pistolet. La platine est gravée Maubeuge Mafre Nle, pour Manufacture Nationale. Platine et sous-garde sont poinçonnées du M de May Louis-François, contrôleur à Maubeuge de 1793 à 1808.

Le mécanisme de l'appareil est relativement simple. Un logement permet de charger la poudre à tester. Ce logement est ensuite obturé par la base d'un levier relié à une roue crantée. L'explosion de la poudre repousse le levier et fait tourner la roue crantée retenue par un fort ressort taré de telle sorte qu'il s'oppose à la force engendrée par l'explosion. Une graduation de la roue permet de mesurer la force de l'explosion et donc la puissance détonante de la poudre.

Cet objet est en excellent état. Il est rare car issu de manufacture.

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Huile sur toile représentant le Duc d'Angoulême, en pied, tête nue, en uniforme de Grand Amiral de France sur fond de bataille navale. S'il est représenté selon ce grade, il n’en reste pas moins dauphin du trône de France, futur Louis XIX pour les partisans de la monarchie. Il s'agit d'une reprise d'époque du portrait officiel. 

Il porte le grand uniforme brodé d'amiral et arbore ses prestigieuses décorations: l'ordre de la Toison d'Or, l'ordre de Saint Louis, la Légion d'Honneur et l'ordre du Saint Esprit. Il est ceint de l'écharpe bleu de l'ordre du Saint Esprit. 

Cette toile ne comporte ni repeint, ni retouche. Elle n'est pas rentoilée, mais présente au dos quelques patches de consolidation.

Elle a été réencadrée de manière très sobre.

Louis-Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême (Versailles 1775-Görz, Autriche, 1844) : Fils du comte d'Artois (Charles X) et futur Louis XIX, il épousa en 1799 sa cousine Marie-Thérèse, fille de Louis XVI, dont il n'eut pas d'enfants. En 1815, il essaya de soulever le Midi contre Napoléon. Il dirigea l'expédition d'Espagne en 1823 et fut nommé Grand Amiral de France, le plus haut grade de la marine. Pressenti pour prendre la succession de Charles X, il dut s'exiler, comme son père, en 1830. 

Dimensions : 128 cm x 101 cm

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Sabre de Général du modèle défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII. Plutôt qu'une longue description, nous renvoyons au descriptif et aux planches de représentation jointes au règlement. Le sabre présenté est en tous points conforme au modèle.

Il est présenté avec sa dragonne de Général de Brigade à deux étoiles. Pour mémoire, les trois étoiles, qui ornent la base de la calotte sont purement décoratives et n'ont rien à voir avec le grade du propriétaire. Il fallait laisser la possibilité de gravir les échelons dans la hiérarchie sans être obligé de changer d'arme.

La lame est à jonc dans son poli blanc, signée au dos "Pierre Guillaume Knecht Fabiquant à Soligen". Comme le souligne Christian Aries (cf 2ème fascicule 1967), on s'étonne toujours de la simplicité des lames d'une arme aussi prestigieuse, car on oublie, que ces armes étaient destinées au combat. Cette arme a conservé sa dorure et le bronzage du fourreau. Seule une usure de la dorure sur la bouterolle trahit son âge.......

......Règlement du 1er Vendémiaire An 12 : il est publié chez Magimel, libraire pour l'art militaire, quai des Augustins N° 73.

Il décrit de façon extrêmement précise l'uniforme et les équipements des Officiers Généraux et des nombreux membres des  Etats-Majors. Il comporte, en annexe, des planches gravées par Adam d'une remarquable finesse. Nous présentons le sabre avec un fac-similé de la planche concernée.

Au chapitre du sabre des Généraux, le règlement est succinct ("les Officiers Généraux de tous grades....seront armés à cheval d'un sabre demi-courbe, dont la poignée sera en ébène, les garnitures en cuivre doré, le fourreau en fer bronzé."), mais les planches annexées sont extrêmement précises et s'il est laissé de la liberté aux fourbisseurs et aux commanditaires pour les lames, il n'en va pas de même pour les autres parties du sabre, qui doivent être conformes aux représentations, ce qui est le cas de notre sabre.

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Sabre de Dragons Mle An XIII (branches de garde touchant la calotte).

Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Quillon comportant la barrette de Versailles et deux poinçons illisibles. Le dessous du plateau porte les marques des fondeurs.

Lame, à pointe dans le prolongement du dos, marquée "Mture Imple du Klingenthal Mai 1810", portant le poinçon M étoilé de l'Inspecteur Marion en poste à Klingenthal de décembre 1808 à mai 1811 et le poinçon B de J-Georges Bick, Contrôleur de 1ère classe, poinçon utilisé de février 1809 à début 1812.

Le fourreau est de cuir noir verni sans alèses à trois garnitures de laiton découpées en accolade et agrafées. La bouterolle comporte le petit dard sphérique en acier conforme au modèle An XI - An XIII.

Tous les marquages sont cohérents. Ce sabre est dans son jus. Il n'a jamais été touché.

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Sabre d'officier de cavalerie, dit "à garde de bataille" caractérisé par sa garde à cinq branches avec couvre-chape, supportant un motif ajouré en forme de coquille Saint Jacques. Poignée de cuir noir filigranée de fil d'argent torsadés. Calotte octogonale à courte queue.

Lame de Solingen légèrement courbe, dans son poli, à double pans creux, bleuie et dorée au tiers.

Fourreau de cuir noir à trois garnitures de laiton doré, décorées au trait. La chape porte le numéro 8 (n° du régiment ?).

Cette arme est en très bon état. Elle peut avoir appartenu à un officier de dragons compte tenu de son allure générale.

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Typique paire de pistolets de poche d'officier de marine. 

Canon en bronze à pans au tonnerre, puis ronds, présentant un bourrelet à la bouche. Culasse en acier poli.

Platines à corps rond en acier poli. Chien à col de cygne. Gravées l'une "Dauphiné", l'autre "à Tulle".

Crosse à fut court en noyer verni, incrustée de fils d'argent.

Garnitures en acier poli.

Cette paire est en excellent état.

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Huile sur toile signée en bas à droite de Luigi Giorgio Baldero. Elle représente des grenadiers de la Garde Impériale jouant aux cartes sur un tambour. On aperçoit en arrière-plan une sentinelle sous une porte cochère.

L'artiste a donné un rendu superbement lumineux dans cette œuvre témoignant de sa maîtrise technique. L'attitude des personnages est très réaliste.

Le beau cadre doré d'époque est en parfait état.

Dimensions : 87 cms x 74 cms

Luigi Giorgio Baldero : actif à la fin du XIXème et début du XXème, spécialiste de scènes de genre.

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Sabre d'officier de marine au modèle de Prairial An XII.

Garde dorée à une branche incurvée ménageant une ouverture pour le passage de la dragonne. Elle joint la croisière à angle droit et forme un quillon en forme de mufle d'animal. Noeud de corps rectangulaire orné d'une ancre de marine brochant un faisceau de drapeaux. Demi oreillon arrondi gravé d'un soleil rayonnant. Calotte en forme de pavillon de trompette soulignée de motifs feuillagés. Poignée d'ébène à nervures obliques.

Lame courbe de Solingen à un pan creux, sans piqure et dans son poli d'origine, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux et de trophées dorés.

Fourreau de cuir noir à deux garnitures. Chape à crochets ornée d'une sirène brandissant le vase de l'abondance sur fond d'ajoncs. Bouterolle également ornée d'ajoncs.

Ce sabre est en parfait état. Il a conservé la quasi-totalité de sa dorure et de son bleui.

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Sabre d'officier de cavalerie légère de la période révolutionnaire ou du début du Consulat, entièrement en argent.

La poignée est de cuir noir filigranée d'un fil d'argent torsadé. La branche de garde en argent est simple et joint la croisière à angle droit pour se terminer en quillon à enroulement. L'oreillon est en barrette. La calotte cylindrique en argent  est à courte queue.

La lame de Solingen, courbe à simple pan creux, est bleuie au tiers et décorée de trophées et motifs floraux à l'or. Elle présente quelques piqures à la pointe.

Le fourreau à deux anneaux de bélières est de chagrin noir. Il comporte trois garnitures en argent.

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Sabre pour les Cavaliers et les Dragons, dit Arco, héritier du Mle 1783, fabriqué sous la Révolution à partir de 1792.

Poignée de cuir filigranée d'un fil en fer équipée d'un poucier de cuir, calotte à courte queue percée pour le passage de la dragonne. Monture de laiton à branches en ruban, décorée du faisceau de licteur surmonté du bonnet phrygien, venu de fonte. Le plateau porte un poinçon illisible.

La lame est à double pan creux, à pointe dans le prolongement du dos. Elle est poinçonnée du MK entouré de points de la Manufacture de Klingenthal et du B du contrôleur Bick. 

Le fourreau est de cuir verni noir à trois garnitures. Il porte le poinçon du même Bick. Les garnitures sont de fer en raison de la pénurie de cuivre du début de la révolution. Les pitons de bélière sont de laiton.

La pointe dans le prolongement du dos et le fourreau à deux anneaux de bélières plaident pour une attribution aux Dragons. Ce sabre est caractéristique du début de la période révolutionnaire. Il est en très bon état et dans une belle patine.

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Huile sur panneau attribuée à Horace Vernet, monogrammée V en bas à gauche.

Elle représente un officier de cavalerie en surtout, possiblement de cuirassiers. Il porte le chapeau et s'appuie sur un long sabre de cavalerie à fourreau de laiton.

Le cadre est d'origine. Le panneau y est fixé par des clous et porte au dos la mention "Horace Vernet Toiles à peindre et couleure fines (sic) P Contet rue Lafayette Paris". 34, rue Lafayette a été ajouté vraisemblablement par la suite.

Dimensions : 25 cms x 36,5 cms

Horace Vernet : fils de Carle Vernet, né le  à Paris où il est mort le est un peintre français, membre de l'Institut de France. Ami de Géricault par qui il est influencé, c'est un Bonapartiste fidèle. Il fait ses débuts au salon de Paris de 1812. Il affectionne les sujets militaires.

Prix : 1500 €

Petit sabre caractéristique de la période révolutionnaire, dit "Petit Montmorency" en raison de la forme de la lame (légèrement courbe à pan creux et gouttière) et de sa faible longueur.

Garde en laiton à une branche principale et deux branches secondaires formant coquille, entourant un médaillon portant le portrait de profil du Général Lafayette sur fond de drapeaux. Plateau élégamment formé de deux faisceaux de licteur. Calotte en forme de casque à longue queue. Quillon en forme de coquille Saint Jacques. Poignée de cuir noir verni filigrané d'un fil d'argent torsadé.

Courte lame blanche "à la Montmorency". 

Fourreau de cuir noir sans alèse à trois garnitures de laiton décorées au trait à deux anneaux de bélières pour le port à cheval. La chape comprend aussi un bouton permettant le port au gousset en service à pieds. Le tiers inférieur comporte une pliure.

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Revolver Lefaucheux Modèle 1870 de marine. Il s'agit d'une fabrication civile du célèbre 1870 de marine, premier modèle à percussion centrale fabriqué par Eugène Lefaucheux en 1868 et qui fut adopté par la marine en 1870, d'où son nom.

C'est une arme à six coups de calibre 11mm à percussion centrale, à finition polie blanc et plaquettes de crosse en noyer rouge verni.
Canon cylindrique portant le guidon, gravé sur la partie supérieure de la mention "E Lefaucheux Brté SGDG à Paris". Le barillet est percé de six chambres placées symétriquement autour d’un canal cylindrique dans lequel est engagé l’axe du barillet. Il est sans jeu et parfaitement indexé. Anneau de calotte en fer avec pivot et goupille. Toutes les pièces sont au même numéro "35 w". L'arme porte le numéro de série "LF 1445".

Cette arme est dans un état proche du neuf. 

Eugène Lefaucheux : né à Paris le , mort à Cannes le 

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Exceptionnel fusil de chasse produit à titre privé par la Manufacture de Mutzig, créée en 1803 par les frères Coulaux, entrepreneurs de la Manufacture d'armes blanches de Klingenthal.

Doubles canons en table bleuis et décorés de frises et de trophées dorés, marqués "Coulaux Frères Mutzig", ornés d'un aigle entouré d'étoiles à la bouche. Baguette en fanon de baleine à embout de laiton argenté. Queue de culasse en acier poli blanc finement ciselée.

Platines à corps rond polies blanc, chiens à col de cygne, le tout décoré de frises, de fleurettes et de guirlandes. La platine droite est gravée "Coulaux Frères", la gauche est gravée "Mutzig".

Monture à clavette à fût court. Elle est de noyer choisi, finement quadrillée et sculptée de motifs floraux. La crosse comporte une joue soulignée d'un motif floral à enroulement. Pièce de pouce en or en forme d'écusson sur le dessus de la poignée. Plaque de couche épaisse et bombée à bords festonnés.

Toutes les garnitures sont en argent massif et portent les poinçons de titre. Elles sont toutes élégamment ciselées en suite. Les encastrements sont parfaits. 

Ce fusil est une véritable œuvre d'art témoignant de la maîtrise des ouvriers de cette Manufacture de création pourtant récente et qui démontrent un savoir-faire n'ayant rien à envier à Versailles, tant dans le travail du métal, que du bois. Le poli des pièces en acier est tel qu'il s'accorde remarquablement bien aux pièces en argent, donnant à l'ensemble une parfaite harmonie et une grande élégance. 

Cette arme, à l'état proche du neuf, peut être datée de 1810, environ, et peut être considérée comme rare, compte tenu de son origine. 

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Paire de pistolets de duel à percussion dans son coffret-nécessaire en palissandre marqueté d'or, garni de velours vert, complet de tous ses accessoires : boîte à amorces, boîte à calepins, baguette tire-bourre, baguette de chargement, maillet, moule à balles, démonte-cheminée et serre-amorces. Le gainage de velours porte la mention "26, boulevart des Italiens, DEVISME, Arquebusier breveté", en lettres d'or.

Canons rayés cheveux, octogonaux et bronzés, décorés au tonnerre et à la bouche de motifs argentés. Le dessus du canon porte en lettres d'argent finement striées la mention "Devisme à Paris". Mire réglable en dérive. Culasse et queue de culasse gravées de motifs foliacés.

Les platines et les chiens sont profusément gravés des mêmes motifs. Une petite banderole signe les platines "Devisme à Paris".

Les montures à clavette sont de noyer choisi. Les crosses sont cannelées et sculptées de volutes. Elles comportent une pièce de pouce en forme d'écu en argent.

Il s'agit d'une paire de très haute qualité, en parfait état, proche du neuf, que l'on peut dater de 1860 environ. Elle porte le Numéro 1110.

Devisme : né le 9 juillet 1806 à Paris, mort à Argenteuil le 30 avril 1873, Louis-François Devisme fait son apprentissage dans l'arquebuserie chez un ancien ouvrier de Nicolas Boutet, J-Louis Dedoudert. En 1830, Deboudert laisse la succession de son magasin à Devisme, qui se spécialise dans l'arme de chasse et les coffrets de pistolets de grande qualité de finition. D'abord installé 14, rue du Helder, il s'établira en 1850 au 26, bvd des Italiens.

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Sabre à garde de bataille, ayant appartenu à un Officier supérieur de la Maison militaire du Roi, vers 1814. Il est dans sa forme et sa symbolique caractéristique de la période et de l'appartenance.

Garde dorée en forme de coquille St Jacques. Haute calotte, à courte queue, gravée de frises et de feuillages. Poignée de cuir noir filigranée d'une torsade de fils d'argent bordée de fils simples.

Magnifique lame à la Montmorency dans son poli glace d'origine, bleuie au tiers et décorée de différents motifs dorés, dont les Armes de France blasonnées sous couronne royale. Elle est marquée au talon, "Coulaux Frères", côté garde, et "Manuf de Klingenthal', côté contre-garde. Cette lame est proche du neuf.

Le fourreau est de cuir noir à deux anneaux de bélière, orné de trois garnitures dorées, décorées, en suite, de frises et de feuillages.

Cette arme est dans un état exceptionnel. Elle a conservé 90 % de sa dorure.

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Sabre d'officier de hussard à garde dite à "l'allemande", caractérisée par une calotte à courte queue à plateau plat débordant largement la poignée. Le plateau est gravé du monogramme du propriétaire consistant en deux L entrelacés. Poignée de cuir noir sans filigrane. Branche de garde simple joignant la croisière à angle droit. Long oreillon en barrette. L'ensemble de la garde est dans sa dorure.

Large lame blanche à forte courbure gravée sur ses deux faces de trophées et de motifs floraux entourant le caractéristique "Hussard chargeant" et la banderole portant la mention "Vivat Hussar", sic. Cette lame, cassée à l'époque, a fait l'objet d'une réparation par brasure, qui l'a amenée à un léger raccourcissement.

Le fourreau est constitué d'un fut de bois recouvert de cuir noir. Il comporte une chape et une bouterole rainurées. Deux grosses bossettes sculptées de trophées d'armes servent de support aux anneaux de bélière en acier. Toutes ces garnitures sont dans leur dorure.

Ce sabre est caractéristique des fabrications de Berger et porte la signature de ce célèbre fourbisseur strasbourgeois au ricasso de la lame sous l'oreillon côté contre-garde : "Berger Fourbisseur à la Tête Noire Strasbourg".

Prix : 7000 €

Sabre oriental dit "Kofgar". 

Poignée en forme de crosse en corne de rhinocéros blonde, percée d'un trou pour la dragonne. Croisière à deux quillons symétriques, en fer incrusté d'or.

Fourreau de cuir à couture centrale métallique à trois garniture de fer incrustées d'or et deux anneaux de bélière.

Lame blanche à forte courbure en fin damas.

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Sabre d'officier dans le goût du sabre d'artillerie de la Garde Consulaire.

Poignée de bois noirci finement quadrillée. Calotte à courte queue à plateau bombé, ciselée de motifs floraux. Branche de garde arrondie à quillon en trompette identique aux sabres d'artillerie de la Garde Consulaire. Large oreillon en navette gravé d'une fleur.

Large lame courbe à un pan creux à très fort contre tranchant, magnifiquement bleuie au tiers et décorée de trophées dorés, qui a conservé son poli glace d'origine. Dos gravé Klingenthal.

Large fourreau de laiton à bracelets et dard de même métal, ayant conservé sa finition d'origine.

Il s'agit d'une belle arme de combat, qui compte tenu de sa facture luxueuse et de son style a vraisemblablement équipé un Officier d'Artillerie de la Garde.

 

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Sabre d'Officier de Cavalerie Légère.

Garde dorée de type 1800. Pommeau dit à "côtes de melon", gravé d'une fleur. Poignée de bois noirci à fortes striures. Branche de garde arrondie joignant la croisière à angle droit. Quillon à enroulement recourbé vers le bas. Oreillons en navette.

Lame courbe de Solingen à simple pan creux bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés.

Fourreau en acier bleui à forts bracelets de laiton bombés et dorés.

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Dague de vénerie, vers 1860. 

Pommeau en forme de tête de loup. Poignée d'ébène torsadée. Croisière sculptée décorée de feuillages entourant un chien. Doubles quillons opposés en accolade. Plateau abondamment décoré et orné d'une scène de chasse au sanglier.

Lame à double gouttière à pointe dans l'axe, gravée au dos Coulaux Aîné et Compie.

Fourreau de cuir fauve. Bouton de chape en forme de tête de lion. Bouterolle décorée de feuillages en relief.

Cette arme a conservé la totalité de sa dorure.

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Sabre des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale du deuxième modèle.
Garde à palmette frappée sur le dessus du plateau du poinçon AC dans un cercle de l'Inspecteur Antoine Chapelle à Verssailles de 02/1805 à 10/1809, du poinçon JC dans un ovale de Jean Cazamajou, contrôleur à partir de 01/1809, ainsi que de la barrette de Versailles. Le plateau porte une réparation d'époque presqu'invisible. Le dessous du plateau porte les marques des fondeurs. 
Poignée de cuir à filigrane tressé. Calotte portant le poinçon de Cazamajou. Les différentes pièces de la garde sont également frappées du V de vérification.
Lame à la Montmorency marquée au dos "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon C de l'Inspecteur Nicolas Cherrer, en poste à Klingenthal de juin 1807 à novembre 1808 et le poinçon M de J-Jacques Mouton, Contrôleur de 1ère classe jusqu'à février 1809.
Le fourreau de laiton comporte les deux attelles consolidées de deux bagues de renfort rivetées. Le fourreau et les bagues sont tous poinçonnés du J.C dans un ovale de Jean Cazamajou. Cette arme, en bon état, est dans une belle patine, et tous ses marquages sont cohérents. La lame forgée fin 1808 à Klingenthal a été montée début 1809 à Versailles.
N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806. La palmette ajourée disparut vers 1807.

VENDU

Miniature sur ivoire représentant un général de brigade sous la Restauration.
Il porte l'habit de petite tenue et arbore ses prestigieuses décorations : Légion d'Honneur, Ordre du Lys et Ordre du Saint Esprit.
La facture est d'une grande finesse et l'exécution de qualité, bien que non signée.
Le cadre carré est d'ébène noire à verre bombé, cerclé d'une frise dorée.
Le dos du cadre est recouvert de marocain noir.

Provenance : Collection Fondation Napoléon (vente Artcurial).

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Très rare fusil de marine Modèle An IX. Il ne s'agit pas d'un fusil de dragon, dont la grenadière à double bande aurait été remplacée par une grenadière en laiton.

Ce fusil correspond en tous points aux états de fabrication de l'an IX (cf Boudriot) et en a toutes les caractéristiques : longueur du canon de 1,417 m, queue de culasse marquée An IX, toutes les garnitures en laiton sauf sous garde et plaque de couche, même poinçon sur capucine, grenadière et embouchoir. Les tables de fabrication précisent "grenadière placée de manière, que son bord inférieur soit distant du bord supérieur de la capucine de 11 pouces 3lignes, soit 0,304 m", ce qui est bien le cas de l'arme présentée.

Pan gauche du canon daté 1810 et poinçonné du B de Blachon (contrôleur 1er ventôse an VI – 12 septembre 1812) et du C de l’inspecteur Colomb en poste jusqu'en 1811. Pan droit gravé EF pour Empire Français.

Platine gravée Manuf Imp de St Etienne et poinçonnée du S dans un losange du contrôleur des platines Stelen.

Toutes les garnitures sont poinçonnées du H étoilé du contrôleur Hardy.

Le macaron de crosse comporte la cheville gravée EF. Il est daté d'Août 1810 et porte la lettre B du contrôleur Blachon. 

Cette arme est dans un état exceptionnel. La patine du bois est superbe et tous les poinçons sont très frais.

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Ensemble de douze études à la mine de plomb de différents sujets militaires de différentes époques : fantassins, hussards, cuirassiers, lanciers, etc. Elles sont toutes de la même main et de très bonne facture, présentées dans de petits cadres dorés, fixés sur un grand panneau de bois. Le monogramme L.L de l'auteur figurant sur l'une d'elles reste à identifier. L'ensemble est très décoratif.

91 cms x 56 cms

Prix : 1300 €

Sabre des Marins de la Garde Impériale. Large lame à forte courbure et simple pan creux, gravée des deux côtés "Garde Impériale" entre deux ancres dans un cartouche entouré de cordages. Poinçon de DUC sur le dessus de la branche de garde derrière la poignée. Oreillon en forme d’écusson, gravé d’une ancre côté garde. Calotte en forme de boule à courte queue. Poignée recouverte de cuir noir filigrané d'un simple fil de laiton. Fourreau de cuir noir sans alèses à trois fortes garnitures de laiton. Dard du même métal. Les marins de la Garde étaient surnommés les hussards de la marine en raison de la forme de leur sabre et de leur uniforme.

Duc : fourbisseur de la Garde Impériale, qui se situait au n° 251 de la rue St Honoré à Paris.

VENDU

Mousqueton de Cavalerie Modèle An IX du premier type de la manufacture de Maubeuge, caractérisé par la sous-garde entièrement en laiton et les battants de bretelle sans rosette.
Platine marquée Maubeuge Mafre Nale en lettres cursives, poinçon M de May Louis-François, contrôleur à Maubeuge de 1793 à 1808.
Queue de culasse marquée M an 9 en lettres cursives.
Canon : pan gauche daté Xe pour an X et poinçonné du M du contrôleur May, pan droit marqué R.F.
Toutes les garnitures poinçonnées du M de May. Têtes de vis numérotées.
Bois : macaron de crosse daté N AN X, pour Nivose an X, cheville R.F.
Ce mousqueton du 1er type est rare, surtout dans cet état, car modifié dès l’an XI.

VENDU

Petit buste en bronze représentant l'Empereur à l'antique. Socle rectangulaire de marbre noir.  Hauteur : 12 cms

VENDU

Buste en bronze à patine brune, sur piédouche, représentant l'Empereur Napoléon 1er, tête nue, en tenue de Colonel des Grenadiers de la Garde Impériale.
Le piédouche repose sur une colonne rectangulaire de marbre noir. Pas de signature. Hauteur totale : 33 cms. Bon état. Petit éclat à la base du socle.

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Pistolet de Cavalerie Modèle An XIII. Platine signée Maubeuge Manuf Imple, poinçon D.B de Daniel Bouissavy dans un ovale (1er contrôleur à Maubeuge à partir d’avril 1808 ). Queue de culasse marquée M AN 13 en lettres cursives. Canon, pan gauche, daté B (de Bouissavy) 1813. Canon, pan droit, frappé E.F (Empire Français), surmonté du S de l’inspecteur Jean-Baptiste Schouller (inspecteur à Maubeuge à partir de mars 1811). Toutes les garnitures, sont poinçonnées du D surmonté d'une couronne du réviseur Nicolas Darcantel en poste à partir de 1808 et du D surmonté d'une croix de Philippe Delmotte contrôleur à partir de 1808. La baguette est poinçonnée G.B. Le côté droit de la crosse porte le monogramme DB en lettres cursives entrelacées de Daniel Bouissavy. Côté contre-platine le bois porte le cachet daté J.1 (pour Juin) 1813. Autour des lettres EF pour Empire Français, figurent aussi les initiales D.B de Daniel Bouissavy et l'initiale de l’inspecteur. Le bois est encore frappé du B à l’écu caractéristique de Bouissavy. Ce pistolet présente une très belle patine et des marquages de bois d'une netteté exceptionnelle. Parfait état de fonctionnement.

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Sabre d'officier de hussards de la période Directoire, "au hussard chargeant". Garde à la hongroise, à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit. Calotte à longue queue. Oreillons allongés. Poignée gainée de cuir filigrané d'une double torsade de fils d'argent formant chevrons. Lame courbe à un pan creux et très fort contre tranchant, gravée sur les deux faces de trophées d'armes, du hussard chargeant et de la mention "Vivat hussar" (sic) dans une banderole. Le fourreau est constitué d'un fût de bois recouvert de cuir à deux garnitures de laiton décorées au trait à bords festonnés et renforcé par des atèles joignant les deux garnitures. Dard en acier. Ce sabre est caractéristique des hussards et de la période Directoire.

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Glaive de sapeur d’infanterie du 1er Empire à tête de coq hurlant. Le coq était le symbole de la vigilance, attribué en tant que tel aux sapeurs en charge de la construction et de la protection des campements. La croisière rectangulaire est ornée d’une tête de lion. Les quillons symétriques sont droits et terminés en têtes de chien. Le dos de la lame est gravé Manfre Imperiale du Klingenthal Juillet (ou Février) 1811, en partie effacé. La lame à simple pan creux n’est pas réceptionnée, comme souvent, puisqu’il s’agit de fabrications commerciales pour des commandes régimentaires privées. Le fourreau est en cuir noir épais sans alèses. Les garnitures sont de laiton. Le bouton de chape est à base losangée comme sur les briquets d'infanterie de la Vieille Garde Impériale. Accident à la crête du coq.

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Sabre pour les Cavaliers et les Dragons, dit Arco, héritier du Mle 1783, fabriqué sous la Révolution à partir de 1792. Poignée de cuir filigranée de fil de laiton torsadé, calotte à courte queue. Monture de laiton à branches en ruban, décorée du faisceau de licteur surmonté du bonnet phrygien, venu de fonte. Le plateau porte la barrette du fourbisseur Dumont et le poinçon au coq. La lame est à double pan creux, à pointe dans le prolongement du dos. Elle est poinçonnée du faisceau de licteur utilisé par la Manufacture de Klingenthal. Le poinçon au coq et le faisceau de licteur ont été utilisés par l'administration de la guerre de 1793 à 1799.
Le fourreau de cuir verni à trois garnitures de laiton est du Modèle An IX, reconnaissable au large bouton plat de la bouterolle. La pointe dans le prolongement du dos et le fourreau à deux anneaux de bélières plaident pour une attribution aux Dragons. Ce sabre est caractéristique de la période révolutionnaire. Il est en parfait état et dans une belle patine.

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Epée de service à pied d'Officier des Gardes-du-Corps du Roi, en usage de 1760 à la fin de l'ancien régime.
La garde à la française est entièrement en métal argenté. La poignée est entièrement filigranée de fils d'argent torsadés. Le pommeau est en forme de boule. La branche de garde est décorée de volutes. Le plateau est bordé des mêmes volutes. 
La lame est à section triangulaire bleuie au tiers. Elle porte en lettres d'or la mention "Officiers des Gardes du Corps du Roy" sur une face. Les deux autres face sont gravées à l'or de trophées d'armes, des armes de France en médaillon, du soleil rayonnant symbole des Gardes du Corps et de la fleur de lys.

Au talon figure, côté garde, la mention "De la marque des Mouchettes à Solingen". Côté contre garde elle est signée "Vve Guilmin à Versailles"
L'arme est vendue sans fourreau. Elle conserve une bonne partie de son bleu et de sa dorure. 

Longueur : 79 cms

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Fusil de voltigeur Modèle 1822 Tbis. 

Platine gravée Mre Rle de Mutzig, poinçonnée du W étoilé dans un ovale du platineur Joseph Wilquet (1835 - 1844).

Queue de culasse gravée Mle 1822 T Bis. Pan droit du canon daté 1839 et marqué MR pour Manufacture Royale.

Pan gauche marqué C de 18 (pour "calibre de 18"), L.  Il porte la mention E12 et un poinçon illisible.

Toutes les garnitures portent les mêmes poinçons. Les têtes de vis sont numérotées.

Nombreux marquages de bois. Le macaron de crosse porte la date de 9bre (pour novembre) 1839, date de sa sortie de manufacture, le C du contrôleur Charlier et le L de l'inspecteur Labeaume.

On retrouve en outre la mention Mutzig et le C couronné du contrôleur correspondant à la transformation à percussion (vers 1840) et la mention Châtellerault, où a été effectuée la mise en rayures du canon (vers 1860).

Ces marquages de bois sont d'une superbe netteté et constituent le véritable livre d'histoire d'une arme, qui a traversé une grande partie du 19ème siècle et a suivi l'évolution technologique du temps.

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Rare revolver d'officier Modèle 1874 de Marine, de la manufacture d'armes de St Etienne, construit à seulement 1566 exemplaires entre 1878 et 1885. Celui-ci fait partie des 250 fabriqués en 1885. Il porte le numéro 1452 reporté sur toutes les pièces et l'abréviation 052 sur les têtes de vis.

L'arme est en parfait état mécanique, elle présente les mises en couleur réglementaires. Le barillet est bien indexé. L'intérieur du canon est correct.

Pan droit du canon marqué S 1885, pan gauche portant le R dans un cercle du Colonel Robert, Directeur de la manufacture de 1882 à 1891, et le T dans un cercle de l'aciérie de Thionville.

Tous les marquages correspondent exactement au modèle de marine : dessus du canon gravé Mle 1874 M, barillet portant la lettre M de la modification pour l'alésage à 12 mm de la cartouche de marine, calotte frappée de l'ancre.

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Buste de Napoléon 1er en Hermès d'après Antoine, Denis Chaudet ou Lorenzo Bartolini.

Il est en bronze doré, sur piédouche en marbre vert à embase carrée.

D'époque 1er Empire, il a conservé l'intégralité de sa dorure.

Une étiquette collée sous le socle mentionne :"Napoléon d'après Chaudet ou Bartolini Lorenzo".

Hauteur : 20 cms, Hauteur totale : 34 cms

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Pistolet de Cavalerie Modèle 1822 Tbis construit neuf, né à percussion et rayé d’origine.

Platine gravée Mre Impale de St Etienne, poinçonnée d’un B étoilé dans un losange.

L’intérieur de la platine est en parfait état. Toutes les pièces, ainsi que les têtes de vis portent le même repère de montage : 11. Bride de noix et gâchette sont encore bleuies.

Canon, côté droit daté S.1861 pour St Etienne et marqué MI pour Manufacture Impériale.

Côté gauche portant le très rare marquage C de 17,7 N, pour calibre de 17,7 rayé neuf (ce qui correspond aux fabrications tardives de 1861 et 1862). Il porte le B dans un cercle du directeur Briand, en poste de 1856 à 1862, et le F dans un cercle du contrôleur général principal Favarcq (1849 1861). Le dessous du canon et les pans comportent dans des losanges les poinçons des contrôleurs, ainsi que différents chiffres et lettres des bancs d’épreuve et de forge.

Côté contre-platine, figurent le nom du crossier, Jourjon.G.J et le macaron de réception. Encerclant les lettres MI (pour Manufacture Impériale), le macaron est daté JANVIER 1862 et porte, dans l’ordre les lettres B du directeur Briand, le S de St Etienne et le D du contrôleur. Ce même D couronné est frappé à côté du macaron. Enfin, on y retrouve le chiffre 8, également reporté sur la tranche de la platine près de la cheminée.

Toutes les garnitures sont poinçonnées R et B ou R et G dans des cercles. La baguette est poinçonnée et matriculée 328.

Ce pistolet est né à cheval sur 1861 et 1862, il n’a subi aucune transformation, ce qui est rare.

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Fusil Chassepot Mle 1866, deuxième type, calibre 11 mm, de la Manufacture d’Armes de Saint Etienne, gravé sur le côté gauche de la boîte de culasse St Etienne Mle 1866.

Toutes les pièces et le bois sont au même numéro, y compris la baguette : M 38475. A noter que la lettre M correspond bien aux numéros de série attribués à la manufacture de Saint Etienne.

Le côté droit de la boîte de culasse est marqué S 1871 et ME (pour Manufacture d’Etat). Le S correspond bien aux marquages de Saint Etienne. Côté gauche du canon figurent le poinçon B dans un cercle du Directeur Boigeol et J dans un cercle du contrôleur principal Jeuffroy.

La hausse, modèle 1874 à double feuillet, comporte encore son bronzage. Le canon est miroir.

Le bois et toutes les garnitures comportent de nombreux poinçons parfaitement lisibles. Le macaron de crosse est daté NOVEMBRE 1871, B. de Boigeol, S de St Etienne et J du contrôleur Jeuffroy. M.E sur la cheville pour Manufacture d’Etat.

N. B : Tous les marquages sont cohérents. Ce fusil est proche du neuf en parfait état de tir.

Baïonnette Chassepot Mle 1866 de la manufacture de Saint Etienne, avec son gousset, gravée au dos de la lame Mre d’Armes de St Etienne Février 1874.

Baïonnette et fourreau au même matricule FH 28261.

Coude poinçonné, côté contre-garde, des lettres T dans un ovale, G couronné dans un rectangle et M dans un cercle. Talon de la lame poinçonné M dans un ovale et M couronné dans un cercle.

Poignée en laiton à deux rivets.

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Portrait en buste de l'un des plus illustres soldats ayant servi la France sous le règne de Louis XV. Non signé, il a été réalisé d'après le célèbre portrait officiel peint par Jean-Etienne Liotard et conservé aujourd'hui au musée historique de la ville de Strasbourg. La pratique de duplication des portraits officiels des grands personnages était fréquente à l'époque dans l'entourage des grands artistes.

Le Maréchal est représenté en habit de dragon, vert à revers et parements rouges. Sa main gauche tient son bâton de Maréchal, sa main droite s'appuie sur son casque. Il porte sur la poitrine, à gauche, l'insigne de Grand-Croix de l'ordre de Saint Louis. Au fond on distingue des cavaliers "turcs" s'enfuyant.

Le cadre doré d'époque est ovale. Il fait 66 cms X 77 cms. En bas du cadre une plaque porte la mention "Le Mal de Saxe". L'oeuvre a été réentoilée, mais le châssis d'origine a été conservé.

L'ensemble est en très bon état et ne présente pas de repeint.

Le Maréchal Maurice de Saxe (1696 - 1750) : fils naturel de Frédérique-Auguste 1er, grand électeur de Saxe, futur roi de Pologne et de la Comtesse Marie-Aurore de Königsmark. Entré à l'âge de 12 ans dans la carrière militaire, il entre au service de la France en 1733 à l'occasion de la guerre de Succession de Pologne, contre son demi-frère Frédéric-Auguste II. Dix ans plus tard, pendant la guerre de Succession d'Autriche, il s'illustre dans la prise de Prague, gagne le titre de maréchal, enfin remporte la victoire décisive de Fontenoy, dans le Hainaut. Le 11 octobre 1746, sa victoire de Rocourt, près de Liège, chasse les Autrichiens des Pays-Bas. De toute sa vie, le maréchal n'aura jamais perdu une bataille et restera fidèle à Louis XV. En récompense des services rendus, il reçoit du roi le château de Chambord, où il s'adonne à une vie de plaisirs au milieu de ses nombreuses maîtresses et où il mourra.

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Belle maquette, en parfait état, de la mitrailleuse Gatling. Il s'agit d'une réalisation des années 50 utilisant des matériaux nobles correspondant à la fabrication du modèle grandeur : bois, métal, bronze.

La réalisation est extrêmement détaillée. Tout est fonctionnel : réglage de la hausse, repli du siège, roues de l'affut, poignées des coffres à munition, canons multiples rotatifs, etc

Elle dispose encore du "camenbert" amovible de chargement, qui a souvent disparu. Le canon est gravé : Gatling USA 1883. L'affut comporte une plaque de bronze gravée Hartford.Conn

Dimension : L 35 cms, l 25 cms, H 26 cms.

La mitrailleuse Gatling conçue en 1861 par l'inventeur américain Richard Jordan Gatling fut la première mitrailleuse efficace combinant fiabilité, puissance de feu et facilité d'alimentation. Le brevet fut déposé en 1862 pour une arme à plusieurs canons rotatifs, tirant initialement des cartouches en papier, puis des cartouches à étuis en laiton. Fabriquée à Hartford dans le Connecticut, elle commença à servir durant la guerre de sécession, puis dans tous les conflits de la fin du 19ème siècle.

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Sabre d'officier de hussards de la fin du règne de Louis XVI.

Garde à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit. Calotte à longue queue. Les deux pièces sont rainurées, ainsi que la longue barrette. Quillon droit. Poignée gainée de cuir filigranée de doubles torsades opposées formant  chevrons, bordées de fils simples.

Lame courbe blanche à simples pans creux, décorée de motifs floraux et de trophées.

Fourreau rainuré sur toute sa longueur avec encastrement des barrettes bordé de perles. Pas de bracelets de bélières, les pitons sont directement soudés au dos du fourreau. Dard en acier joliment découpé. Léger coup au-dessus du deuxième anneau de bélière. Ce type de fourreau est caractéristique des hussards et de la fin de règne du roi Louis XVI. 

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Mousqueton de cavalerie à tringle modèle An IX de la manufacture d'armes de Tulle. 

Platine gravée Mre Imple de Tulle, poinçonnée du C étoilé dans un ovale du contrôleur.

Le canon est daté 1812, côté gauche, dans une barrette. Côté droit il est marqué E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est gravée Mle An 9 en lettres cursives. 

Toutes les garnitures sont poinçonnées du C étoilé du contrôleur (vraisemblablement J-Baptiste Cazamajou, nommé à Tulle en 1811), y compris le bois  côté joue, où se trouve aussi un entrelac de lettres indéchiffrable.

Le macaron de crosse porte au centre les lettres EF et est daté Sbre (pour septembre) 1812. On devine le C du contrôleur. La marque de l'Inspecteur est effacée. La crosse porte aussi le nom du crossier GEL ?? près de la sous-garde.

Cette arme est en bon état. Les marquages sont homogènes. Le bois conserve son grain et sa patine d'origine. A noter simplement un léger manque de métal à la grenadière.

N.B : ce mousqueton mériterait d'être marié au pistolet Mle An 13 de la même période et de la même manufacture, proposé sur ma galerie.

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Epée de service à pied des Gardes-du-Corps du Roi, en usage de 1760 à la fin de l'ancien régime.

La garde à la française est entièrement en argent. La poignée est entièrement filigranée. Le pommeau est en forme de boule. La branche de garde est décorée de volutes. Le plateau est bordé des mêmes volutes. Poinçon de titre sur les viroles.

La lame est à section triangulaire. Elle porte les mentions "Compagnie.de.Luxembourg" sur une face, "des.Gardes.du.Corps.du.Roi" sur une autre face. La troisième face est gravée d'un trophée d'armes, des armes de France en médaillon et du soleil rayonnant symbole des Gardes du Corps. Le talon porte une fleur de lys.

L'arme est vendue sans fourreau.

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Sabre de hussards du Modèle 1777, souvent présenté comme Modèle 1786.

Garde à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit, frappée du poinçon K couronné de la manufacture de Klingenthal, en usage à partir de 1783. Quillon droit se terminant en bouton. Calotte très arrondie à longue queue. Oreillon en barrette très allongée. Poignée gainée de cuir sans filigrane.

Lame à forte flèche à un pan creux, gravée côté garde du "hussard chargeant", et côté contre-garde de la fleur de lys.

Large fourreau gainé de cuir cousu sur l'arrête interne, à deux longues garnitures de laiton. Dard en acier. Un reste de cuir de la longe, que les hussards avaient l'habitude de tendre et de torsader entre les deux anneaux de bélière, est encore présent.

Ce sabre est probablement un sabre de sous-officier comme en témoigne l'ajout du "hussard chargeant" et l'épaisseur réduite de la lame, qui explique l'absence de la mention Klingenthal au dos.

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Pistolet Modèle An XIII de la manufacture Impériale de Tulle.

Platine gravée Mre Imple de Tulle, poinçonnée du C étoilé dans un écu du contrôleur.

Le canon est daté 1813, côté gauche et poinçonné A.G dans une barrette. Côté droit il est marqué E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est gravée Mle An13 en lettres cursives.

Toutes les garnitures sont poinçonnées du C étoilé du contrôleur (vraisemblablement J-Baptiste Cazamajou, nommé à Tulle en 1811), y compris le bois près de la queue de culasse et la baguette. 

Toutes les têtes de vis comportent deux points frappés au pointeau.

Le très beau macaron de crosse porte au centre les lettres EF et est daté d'aout 1813. Il porte le A de l'inspecteur Aÿmar nommé à Tulle en 09/1811 et le C du contrôleur.

Ce pistolet est en excellent état. Les marquages sont homogènes. Le bois n'a jamais été touché et conserve une superbe patine.

N.B : il n'est pas fréquent de trouver des An XIII de la manufacture de Tulle.

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Sabre d'officier supérieur, possiblement de la Garde Impériale.

Garde à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit, quillon en boule recourbé vers le bas. Oreillons en navette gravés d'écailles. Calotte à plateau à courte queue monogrammée J P. Poignée d'ébène finement quadrillée.

Lame courbe à doubles pans creux, bleuie au tiers et décorée de motifs dorés, marquée au talon, "Coulaux Frères", côté garde, et "Manufacture Nationale du Klingenthal", côté contre-garde.

Fourreau d'acier bleui à trois garnitures dorées, décorées de frises. Dard en acier. La longue bouterolle présente une très légère pliure.

Ce sabre est dans sa dorure d'origine, présente à plus de 90 %.

N.B : un sabre rigoureusement identique (mais argenté) est présenté page 268 de l'ouvrage de Christian Blondieau "Sabres français 1680-1814", arme, comme indiqué en page 246, ayant appartenu au Lieutenant du Train d'Artillerie de la Garde Impériale Jean-Charles Godin.

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Peinture sur porcelaine d'Oscar Lahalle représentant un chasseur à pied du 23ème bataillon vers 1875, signée en bas à gauche. L'homme est en train de bourrer sa pipe. Il est en tenue de campagne d'hiver avec ceinture de flanelle et capote. Il est armé du fusil Gras et porte les distinctives vert et jonquille de la Légère. Il est coiffé du taconet Mle 1872. Au revers du carreau figure une inscription, qui semble correspondre à une dimension: "16 sur 27 1/20". 11 cms x 22 cms.

Oscar Lahalle : né à Laxou en 1833, Charles Dominique Oscar Lahalle se destine initialement à une carrière militaire et devient élève de l'école de Saint-Cyr. Officier sous le Second Empire, il participe à la campagne d'Italie (1859-1862), puis à l'expédition du Mexique en qualité de capitaine d'Etat-Major auprès du maréchal Bazaine, puis de colonel du 42ème R.I (1862-1867). Lahalle s'oriente ensuite vers une carrière artistique, comme peintre. Il se spécialise dans la représentation de scènes militaires et expose à Paris de 1868 à 1900. Il meurt à Paris en 1909.

Prix : 800 €

Aquarelle de Lucien Rousselot représentant des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale sous le Premier Empire, signée en bas à droite. Le tableau a été réencadré en Suisse et bénéficie d'un verre anti UV. L'ancien fond a été conservé et porte la mention suivante manuscrite de l'auteur : "Grenadiers à cheval de la Garde Impériale (1662), petite tenue de campagne en surtout - 1808 - à la première place Maréchal des Logis, au fond un Officier". Ce commentaire de Rousselot vaut mieux que toute description.

Lucien Rousselot (1900 - 1992): peintre et illustrateur de sujets militaires, peintre des armées. Au cours de sa carrière, il a produit une abondante iconographie traitant des uniformes portés au sein de l’armée française sur une vaste période allant du XVIème siècle à la fin du XIXème siècle. Son œuvre considérée comme majeure est la série de 106 planches uniformologiques traitant, pour plus de la moitié d’entre elles, des uniformes français portés durant le Premier Empire.

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Sabre d’un officier du 6ème hussard à garde à l’allemande, caractérisée par une calotte à large plateau débordant la poignée. Branche de garde unique arrondie joignant la croisière à angle droit et se terminant par un quillon droit. Oreillons en barrette. Poignée de bois noirci à godrons.
Lame courbe, blanche, à un pan creux et très fort contre-tranchant, gravée de trophées, du hussard chargeant et de la mention « 6ème régiment », gravée au talon côté garde « Berger, Fourbisseur, rue de la Boucherie, à Strasbourg ».
Le fourreau est constitué d’un fort fut de bois recouvert de chagrin. Il comporte quatre garnitures. Les deux bracelets de bélière sont rehaussés de riches trophées d’armes en relief. La longue bouterolle rainurée est caractéristique des armes de Berger. Le dard en acier est joliment découpé.
Ce sabre a conservé toute sa dorure. Le chagrin très fin du fourreau a un peu souffert des usures du temps. La lame n’a jamais été bleuie.

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Sabre à l’orientale en faveur chez les officiers de cavalerie légère du début du XIXème siècle.
Poignée de corne blonde en forme de crosse percée d’un trou pour le passage de la dragonne. Croisière à doubles quillons droits terminés par des sortes de glands, nœud de corps losangé décoré d’une fleurette souvent rencontrée sur les armes du Premier Empire.
Lame à forte courbure à un pan creux, dorée au talon et décorée de fleurs de lotus.
Fourreau formé d’un fut de bois recouvert de chagrin noir à trois garnitures, chape et bracelet de bélière richement sculpté de guirlandes et d’arabesques, longue bouterolle ouvragée en suite.
Ce sabre a conservé la totalité de sa dorure et sa très rare dragonne à l’orientale, formée d’un cordon de fils rouges et argent tressés, se terminant par un petit gland de fils d’argent. Il est en excellent état avec quelques légères déchirures du chagrin.

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Sabre d’officier des carabiniers du Premier Empire du deuxième type, caractérisé par le fourreau à deux anneaux de bélières nécessité par le cuirassement de 1811.
Garde à coquille ajourée en forme dite de « marguerite » ornée de la grenade des troupes d’élite. Les deux régiments de Carabiniers étaient considérés comme les grenadiers de la cavalerie. Contre-garde ajourée. Poignée gainée de cuir noir, filigranée d’une double torsade de fils de cuivre rouge formant chevrons. Calotte à courte queue. Court quillon recourbé vers le bas, monté à queue d’aronde.
Lame de Solingen légèrement courbe à doubles pans creux, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés, signée A.K, pour Abraham Knecht, au talon. Elle est dans son poli d’origine avec une tache sans piqure en son milieu.
Fourreau de cuir noir sans alèses, conservant une partie de son vernis d’origine, à trois garnitures décorées au trait.
Tout au long du consulat et de l’Empire, les Carabiniers se sont battus pour conserver les caractéristiques de leurs armes de tradition.
N.B : les carabiniers, bien qu’élite de la cavalerie, ne sont jamais entrés dans la Garde Impériale, car l’Empereur se méfiait de ces régiments de vieille formation royale, dont l’encadrement était encore composé de nobles.

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Garde à trois branches. Branche principale portant les poinçons de contrôle et le matricule 3942. Calotte à courte queue. Plateau formant quillon. Poignée gainée de cuir noir filigranée de fils de laiton torsadés.
Lame courbe à un pan creux et gouttière. Talon portant les poinçons de contrôle. Dos de la lame marqué « Mre d’Armes de Chât- Juin 1877=Cavrie Lre Mle 1822».
Fourreau en acier poli à un anneau de bélière, portant le même matricule que la garde. Cuvette à ressorts rivetés.
Ce sabre est à l’état neuf.

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Garde dorée à trois branches ornées de feuillages. Calotte à courte queue, également décorée de feuillages et portant le monogramme JR du propriétaire. Plateau formant quillon feuillagé. Poignée de bakélite filigranée de fils d’argent torsadés.
Lame courbe à un pan creux et gouttière, dans son poli d’origine. Talon portant les poinçons de contrôle. Dos de la lame marqué « Manuf d’Armes de Chat Mai 1890 –Offer de Cavrie Lre Mle 1822=Entse= A.Treuille ».
Fourreau en acier poli en parfait état à un anneau de bélière. Cuvette à ressorts rivetés.

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Revolver à broche Lefaucheux, ayant appartenu au Baron Haussmann.
Il est présenté dans son coffret nécessaire plaqué de palissandre, marqueté d'argent, et portant le monogramme GEH, pour Georges, Eugène HAUSSMANN, surmonté d'une couronne de baron.
L'intérieur est gainé de velours cramoisi portant la mention "Lefaucheux - Paris" en lettres argentées.
Le coffret est complet de son tournevis, de sa baguette de nettoyage, de sa boîte à graisse. Un des deux logements contient encore une vingtaine de cartouches à broche.
Le coffret est lui-même dans sa valisette de transport en peau de porc de couleur fauve.
Le revolver conserve son poli et l'intégralité de son bleu d'origine. La carcasse et le barillet sont élégamment gravés de filets. Il porte le numéro 6930.
Le dessus du canon porte la mention "Lefaucheux à Paris" et en lettres d'or le monogramme GEH sous couronne de baron.
La crosse est en ébène finement quadrillée.
Il s'agit d'une pièce historique, en excellent état de conservation, accompagnée de l'annonce de la vente aux enchères au cours de laquelle la succession du Baron et de la Baronne Haussmann a été liquidée, le 3 avril 1892.
Georges, Eugène HAUSSMANN (né le 1er janvier 1809, mort le 1er janvier 1891) : Il est nommé Préfet de la Seine en 1853 par l'Empereur Napoléon III avec mission de moderniser Paris. Sous sa direction la ville passe d'un état moyenâgeux à la modernité en seulement 17 ans : création de larges boulevards, d'immeubles uniformes et lumineux, de 600 kilomètres d'égouts, de 175 kilomètres de voiries, de parcs et d'espaces verts. Il fait de Paris la capitale, que le monde entier nous envie aujourd'hui.
Eugène LEFAUCHEUX (né le 14 septembre 1832, mort le 24 mars 1892 ) : célèbre armurier influencé par Samuel Colt, dont il a fait connaissance au salon de Londres. Il dépose son premier brevet le 15 avril 1854 (brevet 019380) qui donnera naissance à son fameux revolver à broche « modèle 54 ». La gloire et la reconnaissance arrivent avec la signature et la vente partielle de son brevet du 15 avril 1854 à la Marine française le 8 mai 1858.

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