Rare revolver d'officier Modèle 1874 de Marine, de la manufacture d'armes de St Etienne, construit à seulement 1566 exemplaires entre 1878 et 1885. Celui-ci fait partie des 250 fabriqués en 1885. Il porte le numéro 1452 reporté sur toutes les pièces et l'abréviation 052 sur les têtes de vis.

L'arme est en parfait état mécanique, elle présente les mises en couleur réglementaires. Le barillet est bien indexé. L'intérieur du canon est correct.

Pan droit du canon marqué S 1885, pan gauche portant le R dans un cercle du Colonel Robert, Directeur de la manufacture de 1882 à 1891, et le T dans un cercle de l'aciérie de Thionville.

Tous les marquages correspondent exactement au modèle de marine : dessus du canon gravé Mle 1874 M, barillet portant la lettre M de la modification pour l'alésage à 12 mm de la cartouche de marine, calotte frappée de l'ancre.

VENDU

Buste de Napoléon 1er en Hermès d'après Antoine, Denis Chaudet ou Lorenzo Bartolini.

Il est en bronze doré, sur piédouche en marbre vert à embase carrée.

D'époque 1er Empire, il a conservé l'intégralité de sa dorure.

Une étiquette collée sous le socle mentionne :"Napoléon d'après Chaudet ou Bartolini Lorenzo".

Hauteur : 20 cms, Hauteur totale : 34 cms

VENDU

Pistolet de Cavalerie Modèle 1822 Tbis construit neuf, né à percussion et rayé d’origine.

Platine gravée Mre Impale de St Etienne, poinçonnée d’un B étoilé dans un losange.

L’intérieur de la platine est en parfait état. Toutes les pièces, ainsi que les têtes de vis portent le même repère de montage : 11. Bride de noix et gâchette sont encore bleuies.

Canon, côté droit daté S.1861 pour St Etienne et marqué MI pour Manufacture Impériale.

Côté gauche portant le très rare marquage C de 17,7 N, pour calibre de 17,7 rayé neuf (ce qui correspond aux fabrications tardives de 1861 et 1862). Il porte le B dans un cercle du directeur Briand, en poste de 1856 à 1862, et le F dans un cercle du contrôleur général principal Favarcq (1849 1861). Le dessous du canon et les pans comportent dans des losanges les poinçons des contrôleurs, ainsi que différents chiffres et lettres des bancs d’épreuve et de forge.

Côté contre-platine, figurent le nom du crossier, Jourjon.G.J et le macaron de réception. Encerclant les lettres MI (pour Manufacture Impériale), le macaron est daté JANVIER 1862 et porte, dans l’ordre les lettres B du directeur Briand, le S de St Etienne et le D du contrôleur. Ce même D couronné est frappé à côté du macaron. Enfin, on y retrouve le chiffre 8, également reporté sur la tranche de la platine près de la cheminée.

Toutes les garnitures sont poinçonnées R et B ou R et G dans des cercles. La baguette est poinçonnée et matriculée 328.

Ce pistolet est né à cheval sur 1861 et 1862, il n’a subi aucune transformation, ce qui est rare.

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Fusil Chassepot Mle 1866, deuxième type, calibre 11 mm, de la Manufacture d’Armes de Saint Etienne, gravé sur le côté gauche de la boîte de culasse St Etienne Mle 1866.

Toutes les pièces et le bois sont au même numéro, y compris la baguette : M 38475. A noter que la lettre M correspond bien aux numéros de série attribués à la manufacture de Saint Etienne.

Le côté droit de la boîte de culasse est marqué S 1871 et ME (pour Manufacture d’Etat). Le S correspond bien aux marquages de Saint Etienne. Côté gauche du canon figurent le poinçon B dans un cercle du Directeur Boigeol et J dans un cercle du contrôleur principal Jeuffroy.

La hausse, modèle 1874 à double feuillet, comporte encore son bronzage. Le canon est miroir.

Le bois et toutes les garnitures comportent de nombreux poinçons parfaitement lisibles. Le macaron de crosse est daté NOVEMBRE 1871, B. de Boigeol, S de St Etienne et J du contrôleur Jeuffroy. M.E sur la cheville pour Manufacture d’Etat.

N. B : Tous les marquages sont cohérents. Ce fusil est proche du neuf en parfait état de tir.

Baïonnette Chassepot Mle 1866 de la manufacture de Saint Etienne, avec son gousset, gravée au dos de la lame Mre d’Armes de St Etienne Février 1874.

Baïonnette et fourreau au même matricule FH 28261.

Coude poinçonné, côté contre-garde, des lettres T dans un ovale, G couronné dans un rectangle et M dans un cercle. Talon de la lame poinçonné M dans un ovale et M couronné dans un cercle.

Poignée en laiton à deux rivets.

VENDU

Portrait en buste de l'un des plus illustres soldats ayant servi la France sous le règne de Louis XV. Non signé, il a été réalisé d'après le célèbre portrait officiel peint par Jean-Etienne Liotard et conservé aujourd'hui au musée historique de la ville de Strasbourg. La pratique de duplication des portraits officiels des grands personnages était fréquente à l'époque dans l'entourage des grands artistes.

Le Maréchal est représenté en habit de dragon, vert à revers et parements rouges. Sa main gauche tient son bâton de Maréchal, sa main droite s'appuie sur son casque. Il porte sur la poitrine, à gauche, l'insigne de Grand-Croix de l'ordre de Saint Louis. Au fond on distingue des cavaliers "turcs" s'enfuyant.

Le cadre doré d'époque est ovale. Il fait 66 cms X 77 cms. En bas du cadre une plaque porte la mention "Le Mal de Saxe". L'oeuvre a été réentoilée, mais le châssis d'origine a été conservé.

L'ensemble est en très bon état et ne présente pas de repeint.

Le Maréchal Maurice de Saxe (1696 - 1750) : fils naturel de Frédérique-Auguste 1er, grand électeur de Saxe, futur roi de Pologne et de la Comtesse Marie-Aurore de Königsmark. Entré à l'âge de 12 ans dans la carrière militaire, il entre au service de la France en 1733 à l'occasion de la guerre de Succession de Pologne, contre son demi-frère Frédéric-Auguste II. Dix ans plus tard, pendant la guerre de Succession d'Autriche, il s'illustre dans la prise de Prague, gagne le titre de maréchal, enfin remporte la victoire décisive de Fontenoy, dans le Hainaut. Le 11 octobre 1746, sa victoire de Rocourt, près de Liège, chasse les Autrichiens des Pays-Bas. De toute sa vie, le maréchal n'aura jamais perdu une bataille et restera fidèle à Louis XV. En récompense des services rendus, il reçoit du roi le château de Chambord, où il s'adonne à une vie de plaisirs au milieu de ses nombreuses maîtresses et où il mourra.

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Belle maquette, en parfait état, de la mitrailleuse Gatling. Il s'agit d'une réalisation des années 50 utilisant des matériaux nobles correspondant à la fabrication du modèle grandeur : bois, métal, bronze.

La réalisation est extrêmement détaillée. Tout est fonctionnel : réglage de la hausse, repli du siège, roues de l'affut, poignées des coffres à munition, canons multiples rotatifs, etc

Elle dispose encore du "camenbert" amovible de chargement, qui a souvent disparu. Le canon est gravé : Gatling USA 1883. L'affut comporte une plaque de bronze gravée Hartford.Conn

Dimension : L 35 cms, l 25 cms, H 26 cms.

La mitrailleuse Gatling conçue en 1861 par l'inventeur américain Richard Jordan Gatling fut la première mitrailleuse efficace combinant fiabilité, puissance de feu et facilité d'alimentation. Le brevet fut déposé en 1862 pour une arme à plusieurs canons rotatifs, tirant initialement des cartouches en papier, puis des cartouches à étuis en laiton. Fabriquée à Hartford dans le Connecticut, elle commença à servir durant la guerre de sécession, puis dans tous les conflits de la fin du 19ème siècle.

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Sabre d'officier de hussards de la fin du règne de Louis XVI.

Garde à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit. Calotte à longue queue. Les deux pièces sont rainurées, ainsi que la longue barrette. Quillon droit. Poignée gainée de cuir filigranée de doubles torsades opposées formant  chevrons, bordées de fils simples.

Lame courbe blanche à simples pans creux, décorée de motifs floraux et de trophées.

Fourreau rainuré sur toute sa longueur avec encastrement des barrettes bordé de perles. Pas de bracelets de bélières, les pitons sont directement soudés au dos du fourreau. Dard en acier joliment découpé. Léger coup au-dessus du deuxième anneau de bélière. Ce type de fourreau est caractéristique des hussards et de la fin de règne du roi Louis XVI. 

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Mousqueton de cavalerie à tringle modèle An IX de la manufacture d'armes de Tulle. 

Platine gravée Mre Imple de Tulle, poinçonnée du C étoilé dans un ovale du contrôleur.

Le canon est daté 1812, côté gauche, dans une barrette. Côté droit il est marqué E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est gravée Mle An 9 en lettres cursives. 

Toutes les garnitures sont poinçonnées du C étoilé du contrôleur (vraisemblablement J-Baptiste Cazamajou, nommé à Tulle en 1811), y compris le bois  côté joue, où se trouve aussi un entrelac de lettres indéchiffrable.

Le macaron de crosse porte au centre les lettres EF et est daté Sbre (pour septembre) 1812. On devine le C du contrôleur. La marque de l'Inspecteur est effacée. La crosse porte aussi le nom du crossier GEL ?? près de la sous-garde.

Cette arme est en bon état. Les marquages sont homogènes. Le bois conserve son grain et sa patine d'origine. A noter simplement un léger manque de métal à la grenadière.

N.B : ce mousqueton mériterait d'être marié au pistolet Mle An 13 de la même période et de la même manufacture, proposé sur ma galerie.

VENDU

Epée de service à pied des Gardes-du-Corps du Roi, en usage de 1760 à la fin de l'ancien régime.

La garde à la française est entièrement en argent. La poignée est entièrement filigranée. Le pommeau est en forme de boule. La branche de garde est décorée de volutes. Le plateau est bordé des mêmes volutes. Poinçon de titre sur les viroles.

La lame est à section triangulaire. Elle porte les mentions "Compagnie.de.Luxembourg" sur une face, "des.Gardes.du.Corps.du.Roi" sur une autre face. La troisième face est gravée d'un trophée d'armes, des armes de France en médaillon et du soleil rayonnant symbole des Gardes du Corps. Le talon porte une fleur de lys.

L'arme est vendue sans fourreau.

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Sabre de hussards du Modèle 1777, souvent présenté comme Modèle 1786.

Garde à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit, frappée du poinçon K couronné de la manufacture de Klingenthal, en usage à partir de 1783. Quillon droit se terminant en bouton. Calotte très arrondie à longue queue. Oreillon en barrette très allongée. Poignée gainée de cuir sans filigrane.

Lame à forte flèche à un pan creux, gravée côté garde du "hussard chargeant", et côté contre-garde de la fleur de lys.

Large fourreau gainé de cuir cousu sur l'arrête interne, à deux longues garnitures de laiton. Dard en acier. Un reste de cuir de la longe, que les hussards avaient l'habitude de tendre et de torsader entre les deux anneaux de bélière, est encore présent.

Ce sabre est probablement un sabre de sous-officier comme en témoigne l'ajout du "hussard chargeant" et l'épaisseur réduite de la lame, qui explique l'absence de la mention Klingenthal au dos.

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Pistolet Modèle An XIII de la manufacture Impériale de Tulle.

Platine gravée Mre Imple de Tulle, poinçonnée du C étoilé dans un écu du contrôleur.

Le canon est daté 1813, côté gauche et poinçonné A.G dans une barrette. Côté droit il est marqué E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est gravée Mle An13 en lettres cursives.

Toutes les garnitures sont poinçonnées du C étoilé du contrôleur (vraisemblablement J-Baptiste Cazamajou, nommé à Tulle en 1811), y compris le bois près de la queue de culasse et la baguette. 

Toutes les têtes de vis comportent deux points frappés au pointeau.

Le très beau macaron de crosse porte au centre les lettres EF et est daté d'aout 1813. Il porte le A de l'inspecteur Aÿmar nommé à Tulle en 09/1811 et le C du contrôleur.

Ce pistolet est en excellent état. Les marquages sont homogènes. Le bois n'a jamais été touché et conserve une superbe patine.

N.B : il n'est pas fréquent de trouver des An XIII de la manufacture de Tulle.

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Sabre d'officier supérieur, possiblement de la Garde Impériale.

Garde à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit, quillon en boule recourbé vers le bas. Oreillons en navette gravés d'écailles. Calotte à plateau à courte queue monogrammée J P. Poignée d'ébène finement quadrillée.

Lame courbe à doubles pans creux, bleuie au tiers et décorée de motifs dorés, marquée au talon, "Coulaux Frères", côté garde, et "Manufacture Nationale du Klingenthal", côté contre-garde.

Fourreau d'acier bleui à trois garnitures dorées, décorées de frises. Dard en acier. La longue bouterolle présente une très légère pliure.

Ce sabre est dans sa dorure d'origine, présente à plus de 90 %.

N.B : un sabre rigoureusement identique (mais argenté) est présenté page 268 de l'ouvrage de Christian Blondieau "Sabres français 1680-1814", arme, comme indiqué en page 246, ayant appartenu au Lieutenant du Train d'Artillerie de la Garde Impériale Jean-Charles Godin.

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Peinture sur porcelaine d'Oscar Lahalle représentant un chasseur à pied du 23ème bataillon vers 1875, signée en bas à gauche. L'homme est en train de bourrer sa pipe. Il est en tenue de campagne d'hiver avec ceinture de flanelle et capote. Il est armé du fusil Gras et porte les distinctives vert et jonquille de la Légère. Il est coiffé du taconet Mle 1872. Au revers du carreau figure une inscription, qui semble correspondre à une dimension: "16 sur 27 1/20". 11 cms x 22 cms.

Oscar Lahalle : né à Laxou en 1833, Charles Dominique Oscar Lahalle se destine initialement à une carrière militaire et devient élève de l'école de Saint-Cyr. Officier sous le Second Empire, il participe à la campagne d'Italie (1859-1862), puis à l'expédition du Mexique en qualité de capitaine d'Etat-Major auprès du maréchal Bazaine, puis de colonel du 42ème R.I (1862-1867). Lahalle s'oriente ensuite vers une carrière artistique, comme peintre. Il se spécialise dans la représentation de scènes militaires et expose à Paris de 1868 à 1900. Il meurt à Paris en 1909.

Prix : 800 €

Aquarelle de Lucien Rousselot représentant des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale sous le Premier Empire, signée en bas à droite. Le tableau a été réencadré en Suisse et bénéficie d'un verre anti UV. L'ancien fond a été conservé et porte la mention suivante manuscrite de l'auteur : "Grenadiers à cheval de la Garde Impériale (1662), petite tenue de campagne en surtout - 1808 - à la première place Maréchal des Logis, au fond un Officier". Ce commentaire de Rousselot vaut mieux que toute description.

Lucien Rousselot (1900 - 1992): peintre et illustrateur de sujets militaires, peintre des armées. Au cours de sa carrière, il a produit une abondante iconographie traitant des uniformes portés au sein de l’armée française sur une vaste période allant du XVIème siècle à la fin du XIXème siècle. Son œuvre considérée comme majeure est la série de 106 planches uniformologiques traitant, pour plus de la moitié d’entre elles, des uniformes français portés durant le Premier Empire.

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Sabre d’un officier du 6ème hussard à garde à l’allemande, caractérisée par une calotte à large plateau débordant la poignée. Branche de garde unique arrondie joignant la croisière à angle droit et se terminant par un quillon droit. Oreillons en barrette. Poignée de bois noirci à godrons.
Lame courbe, blanche, à un pan creux et très fort contre-tranchant, gravée de trophées, du hussard chargeant et de la mention « 6ème régiment », gravée au talon côté garde « Berger, Fourbisseur, rue de la Boucherie, à Strasbourg ».
Le fourreau est constitué d’un fort fut de bois recouvert de chagrin. Il comporte quatre garnitures. Les deux bracelets de bélière sont rehaussés de riches trophées d’armes en relief. La longue bouterolle rainurée est caractéristique des armes de Berger. Le dard en acier est joliment découpé.
Ce sabre a conservé toute sa dorure. Le chagrin très fin du fourreau a un peu souffert des usures du temps. La lame n’a jamais été bleuie.

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Sabre à l’orientale en faveur chez les officiers de cavalerie légère du début du XIXème siècle.
Poignée de corne blonde en forme de crosse percée d’un trou pour le passage de la dragonne. Croisière à doubles quillons droits terminés par des sortes de glands, nœud de corps losangé décoré d’une fleurette souvent rencontrée sur les armes du Premier Empire.
Lame à forte courbure à un pan creux, dorée au talon et décorée de fleurs de lotus.
Fourreau formé d’un fut de bois recouvert de chagrin noir à trois garnitures, chape et bracelet de bélière richement sculpté de guirlandes et d’arabesques, longue bouterolle ouvragée en suite.
Ce sabre a conservé la totalité de sa dorure et sa très rare dragonne à l’orientale, formée d’un cordon de fils rouges et argent tressés, se terminant par un petit gland de fils d’argent. Il est en excellent état avec quelques légères déchirures du chagrin.

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Sabre d’officier des carabiniers du Premier Empire du deuxième type, caractérisé par le fourreau à deux anneaux de bélières nécessité par le cuirassement de 1811.
Garde à coquille ajourée en forme dite de « marguerite » ornée de la grenade des troupes d’élite. Les deux régiments de Carabiniers étaient considérés comme les grenadiers de la cavalerie. Contre-garde ajourée. Poignée gainée de cuir noir, filigranée d’une double torsade de fils de cuivre rouge formant chevrons. Calotte à courte queue. Court quillon recourbé vers le bas, monté à queue d’aronde.
Lame de Solingen légèrement courbe à doubles pans creux, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés, signée A.K, pour Abraham Knecht, au talon. Elle est dans son poli d’origine avec une tache sans piqure en son milieu.
Fourreau de cuir noir sans alèses, conservant une partie de son vernis d’origine, à trois garnitures décorées au trait.
Tout au long du consulat et de l’Empire, les Carabiniers se sont battus pour conserver les caractéristiques de leurs armes de tradition.
N.B : les carabiniers, bien qu’élite de la cavalerie, ne sont jamais entrés dans la Garde Impériale, car l’Empereur se méfiait de ces régiments de vieille formation royale, dont l’encadrement était encore composé de nobles.

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Garde à trois branches. Branche principale portant les poinçons de contrôle et le matricule 3942. Calotte à courte queue. Plateau formant quillon. Poignée gainée de cuir noir filigranée de fils de laiton torsadés.
Lame courbe à un pan creux et gouttière. Talon portant les poinçons de contrôle. Dos de la lame marqué « Mre d’Armes de Chât- Juin 1877=Cavrie Lre Mle 1822».
Fourreau en acier poli à un anneau de bélière, portant le même matricule que la garde. Cuvette à ressorts rivetés.
Ce sabre est à l’état neuf.

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Garde dorée à trois branches ornées de feuillages. Calotte à courte queue, également décorée de feuillages et portant le monogramme JR du propriétaire. Plateau formant quillon feuillagé. Poignée de bakélite filigranée de fils d’argent torsadés.
Lame courbe à un pan creux et gouttière, dans son poli d’origine. Talon portant les poinçons de contrôle. Dos de la lame marqué « Manuf d’Armes de Chat Mai 1890 –Offer de Cavrie Lre Mle 1822=Entse= A.Treuille ».
Fourreau en acier poli en parfait état à un anneau de bélière. Cuvette à ressorts rivetés.

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Revolver à broche Lefaucheux, ayant appartenu au Baron Haussmann.
Il est présenté dans son coffret nécessaire plaqué de palissandre, marqueté d'argent, et portant le monogramme GEH, pour Georges, Eugène HAUSSMANN, surmonté d'une couronne de baron.
L'intérieur est gainé de velours cramoisi portant la mention "Lefaucheux - Paris" en lettres argentées.
Le coffret est complet de son tournevis, de sa baguette de nettoyage, de sa boîte à graisse. Un des deux logements contient encore une vingtaine de cartouches à broche.
Le coffret est lui-même dans sa valisette de transport en peau de porc de couleur fauve.
Le revolver conserve son poli et l'intégralité de son bleu d'origine. La carcasse et le barillet sont élégamment gravés de filets. Il porte le numéro 6930.
Le dessus du canon porte la mention "Lefaucheux à Paris" et en lettres d'or le monogramme GEH sous couronne de baron.
La crosse est en ébène finement quadrillée.
Il s'agit d'une pièce historique, en excellent état de conservation, accompagnée de l'annonce de la vente aux enchères au cours de laquelle la succession du Baron et de la Baronne Haussmann a été liquidée, le 3 avril 1892.
Georges, Eugène HAUSSMANN (né le 1er janvier 1809, mort le 1er janvier 1891) : Il est nommé Préfet de la Seine en 1853 par l'Empereur Napoléon III avec mission de moderniser Paris. Sous sa direction la ville passe d'un état moyenâgeux à la modernité en seulement 17 ans : création de larges boulevards, d'immeubles uniformes et lumineux, de 600 kilomètres d'égouts, de 175 kilomètres de voiries, de parcs et d'espaces verts. Il fait de Paris la capitale, que le monde entier nous envie aujourd'hui.
Eugène LEFAUCHEUX (né le 14 septembre 1832, mort le 24 mars 1892 ) : célèbre armurier influencé par Samuel Colt, dont il a fait connaissance au salon de Londres. Il dépose son premier brevet le 15 avril 1854 (brevet 019380) qui donnera naissance à son fameux revolver à broche « modèle 54 ». La gloire et la reconnaissance arrivent avec la signature et la vente partielle de son brevet du 15 avril 1854 à la Marine française le 8 mai 1858.

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Très beau fusil de chasse à doubles canons juxtaposés et doubles platines à silex, signé de Claude Rey arquebusier à Bordeaux.
Canon bleuis et dorés portant la mention "Canon tordu".
Platines à chien à col de cygne finement gravées l'une gravée "Rey", l'autre "Bordeaux".
Toutes les garnitures sont en argent massif magnifiquement ciselées de trophées, de symboles cynégétiques et d'animaux.
La crosse est de noyer choisi quadrillée et sculptée.
Arme de grande qualité et d'excellente facture. Longueur 1,28 m.

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Glaive des sapeurs d'infanterie de la garde avec son baudrier et sa baïonnette.
Le glaive : Modèle 1804 de la Garde Impériale.
Poignée en forme de tête d'aigle.
Croisière rectangulaire ornée d'un mufle de lion. Doubles quillons se terminant en tête de chien.
Lame postérieure, polie, à pointe dans l'axe. Dos de la lame marqué "Coulaux & Cie Klingenthal".
Fourreau de cuir noir sans alèses à deux garnitures découpées en accolade et décorées au trait. Bouton de chape en forme de mufle de lion.
Le large baudrier :  de buffle blanchi surpiqué. Il est de la largeur spécifique aux sapeurs. Orné d'une grenade et de la tête de méduse très recherchée des connaisseurs.
La baïonnette : c'est la longue baïonnette à lame de 51,5 cm du mousqueton, dit "de gendarmerie", dont étaient équipés les sapeurs. Elle est issue de la Manufacture de Klingenthal dans un état proche du neuf.
Talon portant le poinçon B dans un cercle de J.A Bisch contrôleur de 2° classe à Klingenthal de 02/1809 à 08/1824, ainsi que les marques des forgeurs (cercle, B, 12).
Face gauche du coude portant le poinçon K couronné dans un ovale de J.I Krantz, inspecteur à Klingenthal, nommé directeur de 03/1812 à 08/1814, ainsi qu’un autre poinçon illisible et numérotée 81. Intérieur du coude portant la marque A.
Fourreau de la Garde Impériale en cuir noir avec chape à bouton et bouterolle de laiton.
Ensemble rare en excellent état.

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Mousqueton de Cavalerie Modèle An IX du premier type de la manufacture de Maubeuge, caractérisé par la batterie à retroussis, la sous-garde entièrement en laiton et les battants de bretelle sans rosette.
Platine marquée Maubeuge Mafre Nale en lettres cursives, poinçon M de May Louis-François, contrôleur à Maubeuge de 1793 à 1808.
Queue de culasse marquée M an 9 en lettres cursives.
Canon : pan gauche daté X pour an X et poinçonné du M du contrôleur May.
Toutes les garnitures poinçonnées du M de May y compris la baguette.
Bois : macaron de crosse daté F AN X, pour Fructidor ou Frimaire an X, cheville R.F, portant les initiales St M de Saint Martin de Tuffet inspecteur de 1802 à 1803 et M du contrôleur May.
Ce mousqueton du 1er type est rare, surtout dans cet état, car remplacé dès l’an XI.

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Sabre d'officier de hussards à "garde perlée", caractéristique de la mode chez les officiers de cette arme à la fin du XVIIIème siècle.
Garde à une branche garnie de "perles" joignant la croisière à angle droit. Oreillons en barrette encastrés dans le fourreau. Quillon droit. Calotte à longue queue décorée au trait. Poignée recouverte de cuir noir filigranée d'une double torsade de fils d'argent.
Lame courbe à un pan creux dans son poli glace d'origine, bleuie au tiers et joliment décorée d'arabesques dorées.
Fourreau entièrement de laiton rehaussé de fines gravures de trophées et de feuillages sur toute la longueur. Dard en acier.

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Sabre de cuirassiers modèle An XIII.
Lame, à l'état neuf, droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos, marquée AP pour Ateliers de Paris et poinçonnée au faisceau de licteur.
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Calotte à courte queue portant sur le dessus, le poinçon B étoilé dans un cartouche du second contrôleur Philippe Bick revenu de Tulle à Versailles en décembre 1813. Dessous du plateau portant de nombreuses marques des monteurs.
La branche principale de garde porte la barrette de Versailles et le poinçon C étoilé dans un ovale de Vivien de Chateaubrun, inspecteur à Versailles de 07/1813 à 12/1813.
Poignée gainée de cuir noir, filigranée de laiton torsadé.
Très fort fourreau à deux anneaux de bélières se terminant par un dard en forme de lyre.
Témoignage d'une sombre époque : ce sabre peut être daté très précisément de décembre 1813. La présence d'une lame fabriquée bien antérieurement (mais à l'état neuf) peut s'expliquer par la pénurie d'armes. La seconde moitié du mois de décembre 1813 marque l’entrée de 230 000 hommes des troupes coalisées sur le territoire français. L'alsace et Klingenthal, où sont traditionnellement forgées les lames est occupée.

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Paire de petits pistolets à l'écossaise de Boutet et Fils à Versailles.
Coffres finement gravés de différents volatiles sur les côtés. Le dessous des coffres, formant sous-garde, est décoré d'urnes et de feuillages Les sous-gardes sont numérotée 333. Chiens à col de cygne. Bouton de sécurité sur le dessus.
Canons ronds décorés de guirlandes de feuillages, gravés "Boutet et Fils Versailles" en lettres cursives. L'un des pistolets est numéroté 1, l'autre 2.
Crosses en ébène, finement quadrillés, à calotte plate, ce qui est rare.
Compte-tenu du marquage, cette paire peut être datée des environs de 1810.
Nicolas Noël BOUTET (1761-1833) : arquebusier du Roy, puis Directeur de la Manufacture de Versailles, de l'An II à 1818. Il produisait des armes blanches et à feu, surtout celles de récompense, d'honneur et de grand luxe. Il acquit une immense renommée internationale pour la qualité d'exécution et l'originalité de sa production. Il ouvrit à Paris un dépôt de la Manufacture, au 1236 rue de la Loi (rue de Richelieu) en l'an XI, puis au 87 rue de Richelieu en 1807. Il essuya de graves revers financiers à la Restauration, et il se retrouva arquebusier privé, au 23 rue des Filles Saint-Thomas, de 1823 à 1831. Il eut un fils, Pierre Nicolas (1786-1816), qui fut brièvement associé à son activité ; c'est pourquoi des armes de l'entreprise Boutet portent la signature BOUTET & FILS.

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Sabre d'officier de cavalerie légère pouvant être daté du début de l'empire.
Garde à une branche arrondie, perlée et fendue pour le passage de la dragonne. Oreillon en forme d'écu sur base rectangulaire. Quillon rainuré en pavillon de trompette. Calotte plate à courte queue. Poignée en bois noirci finement quadrillée.
Intéressante lame caractéristique de la période.
Côté garde, elle est gravée de la mention "Terreur des Albions", surmontée de l'aigle impériale dans un ovale, comme aux sabres de combat des officiers de chasseurs à cheval.
Côté contre-garde, elle porte la mention "Vainqueur à Austerlitz", surmontée d'un ange, dans un ovale, embouchant la trompette de la renommée.
Fourreau de laiton uni. Dard en acier.
La lame est certes piquée, mais les gravures sont nettes et profondes et conservent des traces de dorure.

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Statuette en bronze à patine médaille du Général Bonaparte sous la révolution, la main droite glissée dans le gilet, la main gauche tenant des gants.
Elle repose sur un socle en marbre blond. La terrasse est signée V Rivière.
​​​​​​​Hauteur : 21cms, 24cms avec le socle..
V. Rivière : sculpteur fin XIXème, début XXème.

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Couteau de Ceylan dit Piha Katea en argent et or avec son batardeau.

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Bronze à patine médaille représentant Napoléon 1er monté sur un cheval arabe.
L'Empereur est en tenue de Colonel des chasseurs à cheval de la Garde Impériale, coiffé de son célèbre chapeau et vêtu de son manteau, tel qu'il avait l'habitude de s'habiller en campagne. Il tient une longue vue dans sa main gauche et les rênes du cheval dans sa main droite.
Il est monté sur un petit cheval arabe comme il les appréciait (Napoléon n'était pas un grand cavalier et montait des petits chevaux très doux de caractère).
La terrasse est fixée sur un socle de bois brun.
Ce bronze, non signé, est intéressant de par une grande précision dans les détails et le mouvement qu'il exprime.

H 38 cms, L 36 cms

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Buste en bronze à patine brune sur piédouche, représentant l'Empereur Napoléon 1er en tenue de Colonel des chasseurs à cheval de la Garde Impériale, coiffé de son célèbre chapeau et revêtu de son non moins célèbre manteau.
Le piédouche est fixé sur un socle de marbre jaune. Il porte au-dessous la signature de Chaudet.
CHAUDET, Antoine, Denis : né le 3 mars 1763 à Paris, mort le 19 avril 1810 à Paris. Premier prix de Rome de sculpture, membre de l'institut, professeur à l'école des Beaux Arts, célèbre, entre autres, pour plusieurs de ses sculptures de Napoléon 1er.

H 38 cms

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Possibilité d'acquérir en lot les trois types de carabines de Versailles, dont la rarissime carabine Modèle 1793 attribuée à la marine.

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Exceptionnelle carabine de Versailles Modèle 1793, affectée à la marine, comme en atteste l'ancre surmontée d'un bonnet phrygien frappée sur la crosse.
N.B : la marine avait été équipée de telles armes, qui permettaient à des tireurs d'élite postés dans les hunes d'ajuster avec précision les officiers des vaisseaux ennemis.
Lourd canon à pans sur toute la longueur, légèrement tromblonné à la bouche, à fortes rayures, portant le poinçon de l’inspecteur de la quatrième division, R4 surmonté d’un bonnet phrygien, dans un ovale.
Platine à corps plat frappée MANUFre A VERSAILLES., et portant le poinçon B N1 entouré de feuillage dans un ovale de Pierre Bouny.
Selon Boudriot ces marquages de platine sont ceux de l'An 7.
Monture de noyer blond de qualité, sans autre marquage que l'ancre de marine.
Bretelle d'origine à boucle de forme primitive, sans ardillon.

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Carabine de Versailles Modèle An XII pour l'Infanterie.
Lourd canon à pans sur toute la longueur, légèrement tromblonné à la bouche, à fortes rayures, poinçonné GG du réviseur Georges Godmas, qui quitte Versailles en mai 1812, J dans un ovale de l'inspecteur Jacquesson et poinçon révolutionnaire de l'inspecteur de la nième division.
La platine est frappée "Mre Imple de Versailles" en lettres capitales et porte le poinçon N dans un écu de Niçaise.
Toutes les garnitures sont poinçonnées du D en cursive de Deschaseaux.
Côté contre-platine la crosse porte, sous la joue, les initiales J.D de Jean Baptiste Deschaseaux et le macaron de crosse daté de Février 1812, avec les initiales du contrôleur Deschaseaux et de l'inspecteur Jacquesson.
Toujours côté contre-platine, cette crosse a été décorée d'émouvants porte-bonheurs : trois trèfles et un branchage.
Cette arme est en parfait état, elle présente une belle patine et tous les marquages sont homogènes.
A noter que le canon forgé sous l'ère révolutionnaire a été monté et réceptionné début 1812 par Godmas et Jacquesson, ce qui était relativement fréquent.

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Carabine de Versailles de Cavalerie Modèle 1793 de la manufacture de Versailles.
Platine à corps plat, marquée Mafre à Versailles en lettres cursives.
Poinçon de l’inspecteur de la deuxième division à l’arrière de la platine : B2 surmonté d’un bonnet phrygien dans un ovale, vraisemblablement Daniel Bouissavy, selon Boudriot. 
Fort et court canon à pans sur toute la longueur, légèrement tromblonné à la bouche, portant le poinçon de l’inspecteur de la quatrième division : R4 surmonté d’un bonnet phrygien dans un ovale.
Monture de noyer rouge. Crosse frappée d'un V
Compte-tenu des poinçons, cette arme peut être datée de l ’an III ou de l’an IV (soit 1795 ou 1796).

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Pistolet-carabine de vènerie des chasses impériales de Napoléon III. Système à broche.
Crosse squelette amovible gainée de cuir ajustée à la poignée du pistolet au moyen d'une bague tournante décorée d'une frise.
Platines arrière bronzées gris, finement gravées de feuillages et signées "Devisme à Paris".
Culasse, chiens, clé de verrouillage et calotte également bronzés gris et décorés de feuillages.
Pontet décoré à l'or du N couronné impérial sur fond noir.
Doubles canons rayés juxtaposés, joliment bronzés et flammés à la sanguine. Bascule à clé. Dérive du guidon ajustable.
Table gravée "Devisme, 36 boulevart des Italiens à Paris".
Crosse en noyer choisi finement quadrillée.
Le jeu des différentes mises en couleur du métal (rouge, gris, noir) est du plus bel effet.
On peut penser que cette arme de très grande qualité de fabrication fut une arme de présent ou plus vraisemblablement affectée aux chasses impériales.
Devisme : né le 9 juillet 1806 à Paris, mort à Argenteuil le 30 avril 1873, Louis-François Devisme fait son apprentissage dans l'arquebuserie chez un ancien ouvrier de Nicolas Boutet, J-Louis Dedoudert. En 1830, Deboudert laisse la succession de son magasin à Devisme, qui se spécialise dans l'arme de chasse et les coffrets de pistolets de grande qualité de finition. D'abord installé 14, rue du Helder, il s'établira en 1850 au 36, bvd des Italiens.

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Pistolet de marine Modèle 1779 du deuxième type (platine non "rognée").
Platine marquée "M Rle de Tulle", pour Manufacture Royale de Tulle.
Canon rond marqué 83 au tonnerre, pour 1783.
Crosse en noyer foncé.
Crochet de ceinture côté contre-platine.
Toutes les garnitures sont poinçonnées du R couronné du contrôleur Rouillard.

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Sabre de cuirassiers modèle An XIII (branches de garde touchant la calotte).
Lame droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos poinçonnée du L dans un cercle de F.L Lobstein, réviseur à Klingenthal de 06/1804 à 03/1829, du B dans un cercle de J.G Bick, contrôleur de 02/1809 à 07/1819, ainsi que du P étoilé dans un cercle de Jean Pache, inspecteur de juin 1811 à décembre 1811.
Lame gravée au dos Mfture Imple du Klingenthal juin 1811.
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Calotte à courte queue portant le poinçon F de J B Lefebvre, contrôleur à Versailles de 01/1811 à 12/1813. Dessous du plateau portant de nombreuses marques des monteurs.
Dessus du plateau frappé de la barrette de Versailles, poinçonné du J de J-B Jacquesson inspecteur à Versailles à partir de novembre 1809 et du F de J B Lefebvre.
Poignée gainée de cuir noir, filigrané de laiton torsadé.
Fort fourreau à deux anneaux de bélières se terminant par un dard en forme de lyre.
P.S : pour mémoire, la moitié des lames forgées à Klingenthal était montée sur place, l'autre moitié était expédiée à Versailles.

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Rarissime sabre de combat d'Officier des Chasseurs à Cheval de la Garde Impériale du Premier Empire. 

Garde à trois branches à la chasseur, poinçonnée de DUC. Calotte à longue queue. Quillon à enroulement recourbé vers le bas. Le tout bordé de filets. Poignée de bois recouverte de cuir noir sans filigrane. 

Lame d'acier poli glace, bleuie au tiers et décorée, sur chaque face, de trophées d'armes, d'un soleil et de l'aigle couronnée dans un ovale caractéristique de ce modèle. Dos de la lame arrondi gravé, "Chasseur à Cheval de la Garde Impériale".

Fourreau d'acier poli à deux larges bracelets de bélière de laiton bordés d'une forte moulure.

Les exemplaires connus de ce type de sabre se comptent sur les doigts d'une main.

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Aquarelle gouachée sous verre de Georges Scott (1873 - 1943) représentant un officier de cavalerie du Premier Empire (probablement de cuirassiers), en tenue de ville, cape jetée sur l'épaule, décoré de la légion d'honneur du premier type.
Elle porte, en haut à droite, une dédicace : "Pour mon cher ami Villiers affectueusement".
Elle est signée Georges Scott - 1934.
Encadrement baguette en bois fruitier (21 x 13 cms).
Georges Scott ou Scott de Plagnolle (de son nom complet Georges Bertin Scott de Plagnolle), né le 10 juin 1873 à Paris, et mort le 14 janvier 1943, est un peintre et illustrateur français. Il est connu notamment pour ses dessins de la Première Guerre mondiale publiés dans L'Illustration

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Luxueuse épée d'officier général.
Garde à une branche ciselée de feuillages. Calotte décorée de volutes, ornée d'une femme tenant un rameau d'olivier, guidant un cheval fougueux, symbole de la pacification.
Plaquettes de nacre, portant le buste de la déesse Hathor, mère de tous les Dieux et déesse de la fertilité.
La virole est décorée de feuilles d'acanthe.
Le plateau représente, entre deux palmiers, un lion et une lionne veillant sur deux lionceaux, symbole de la famille, de la protection et de la puissance. Le lion, roi des animaux est aussi le symbole du général toujours victorieux.
Les deux extrémités du plateau comportent des médaillons ornés du visage de l'Empereur représenté à l'antique.
La lame à section losangée est bleuie au tiers et décorée de feuillages dorés.
Le fourreau de cuir noirci est à deux garnitures. La chape ciselée de toiles d'araignée comporte une bouton sculpté d'une abeille, symbole impérial du travail et de l'obéissance au souverain. La bouterolle est ciselée de feuillages.
Cette épée a conservé la totalité de sa superbe dorure.

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Canons "rubans" octogonaux, légèrement tromblonnés à la bouche, bronzés gris.
Calibre 18 mm à 48 rayures "cheveux".
Ils sont datés "1847" sur le pan droit et gravés "MR" pour Manufacture Royale. Ils comportent les poinçons L et D des contrôleurs et réviseurs sur le pan gauche et le poinçon couronné de l'inspecteur au pied de la cheminée.
Platines arrière jaspées, signées « Mre Rle de Châtellerault ». Chien à percussion jaspé.
Crosses en noyer à fût court finement quadrillées et poinçonnées d'un D.
Toutes les garnitures sont en acier jaspé.
Les calottes à anneau se dévissent pour donner accès à un logement permettant de conserver cheminée de réserve et dosette (absente).
Baguette en acier avec tête en laiton.
Ces armes sont proches du neuf.

Prix : 3000 €

Sabre d'Officier des Grenadiers à Pied de la Garde Impériale. 

Garde à une branche en bronze, ciselée de fleurons, oreillon extérieur orné du profil de Napoléon 1er en argent, fusée entièrement filigranée d’argent.

Lame à dos rond à un pan creux et gorge latérale, gravée, bleuie et dorée sur la moitié de sa longueur, marquée sur une face « Grenadiers à Pied » dans un cartouche surmonté d’une aigle d’étendard couronnée et sur l'autre face "Garde Impériale" dans un cartouche également surmonté de l'aigle. Elle est signée au talon « Duc fourbisseur de la Garde Impériale rue St Honoré en face de celle de la Loi n°251 à Paris » et sur le dos Klingenthal.

Le fourreau est de cuir verni noir à deux garnitures de laiton doré décorées au trait.

Ce sabre a perdu le bleu de sa lame, mais conserve des traces de dorure dans le fond des gravures, qui restent bien nettes. Des traces de dorure demeurent également sur les garnitures du fourreau. Il porte sur la chape un piton de bélière ajouté par son propriétaire pour un usage, qui lui était propre.

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Sabre de Dragons Mle An XIII (branches de garde touchant la calotte).

Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Quillon comportant les poinçons de Versailles : le poinçon AC entrelacés, d'Antoine Chapelle, Inspecteur de 02/1805 à 07/1809, le poinçon JD de J.B Deschaseaux, Contrôleur, et le poinçon JC de Jean Cazamajou, Réviseur de 1803 à 08/1806. La calotte porte un poinçon illisible. Le dessous du plateau est frappé de la lettre J.

Lame marquée au dos "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon B entouré de points de l'Inspecteur Simon de Baumaretz, en poste à Klingenthal de septembre 1803 à mai 1807 et le poinçon de J-Jacques Mouton, (la grosse roue surmontant le M), Contrôleur de 1ère classe de juillet 1798 à février 1809.

Le fourreau est de cuir noir verni sans alèses à trois garnitures de laiton découpées en accolade. La bouterolle comporte le petit dard sphérique en acier conforme au modèle An XI - An XIII.

N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806. La fabrication de ce sabre peut donc être datée de février 1806 à août 1806.

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Sabre de sous-officier de hussards An IV de fabrication révolutionnaire.
Garde en laiton à la hongroise. Poignée recouverte de cuir, filigranée de laiton torsadé en chevrons. La branche de garde est frappée du poinçon au coq et le dessus du quillon ne porte pas le nom d'un fourbisseur privé contrairement à l'habitude, car issue de Klingenthal.
Lame à pan creux et forte flèche, poinçonnée du faisceau de licteur et du B au bonnet phrygien de F.Bisch utilisé de 1792 à 1798. Côté garde la lame est gravée en grandes lettres cursives "Repe" pour République et côté contre-garde "Franse" pour Française. Le dos de la lame est gravé KLINGENTHAL en fortes lettres capitales.
Le poinçon au coq et le faisceau de licteur ont été utilisés par l'administration de la guerre de 1793 à 1799.
Fourreau à fut de bois recouvert de cuir à deux grandes garnitures de laiton, dard en fer. Une petite pièce de cuir a été collée sur une partie de la couture.

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Casque des Gardes-du-Corps du Roi, premier modèle, de la compagnie de Luxembourg.
Bombe de cuir verni noir, constituée de deux demi-coques cousues ensemble, habillée de nombreux éléments de cuivre estampé plaqué d'argent.
A l'avant elle comporte une plaque représentant le visage du soleil rayonnant entouré des deux L royaux entrelacés, surmontant la devise des Gardes-du-Corps dans un ruban : "Nec pluribus impar".
Les côtés sont décorés de deux palmes de cuivre argenté.
L'arrière est souligné d'un bandeau décoré d'une guirlande de feuillages.
La visière, cerclée d'un jonc argenté, est de cuir noir et le dessous est ciré vert. La nuquière de cuir noir également n'est pas cerclée
Les jugulaires sont de cuir souple recouvert de dix-huit rangs d'écailles bombées au bords ciselés. Les rosaces de grand diamètre représentent le soleil rayonnant. Les deux jugulaires s'attachent entre elles sous le menton au moyen de cordons terminés par des floches argentées.
Le très haut cimier est composé de deux ailerons richement ciselés de sortes de plumes. Le masque représente une corolle surmontée de plumes ciselées. Ce cimier est recouvert d'une chenille de crin noir.
Le porte plumet de forme trapézoïdale est à section carrée. Il est attaché à la bombe par deux fils d'argent.
Le plumet est de plumes de vautour blanches teintées à la base à la couleur de la compagnie, en l'occurrence rouge pour la Compagnie de Luxembourg. La base du plumet est théoriquement garnie d'une tulipe, absente sur l'exemplaire présenté (une reproduction de qualité peut-être fournie).
Ce casque est en excellent état. Le bandeau intérieur en cuir est présent. Seule manque la coiffe de soie.

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Epoque : 1er Empire

Magnifique sabre d'Officier Général.

Garde à une branche sculptée de trophées. Calotte en forme de mufle de lion. Poignée en véritable ébène finement quadrillée. Quillon en forme de tête de loup. Oreillons décorés d'une tête de Minerve.

La lame, entièrement damassée, est sculptée et dorée au talon. Elle se termine en langue de carpe.

Le fourreau est de cuir à deux garnitures. Celles-ci sont entièrement ciselées d'écailles et de symboles de commandement.

Il s'agit d'une arme de grand luxe, qui a conservé l'intégralité de sa dorure. Elle est dans un état de fraîcheur remarquable.

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Monture de laiton en deux parties : l'une constituant la poignée à godrons, l'autre la branche de garde simple à demi-oreillons se terminant par un quillon en trèfle. Le pommeau est en forme de casque stylisé.
La lame est plate à dos plat, légèrement courbe, d'une longueur de 595 mms. Les plats sont gravés d'une grenade sur chaque face et de la mention "GRENADIER", côté contre-garde, et des deux L entrelacés, côté garde. Le dos de la lame est gravé "Mture Rle d'Alsace".
La lame et la branche de garde sont poinçonnés du J couronné de l'Inspecteur de Juchereau en poste de 1787 à 1789 et du B couronné du contrôleur François, Antoine Bisch, en fonction à partir de juillet 1783.
Le fourreau est en cuir noirci sans alaise, à deux garnitures de laiton. La chape, fendue horizontalement comporte une languette de cuir à boutonnière servant à fixer l'arme au baudrier. La bouterolle est à bouton.
Arme rare dans cet état, dont la fabrication peut être datée de 1787 à 1789.

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Magnifique paire de pistolets de tir à percussion dans son coffret nécessaire, garni de velours vert gaufré, complet de tous ses accessoires.
Canons bleuis, décorés de feuillages aux deux extrémités et signés "PIRMET à Paris".
Remarquable travail de gravure des platines, des chiens, des canons et des crosses. Les platines sont également signées "Pirmet à Paris".
Le coffret de palissandre porte un écu en laiton sans attribution. L'intérieur du couvercle reprend en lettres d'or la mention "Pirmet, 15 allée d'Antin, à Paris".
Cet ensemble est dans un état de conservation remarquable proche du neuf.

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Bronze à patine brune représentant Napoléon 1er vers la fin de l'Empire.
Il est dans une attitude caractéristique, mains derrière le dos.
La silhouette est remarquable de vérité.
La terrasse carrée est marquée à l'arrière PRADIER.
James Pradier :pseudonyme de Jean-Jacques Pradier, né à Genève le 23 mai 1790 et mort à Bougival le 4 juin 1852, est un sculpteur et peintre français de Genève, d’origine suisse d'après d'autres sources. Il fut considéré comme l'un des plus grands sculpteurs de son époque, jusqu'à sa mort sous le Second Empire. Ses œuvres ont connu une grande postérité.

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Bronze à patine brune, représentant un grenadier à pied de la Garde Impériale du Second Empire, en grande tenue, au "Présentez armes".
La terrasse arrondie est marquée E.FREMIET.
Cette oeuvre est remarquable de précision uniformologique et de réalisme.
Elle est en parfait état. A noter que la baïonnette n'est pas abimée, ce qui malheureusement est souvent le cas sur ce genre de représentation.
Emmanuel Fremiet :sculpteur né à Montrouge le 6 décembre 1824, mort à Paris le 10 septembre 1910, auteur d'oeuvres célèbres, dont la plus fameuse, peut-être, est le St Michel terrassant le dragon du Mont Saint Michel.

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Figurine en porcelaine représentant un Capitaine des Mameluks de la Garde Impériale.
Il s'agit d'une édition spéciale, qui se distingue par le réalisme des détails et des matériaux utilsés.
Les pistolets retenus par une cordelette dorée peuvent être sortis du kobourg en cuir vert galonné d'or.
La ceinture est de tissu rayé.
La giberne et la banderole de giberne sont en cuir vert également rehaussés d'or.
Le sabre est parfaitement représenté et le fourreau est recouvert de galuchat gris. Il est suspendu par des cordons de laine multicolore tressée.
La terrasse porte, à l'arrière, la mention "Mameluk de la Garde Capitaine 1813".

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Superbe dague de chasse, d'époque Napoléon III, finement gravée de motifs floraux et de feuillages.
La poignée est en ivoire, le pommeau est en forme de couronne comtale. La croisière est à deux quillons droits légèrement évasés. Elle surmonte un plateau portant un ecusson vierge d'attribution.
La lame à triple gouttière est gravée de perles et de fleurs. Elle porte au talon la mention "Perrin à Paris".
Le fourreau bleui est gravé à ses deux extrémités des mêmes motifs floraux. Il est également signé "Perrin à Paris".

Perrin : célèbre arquebusier tenant boutique 51, rue Laffitte à Paris.

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Petit couteau de Laguiole miniature. Il s'agit probablement d'un travail de maîtrise.
Le métal a la patine de son âge. Le manche est en ivoire. Les rivets sont en laiton.
La lame est signée ESTIVAL.
Il est tout à fait conforme au modèle de tradition.

PRIX : 550 €

Sabre de luxe d'un officier supérieur.
Garde dorée à une branche en arc de cercle. Poignée en ivoire finement quadrillée. Branche de garde décorée de feuillages et de fleurettes. Quillon recourbé en bouton. Calotte à courte queue en forme de tête de lion. Oreillon en écu orné d'une palmette.
Lame courbe à un pan creux, bleuie au tiers et réhaussée de motifs floraux dorés.
Fourreau de laiton doré, bordé de frises, orné de trois magnifiques cabochons sculptés "au repoussé", figurant des trophées d'armes. Bracelets de bélière également décorés de frises en suite.

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Elégante épée d'officier général (ou d'Etat Major), possiblement de marine.
Fine poignée à plaquettes de nacre bordées de guirlandes de feuilles de chêne et de laurier. Pommeau à côtes de melons, orné de feuilles d'acanthe et des foudres de commandement.
Branche de garde en arc de cercle, joignant le pommeau par une coquille Saint Jacques. La branche de croisiere est ornée, vers l'avant, d'un muffle animal et se termine, vers l'arrière, en forme de fourche à double quillon fleuri. La virole est gravée de feuilles de chêne. Le plateau de garde est décoré de trophées d'arme.
Lame, sans piqures, à section losangique, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés.
Fourreau de cuir à deux garnitures. La chape est gravée d'une double frise à losanges et d'une toile d'araignée. Le bouton de chape est en forme de casque. La bouterolle est decorée en suite.
Cette épée reprend tous les symboles du haut commandement : feuilles de chêne, foudres de commandement, casque, toile d'araignée.
La présence de la coquille Saint Jacques sur la branche de garde peut symboliser l'appartenance à la marine.
Cette arme a conservé 95% de sa dorure d'origine.

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Sabre d’officier de cavalerie légère à la chasseur.
Poignée recouverte de basane avec filigrane de fils de cuivre rouge torsadé.
Lame bleuie et dorée au tiers, gravée à partir du talon de divers trophées et guirlandes, signée dans un cartouche, côté garde « Coulaux frères » et côté contre-garde « Manufacture de Klingenthal ». Des deux côtés de la lame figure l’aigle impériale (Le décor de cette lame est en tout point identique à la lame du sabre figurant p 283 du livre « Sabres français » de Christian Blondieau).
Le fourreau comporte une découpe d’encastrement des oreillons. Les bracelets et les pitons de bélières à facettes sont du type An IX. La chape, côté contre-garde, est signée « Manuf imp Boutet Versailles », ce qui en fait une pièce de prestige.
NB : Ce sabre de combat, compte tenu de la qualité de la lame, de la signature de Boutet et de la présence des aigles impériales, peut être attribué à un officier de la Garde Impériale. L’allure générale est dans le goût des officiers des Gardes d’Honneur (voir Tradition Magazine N° 145, voir aussi ancienne collection Pierre-Maxime Glain, première vente à Angers 1981 n° 160 du catalogue).

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Magnifique sabre d’officier supérieur de cavalerie légère à la chasseur.
Poignée recouverte de basane avec filigrane de fils d’argent torsadés, garde à trois branches ayant conservé sa dorure.
Magnifique lame dorée au tiers et finement gravée à l’eau forte, à partir du talon, de guirlandes et de divers trophées caractéristiques des hussards, signée dans un cartouche, côté garde « Klingenthal » et côté contre-garde « Coulaux frères ». Sur chaque côté de la lame figure une scène de bataille. Coté garde une charge de hussards contre un parti d’infanterie russe. Côté contre-garde une charge de hussards menée par un officier supérieur en chapeau contre un parti de cavalerie. Ces scènes rappellent probablement les faits d’armes du propriétaire et sont probablement de la main de Bisch graveur de la manufacture de Klingenthal
Côté garde figure le blason des Dursus de Courcy surmonté d’une couronne de marquis : d’or à trois pies grièches au naturel, accompagnées d’un soleil de gueules posé en abîme. Le blason est adossé à des lions.
Sur la branche de garde, côté contre-garde, figure le monogramme du propriétaire, J A D, entrelacés, probablement Jacques, Philippe, Auguste Dursus de Courcy, dit le Chevalier Dursus.
Les bracelets et les pitons de bélières à facettes du fourreau en fer sont du type An IX.
Cette arme a conservé 95% de sa dorure.
Jacques, Philippe, Auguste Dursus, marquis de Courcy : né à Emondeville, circonscription de Valognes, le 25 avril 1758. Sous-Lieutenant au Régiment de Soissonnais en 1774. Campagne d'Amérique sous les ordres de Rochambeau. Blessé au siège d'York. Quitte l'armée de terre pour la marine en 1783, puis revient au Régiment de Soissonnais en 1784 avec le grade de Capitaine. Emigre et rejoint l'armée de Condé en 1792. Passe en Angleterre, puis à Saint Petersbourg, en Russie, où il devient précepteur des enfants de Condoidi. Rentre en France en 1802 et participe aux campagnes de l'Empire chez les Hussards. Fait chevalier de l'ordre de Saint Louis à la première Restauration. Se retire dans ses terres à Valognes, où il meurt le 3 janvier 1828. Il inspira à Jules Barbey d'Aurévilly le personnage du Chevalier Rifus dans son roman "Le chevalier des Touches".

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Buste en biscuit sur piédouche bleu nuit liseré d'or de Bonaparte. Il porte au dos la mention "Bonaparte 1er Consul 1801" et est signé "Cartellier à Sèvres".
Sous le piédouche figure le timbre rouge de la Manufacture Impériale de Sèvres.
Les objets de ce type datant de la période impériale sont très recherchés pour leur qualité et leur rareté. Celui-ci est en parfait état.
Pierre Cartellier (1757 - 1831) : orfèvre et sculpteur français. Membre de l'Institut. Professeur à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Auteur, entre autres, de bas-reliefs de l'arc de triomphe du Carrousel.

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Sabre de Gendarmerie d’Armée, dit Mle An IX, en fait, un modèle faisant l’objet de commandes commerciales privées, ce qui explique que cette arme ne soit pas réceptionnée réglementairement.
Fourreau de fer avec bracelets de bélières plats, décorés au trait. Dard à ergot typique des sabres de Gendarmerie d’Armée.
Lame droite de 97 cm de long, plate et à dos du modèle de l’An IX, sans marquage.
Forte monture de fer à plateau marqué « 1.R…G 68 .». Poignée de bois gainée de cuir et filigranée de cuivre rouge. Fer et cuivre rouge sont typiques des traditions de l’ancienne Maréchaussée de France.
P.S : ce sabre est très rare (voir article de M Pétard dans Tradition Magazine N° 98), beaucoup ont été transformés. La Gendarmerie d’Armée, ancêtre de la Prévôté, était constituée d’hommes détachés à l’armée par les légions de gendarmerie départementale. 

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