Spectaculaire pistolet de grand luxe de fabrication anglaise pour l'Orient.

Platine à sécurité gravée et incrustée d'or à motifs de feuillages et de trophées, signée H.JAMES. Chien à col de cygne. Bassinet à pare-étincelles et fond doré. Batterie à retroussis. Ressort de batterie à rouleau.

Canon à deux registres à pans, puis rond. Profusément damasquiné d'argent à décors de fleurs et de trophées, arborant le croissant, pour la première partie, puis à motif de ruban fleuri. Grain de mire doré.

Monture de noyer foncé, à fût long, magnifiquement damasquinée de fils d'argent et incrustée de plaques d'argent gravées. Pièce de pouce dorée. Monture de canon à clavettes. Calotte à longues oreilles, contre-platine et pontet (épousant à son extrémité la forme du croissant) en bronze doré sculpté de trophées. Baguette en fanon de baleine à embout d'argent.

Longueur 55,5 cm

Cette arme peut être datée de la fin de l'Empire. Elle est en parfait état.

Prix : 15000 €

 

 

Epée de dignitaire du 2nd Empire, probablement de Sénateur.
Garde en bronze doré. Fusée à facettes recouvertes de nacre cloisonnées entre elles par de fines baguette de laiton doré. Noeud de corps représentant un serpent s'enroulant autour d'un miroir. Plateau ajouré finement ciselé d'un aigle aux ailes déployées entouré des branches de chêne et de laurier, tenant dans ses serres un parchemin. Toute la symbolique de la gloire, de la force et de la loi est ainsi réunie. Branche de garde sculptée de décors floraux. Quillon recourbé vers le bas. Pommeau boulé surmonté d'un bouton en forme d'urne.
Lame triangulée gravée a l'acide de draperies et de volutes. La face interne porte le nom du fourbisseur dans un cartouche : "Dupetitbosq Frères Palais-Royal Paris".
Fourreau de cuir vert à deux garnitures ciselées et dorées.
Cette épée a conservé l'intégralité de sa dorure. Le travail de fonte et de ciselure est d'une finesse tout à fait exceptionnelle.

VENDU

 

Elégant poignard d'officier de marine, caractéristique de l'arme.

Poignée d'ébène quadrillée portant un médaillon en son centre et sertie de cordons de laiton doré sur ses quatre angles. Calotte bombée torsadée. Virole plate. Quillons droits symétriques se terminant en forme de trèfles feuillagés. Calotte et quillon avant reliés par une chaînette. Couvre chape.

Lame polie de Solingen, bleuie et décorée à l'or de motifs floraux.

Fourreau de cuir noir sans alèses à deux garnitures décorées au trait. Chape à bouton.

Ce poignard est en parfait état. Il a conservé plus de 90 % de sa dorure. Il peut être daté du premier Empire.

Longueur : 52 cm.

VENDU

Elégant sabre à godrons d'officier de hussards, caractéristique de la mode en vogue chez les officiers fortunés de l'arme vers la fin de l'ancien régime (1770 - 1780).

Garde à la hongroise. Branche de garde courbe, rainurée, joignant la croisière à angle droit. Oreillons losangés. Quillon recourbé vers le bas. Fusée de cuir noir sans filigrane. Calotte à longue queue rainurée clouée à la fusée.

Lame à très forte flèche portant un étroit pan creux sur les deux tiers de sa longueur. Elle est bleuie et porte sur chaque face tous les symboles rehaussés d'or chers aux hussards. Sur les deux faces de la lame on retrouve l'étoile à huit branches, le croissant de lune, des signes cabalistiques, des semis d'étoiles, des trophées d'armes, le soleil rayonnant et la tête de Turc.

Le large fourreau de cuir brun comporte trois grandes garnitures de laiton renforcées d'attelles. Elles sont magnifiquement décorées en suite de feuillages et de volutes godronnées. La chape et le bracelet de bélière portent les anneaux de suspente. L'extrémité de la bouterolle est décorée d'un motif feuillagé. Le dard est extrêmement mince et se termine en bouton.

Cette arme en excellent état peut être qualifiée d'archétype du genre. Ces beaux sabres étaient encore portés sous la Révolution et le Consulat.

VENDU

Pistolet d'officier, dit "Chien de mer", en raison de la forme de la calotte caractéristique de la mode en vogue chez les officiers de marine.

Canon à triple registre en bronze, octogonal au tonnerre, puis rond, renforcé d'un bourrelet à la bouche. Le pan gauche est poinçonné d'un M sous couronne, probablement la marque du canonnier. Culasse en acier intégrant la hausse. Vis de culasse finement gravée.

Platine non-signée, polie blanc, à corps rond. Chien à col de cygne. Bassinet à pare-étincelles. Ressort de batterie à galet. Toutes vis décorées. Oeuillets de contre-platine en argent élégamment découpés et gravés au trait. Crochet de ceinture en argent. Vis de culasse ouvragées. 

Monture en noyer de qualité, sculptée de perles et de feuillages. Crosse finement quadrillée. Toutes les garnitures sont en argent massif et soulignées de décors de fleurs et d'urnes. Calotte en argent en forme de tête de chien. Baguette en acier.

Toutes les pièces en argent portent la marque C.C dans un losange de l'orfèvre, le poinçon de titre dans un octogone et le poinçon de garantie dans un cercle. Ces poinçons sont malheureusement difficiles à déchiffrer.

Cette arme dans un état proche du neuf peut être datée de la fin du XVIIIème siècle ou début du XIXème.

L : 29 cm

VENDU

 

Pistolet modèle An XIII de la Manufacture de Charleville.

Platine à corps rond et chien à espalet, gravée « Manufre Imple de Charleville » et poinçonnée du D étoilé dans un losange de Philippe Delmotte détaché à Charleville et Maubeuge. L’intérieur de la platine est parfait. On y relève les mêmes repères de montage que sur le bois.

Canon pan gauche daté 1811 et poinçonné du B du contrôleur des canons Etienne Breuil en poste à la manufacture de 1806 à 1821. Queue de culasse gravée Mle An 13.

Toutes les pièces sont poinçonnées du T en couronne de François Tisseron contrôleur de 1796 à 1815. On retrouve également le D dans un losange de Delmotte sur la contre-platine, également frappée N.B comme le bois.

A l’arrière de la contre-platine le cachet de réception est daté mai 1811. On y retrouve le V de l’Inspecteur Jean-Baptiste Verpeau, Inspecteur de la Manufacture à cette date.

VENDU

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