Shako attribuable à un officier subalterne du 19ème régiment de chasseurs à cheval, un modèle en usage vers 1810.

Fût en carton recouvert de feutre noir, bordé dans le haut d'un galon de velours noir de 3 cm de haut, recouvert d'un galon "cul de dé" argenté. En partie basse le bourdalou permettant de régler le tour de tête au moyen d'une petite boucle est également recouvert d'un galon de velours noir.

Calotte en cuir verni noir. Visière en cuir noir sur le dessus et ciré vert sur le dessous, bordée d'un motif de feuillage gaufré au fer, ainsi appelé "trottoir à puces".

À l'avant du fût, une large cocarde en passementerie tricolore (argent-écarlate-bleu) est retenue par un galon de passementerie argentée, au bas duquel est cousu un bouton en métal argenté portant le numéro 19. 

Jugulaires en cuir recouvertes d'écailles en cuivre argenté à bord festonné estampées en relief. Rosace en cuivre argenté de 4 cm de diamètre estampée en son centre d'un cor de chasse sur fond sablé et bordée d'une moulure saillante lisse.

Coiffe intérieure en cuir naturel à 10 dents de loup. Manque le lacet de serrage.

Pompon en laine verte, diamètre environ 5,5 cm surmonté d'un toupet rouge.

Ce shako est en très bon état dans son "jus". Un petit accroc au bord de la visière et au galon de velours du bas prouve, qu'il a bien servi.

VENDU

Il s'agit du célèbre bronze de Pierre Tourgueneff représentant un officier de hussard, à cheval. Ce bronze, à patine brune légèrement chatoyante, est finement ciselé et est signé sur la terrasse « P. Tourguéneff ».

La conception de cette représentation équestre peut probablement être datée de la fin des années 1880 ou des années 1890. Le hussard est représenté en pelisse chaussée. Il porte le colback des compagnies d'élite. Le cheval est harnaché de la schabraque de grande tenue.

Cette oeuvre est magnifique de réalisme, de mouvement et de détails, tant en ce qui concerne la monture, que son cavalier. Ce qui lui vaut sa célébrité.

Outre la signature du sculpteur, cette sculpture porte sur la terrasse le cachet de garantie au titre, le cachet du fondeur et la signature de ce même fondeur "Susse Fes Edts Paris".

Pierre-Nicolas Tourgueneff (1853 - 1912) : né en Russie, il dut émigrer en France avec sa famille et son père politiquement persécuté. Il y reçoit l'enseignement d'Emmanuel Frémiet (1824 - 1910), l'un des plus célèbres sculpteurs français du règne de Napoléon III, et participe aux expositions du Salon à partir de 1880. Célèbre pour ses représentations animalières et militaires.

Susse frères : depuis 1740 la famille Susse s'est illustrée pendant plusieurs générations dans la qualité de la fonderie d'art.

H  60,5 cm, L 47 cm, l 13 cm.

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Epée d'officier de marine au modèle du règlement du 7 Prairial An XII (27 mai 1804) pour le service à terre.

Fusée entièrement filigranée de fils d'argent de différents diamètres, alternant torsades et fils simples. Virole et sommet constitués d'une tresse de fils d'argent torsadés. Pommeau en forme de casque empanaché recouvert d'écailles. Branche de garde arrondie, dont le milieu est orné d'un cube à pointes de diamant, flanqué de feuilles d'acanthe. Au sommet, elle joint le pommeau par un crochet en forme de tête d'animal gueule ouverte. A la base elle se fond dans le noeud de corps rectangulaire, d'où partent deux quillons droits terminés par des feuilles d'acanthe. L'écusson du noeud de corps représente, côté garde, Neptune tenant son trident et, côté contre-garde, une ancre de marine. Coquille plate à double pontet bordée d'un cordage et de feuillage, traversée en son milieu d'une ancre de marine. Le centre en relief sur lequel est fixée la fusée est ciselé de dents de loup. Le dessous du plateau est plus simplement bordé d'une double rainure.

Lame de Solingen à section losangée, comportant deux pans creux sur chaque face, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés.

Fourreau de cuir noir. Chape décorée de frises ciselées. Bouton de chape décoré d'une coquille. Bouterolle ornée de feuilles d'acanthe. Dard sphérique.

Cette arme a conservé 95% de sa dorure et ne présente que d'infimes traces de frottement dans le gousset du ceinturon. Elle est d'une très belle qualité de ciselure, ce qui n'était pas toujours le cas.

VENDUE

Mousqueton à tringle, modèle An IX, de la manufacture d'armes de Mutzig. 

Platine gravée Mre Imple de Mutzig, poinçonnée du M sur étoile dans un cercle du contrôleur de 2ème classe Claude Merley.

Le canon, côté gauche, est daté 1813 dans une barrette et porte les lettres S.T dans un cartouche. Côté droit, il porte le poinçon de Merley et est marqué E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est gravée Mle An 9 en lettres cursives. 

Toutes les garnitures sont poinçonnées du M de Merley et certaines portent aussi le poinçon du réviseur. Les têtes de vis et la plupart des pièces sont numérotées 48 et sur certaines figure le repère (VIII) du monteur.

Le macaron de crosse porte au centre les lettres EF et est daté ...bre 1813. La lettre B de l'inspecteur Becquet en poste en 1812 et 1813 à Mutzig est accompagnée du symbole de la Légion d'Honneur. A l'opposé figurent les lettres B.C du 1er contrôleur, Charles Bourgeois. A côté du cachet de crosse se trouve, dans un rectangle, un monogramme indéchiffrable.

Cette arme est présentée avec la longue baïonnette réglementaire de cavalerie de 55 cms de long.

Elle est en très bon état. Les marquages sont homogènes. Le bois conserve son grain et sa patine d'origine. Les garnitures de laiton ont également conservé la finition de sortie de manufacture.

VENDU

 

 

Paire de pistolets d'abordage ayant appartenu à un officier de marine. Ce type de pistolets chargés à mitraille permettait "d'arroser", lors des abordages.

Canons en bronze de très gros calibre fortement tromblonnés pour assurer une large dispersion de la charge. Culasse en acier.

Platines de type an IX non signées, en acier bronzé. Chiens à espalet. Bassinet en laiton.

Monture de noyer blond verni. Garnitures en laiton.

Cette paire est typique de l'époque. Cette paire est en bel état, dans une belle patine. L'une des armes comporte une réparation très discrète sous la platine.

Longueur 31 cms

VENDU

Somptueux coffret nécessaire de pistolets à percussion exécuté par Jean Baptiste Rongé. Il s'agit d'un cadeau royal de très haute qualité, "don du roi des Belges Léopold 1er au Lieutenant de vaisseau François Eyckolt pour le remercier des chevaux Shetlandais, qu'il avait ramenés et offerts aux enfants du roi, le Duc de Brabant depuis roi des Belges sous le nom de Léopold II et le Comte de Flandres, dont le fils Albert a succédé à son oncle Léopold II", ainsi que le rappelle un billet accompagnant la boîte, qui mentionne, en outre, les différentes mains dans lesquelles cette boîte est passée dans la succession de François Eyckolt.

Cette paire est présentée dans une boîte en acajou finement marquetée de bois de citronnier, dont l'intérieur est gainé de velours cramoisi. Le contenu est protégé par un coussin de même couleur. Elle ferme au moyen d'une clé à âme triangulaire. Elle est complète de tous ses accessoires, dont la qualité d'exécution est remarquable : maillet de chargement et son manche, dosette, débouche cheminée, moule à balles, tourne vis, boîte à graisse, boîte à calepins, tire bourre, poire à poudre, écouvillon, baguette de nettoyage, le tout à l'état neuf.

Les platines avant finement gravées et bronzées sont bordées d'un filet d'or. Elles sont signées à l'or, l'une "J.B Rongé Fils", l'autre "à Liège". Les chiens sont décorés en suite. 

Les canons à ruban sont en damas. Ils sont marqués à l'or de la mention "Damas d'acier", soulignée de palmettes argentées.

La monture à fût court est de noyer blond. Les crosses sont finement losangées. Les montures joliment gravées sont d'acier bronzé. Le pontet comporte un repose-doigt. L'extrémité du fût est sculptée d'un visage. Les calottes en maillechort représentent une tête d'animal. Elles s'ouvrent pour loger les capsules.

Cette boîte est à l'état neuf. Son contenu semble n'avoir jamais servi. Seul le gainage de velours comporte quelques légères traces d'usure. Elle peut être datée de 1860 environ.

Dimensions : L 44 cm, l 28 cm, h 8 cm

Léopold Georges Chrétien Frédéric de Saxe-Cobourg-Saalfeld, né le 16 décembre 1790 à Cobourg en Saxe, mort le 10 décembre 1865 au château de Laecken, devenu Roi des Belges en 1831 sous le nom de Léopold 1er, fondateur de la dynastie régnant sur la Belgique.

Rongé : famille d'arquebusiers liégeois de renom. Rongé Jean-W (1790-1812), Rongé J-B successeur (1812-1832), Rongé et Flis J-B, successeur (1832-1883).

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Fabuleux buste en bronze de Napoléon Bonaparte, à double patine, par Emile Picault. Ce bronze est tout à fait exceptionnel, tant par la taille, que par son traitement. L'ensemble a été traité en patine médaille, mais le visage est en patine chocolat, ce qui donne un réalisme et une présence impressionnante à cette pièce.

Bonaparte est représenté tel que pendant la campagne d'Egypte, en tenue de Général de Division. Il a le visage émacié, les cheveux longs noués en catogan, le regard perçant. L'habit est brodé de feuilles de chêne, la cravate est nouée autour du cou.

Le piédouche porte l'inscription BUONAPARTE sur ce qui semble être une branche de palmier et la signature du sculpteur E.Picault. Il porte, en outre, le cachet de garantie mentionnant "Bronze garanti au titre - Paris" encerclant la légion d'honneur.

Hauteur : 57 cms

André, Emile Picault : sculpteur né à Paris le 24 août 1833, mort à Paris le 24 août 1922. Son œuvre, très abondante, compte principalement des sujets allégoriques ou patriotiques et des figures de guerriers et de héros mythologiques. Picault est ainsi l'une des figures les plus prolifiques du courant de sculpture néo-baroque français.

VENDU

 

 

 

Statuette en bronze à patine médaille du Général Bonaparte en Egypte. Elle repose sur une colonnette en marbre blanc. Elle repose sur une colonnette en marbre blanc. La terrasse est signée V Rivière, d'un côté et Propriété, de l'autre.

Bonaparte est représenté en tenue de Général de Division, la main droite glissée dans le gilet, la main gauche tenant son sabre.

Il existe deux versions de ce bronze, l'une sans le sabre, l'autre plus rare avec le sabre. A noter que les éperons sont présents, alors qu'ils ont souvent disparu compte tenu de leur fragilité.

Cette pièce est en parfait état. ​​​​​​​Hauteur : 21cms, 24cms avec la terrasse.


V. Rivière : sculpteur fin XIXème, début XXème.

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Sabre d'officier, modèle de manufacture, du modèle 1816. Garde à trois branches, les deux branches secondaires joignent un plateau formé par la branche principale se terminant par un quillon recourbé vers le bas caractéristique du modèle. Calotte bombée à courte queue. Tous les éléments de la garde sont feuillagés et dorés. L'extrémité des branches de garde et le quillon sont décorés d'une rosette. Poignée en cuir noirci filigranée de fils de cuivre torsadés.

Lame légèrement courbe en acier poli blanc, plate et à jonc, comportant un long contre-tranchant vers la pointe. Dos gravé "Manufacture Royale du Klingenthal Mars 1819".

Fourreau en acier poli blanc à deux anneaux de bélière, dard asymétrique. Côté contre-garde le fourreau porte une inscription joliment calligraphiée : "Modèle de 1816 - Le Marquit (sic) de Bellune à M Floriot - 1823",

Provenance : Marquis de Bellune, descendance du Maréchal Victor

Napoléon, Victor, Eugène Perrin, marquis de Bellune (1799 - 1852): quatrième enfant de Claude, Victor, Perrin Duc de Bellune, dit Victor, Maréchal de France.

Claude, Victor, Perrin, dit Victor, Duc de Bellune, Maréchal de France (né le 7/12/1764 à Lamarche, mort le 1/03/1841 à Paris) : Fils de Charles Perrin et de Marie-Anne Floriot. Il s'engage comme tambour en 1781. Il obtient son congé en 1791 et s'établit épicier à Valence. Il reprend du service en 1792 et rejoint l'armée d'Italie, où il s'illustre. Il participe au siège de Toulon, où il rencontre Bonaparte et se lie d'amitié avec lui. Il est alors nommé Général de Brigade en 1793 à 29 ans. Il passe ensuite à l'armée d'Italie où il fait les campagnes de 1795 et 1796. Il est nommé Général de Division en 1797 sur proposition du Général en Chef Bonaparte. Il enchaîne les actions d'éclat. Il participe à la seconde campagne d'Italie, pendant laquelle il s'illustre encore à Montebello et à Marengo. Il est créé grand officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804. Mis en disponibilité, il reprend du service en 1806. Il est à Iena, à Friedland. Il est fait Maréchal d'Empire le 13 juillet 1807. Gouverneur de la Prusse et de Berlin, il est confirmé Maréchal d'Empire en septembre 1808. Il participe ensuite à la campagne d'Espagne en tant que Commandant en Chef du 1er corps d'armée. Il quitte l'Espagne pour rejoindre la Grande Armée en avril 1812 et participer à la campagne de Russie. Il s'illustre en protégeant le passage de la Berezina à un contre cinq. En 1813, il participe à la campagne d'Allemagne, puis en 1814 à la campagne de France. Lors de la première Restauration, il rallie Louis XVIII, auquel il restera fidèle même pendant les Cent-Jours. Il est nommé Major Général de la Garde Royale à la seconde Restauration, puis Ministre de la Guerre en 1821. Il refuse de prêter serment à Louis-Philippe en 1830, se retire et meurt miné par ses blessures en 1841.

Floriot : il s'agit d'un cousin du Marquis de Bellune, descendant d'un frère de la mère du Maréchal.

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Sabre dit "à la chasseur" d'officier du génie, équipé de sa dragonne d'officier subalterne en passementerie dorée avec ruban en galon "cul de dé" et frange en "corde à puits".

Garde à trois branches, la branche principale formant le quillon recourbé vers le bas. Oreillons en navette sculptés, côté garde d'une cuirasse et côte contre garde de la branche de chêne et de la branche de laurier entrecroisées. Calotte à longue queue ciselée de feuillages. Poignée en bois recouvert de cuir et filigranée d'un fil torsadé entouré de fils simples.

Lame plate à jonc, polie blanc. Fort contre-tranchant. Pointe en langue de carpe.

Fourreau de fer à deux anneaux de bélière. Bracelets de bélière en laiton sculptés d'une cuirasse, côté garde. Dard en boule sur le modèle des sabres d'honneur.

VENDU

Sabre ottoman de type shamshir.

Poignée pistolet en corne brune, percée pour passage de la dragonne. Croisière en argent à doubles quillons symétriques olivés.

Lame en damas de type "Cham" à très belles volutes, portant au premier tiers le cachet du forgeron.

Fourreau à fût de bois recouvert de cuir à deux grandes garnitures en argent ciselées de frises et de feuillages.

La monture est du XIXème, mais la lame de très grande qualité est ancienne et peut être datée de 1700 environ.

Prix : 5800 €

 

Sabre de type Shamshir : poignée en os et croisière à quillons symétriques olivés.
Lame en damas de corroyage à gouttière recevant un cartouche "il n'est pas mort celui qui est sous ma protection ", ainsi qu'un " BADOU " carré magique, censé protéger.
Fourreau en cuir gaufré à fonds dorés avec garnitures en argent. Couture de fils d'argent au dos. Poinçons sur bélières et garnitures.
Epoque du sultan Mahmud II 1808/1839

Prix : 5000 €

Portrait de Louis (dit Henry) Aymon de Montépin en tenue d'Officier d'Etat Major. Il est représenté avec son manteau à la polonaise vert, bordé d'astrakan (voir tenue de Murat à la bataille d'Eylau). Ce portrait le représente sur fond d'un paysage de neige, probablement pendant la campagne de Pologne. Il porte le ruban rouge de la Légion d'honneur, rapporté ultérieurement, comme cela se faisait souvent, puisque décernée en 1819 seulement.

Le cadre doré est d'époque. Au dos figure la mention manuscrite "Henri de Montépin, père de Xavier". Xavier de Montépin, aujourd’hui ignoré, fut un des feuilletonistes les plus célèbres du XIXe siècle, dont son texte, La Porteuse de pain, est le plus connu.

Louis (Henry), René, Pierre AYMON de MONTEPIN : né le 18 avril 1786 à Autun, mort le 3 septembre 1876 à Autun. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1819, puis Officier (notice L0083039 de la base Léonore), Comte et Pair de France. Volontaire à l'Etat Major du Duc de Dantzig (Maréchal Lefèbvre) en 1808. Sous-lieutenant au 8ème Chasseurs à Cheval en 1809. De nouveau à l'Etat Major du Duc de Dantzig jusqu'en juin 1812, date à laquelle il rejoint les escadrons de guerre pour la campagne de Russie. Aide de camp du Général Montmarie en 1814. Capitaine aux Mousquetaires du Roi. Chef de Bataillon en 1818. A la retraite en 1830.

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Bronze à patine brune représentant l'Empereur à Iena. Il est représenté en tenue de campagne. Il porte l'uniforme de colonel des chasseurs à cheval de la Garde orné de toutes ses décorations. Il est revêtu de son célèbre manteau gris et de son chapeau porté en bataille.

De sa main gauche il tient les rênes de son cheval arabe. De sa main droite il tient une longue vue.

Le cheval est à l'arrêt, harnaché à la française. La selle porte le N sur les couvre-fontes.

La terrasse est gravée d'un côté du nom de l'artiste "A Hernick" et de l'autre de la mention "Iena 1806". Elle repose sur un socle rectangulaire de marbre rose.

Hauteur : 42 cms

Alois Hernick (1870 - 1939) : peintre et sculpteur autrichien, actif première moitié du 20ème siècle.

Prix : 3000 €

Sabre d'Officier d'Etat-Major ou d'Aide de Camp du modèle défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII.

Plutôt qu'une longue description, nous renvoyons au descriptif et aux planches de représentation jointes au règlement. Le sabre présenté est en tous points conforme au modèle type, représenté Planche 5 du règlement, qui stipule : "sabre demi-courbe, dont la poignée sera en ébène, les garnitures en métal doré, et le fourreau en fer bronzé".

La poignée est en ébène à stries obliques. La branche de garde incurvée joint la croisière à angle droit et se termine par un quillon en forme de mufle d'animal. Elle comporte en son sommet une fente pour le passage de la dragonne. La calotte arrondie est à base droite. Le noeud de corps rectangulaire est gravé d'un casque brochant un trophée d'armes. Les oreillons sont en forme d'écusson ornés d'une palmette.

Lame courbe à un pan creux, polie blanc, bleuie au tiers et décorée de motifs dorés.

Fourreau de fer. Cuvette, bracelets de bélières rectangulaires et bouterolle sont en laiton doré. Dard caractéristique, élégamment sculpté de feuillages. 

Règlement du 1er Vendémiaire An 12 : il est publié chez Magimel, libraire pour l'art militaire, quai des Augustins N° 73.

Il décrit de façon extrêmement précise l'uniforme et les équipements des Officiers Généraux et des nombreux membres des  Etats-Majors. Il comporte, en annexe, des planches gravées par Adam d'une remarquable finesse. Nous présentons le sabre avec un fac-similé de la planche concernée.

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Miniature d'un petit pistolet à l'écossaise. Il s'agit d'un travail du XVIIIème siècle.

Il est présenté dans une minuscule boîte en noyer portant le blason de Blair de Balthayock, dont l'ascendance remonte à 1204: une colombe, les ailes déployées et la devise, « Virtute Tutus ». Blason, qu'en héraldique écossaise, seul le chef de clan peut porter.

La boîte contient, outre le pistolet, deux canons, l'un court, l'autre long et leur clé de démontage. La crosse est joliment gravée de motifs floraux, ainsi que le coffre. Celui-ci est gravé BLAIR.  Le chien à espalet comporte un système de sécurité. La détente est rétractable. 

Il s'agit d'un travail de maîtrise de grande qualité ou d'un travail de présent réalisé par un armurier pour le chef de clan.

Objet très intéressant de par la qualité, l'attribution et l'époque de réalisation.

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Pistolet modèle An XIII de la manufacture de St Etienne.

Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres cursives, poinçonnée du S dans un losange du contrôleur des platines Stelen à la manufacture de 1811 à 1821. Toutes les pièces sont frappées du numéro 3.

Canon à pans au tonnerre, marqué sur le pan gauche, B1814 du 2ème contrôleur Bonnard présent de l'an XIII à 1821, et sur le pan droit, P surmonté d'une étoile de l'inspecteur Préau en poste d'octobre 1811 à fin janvier 1816. Ce poinçon est accompagné des lettres G.S dans un cartouche. A l'avant de la lumière figurent les lettres E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est marquée Mle AN XIII en lettres capitales.

Toutes les garnitures portent le poinçon D surmonté d'une étoile dans un ovale du réviseur et le G sous couronne de Gouilloud, contrôleur à la manufacture de 1804 à 1816.

Le bois porte sur le côté droit de la crosse la marque de réception définitive de l'arme, P.C 1814, de l'inspecteur Préau et à gauche, derrière la contre-platine, le nom du crossier : T.Dobert, T.Robert ?

Cette arme est en parfait état. Tous les marquages sont cohérents. Le bois de ce pistolet n'a jamais été touché, il conserve son grain et une très belle patine.

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Sabre d'officier du premier régiment de hussards à garde dite à "l'allemande", caractérisée par une calotte à courte queue à plateau plat débordant largement la poignée. Le plateau est gravé d'un trophée d'armes. Poignée de cuir noir sans filigrane décorée d'un gros bouton rond. Branche de garde simple joignant la croisière à angle droit. Longs oreillons en barrette. L'ensemble de la garde soulignée d'un filet est dans sa dorure.

Large lame à forte courbure et large contre-tranchant, bleuie et dorée au tiers, décorée sur ses deux faces de trophées et de motifs floraux surmontant le caractéristique "Hussard chargeant". A la base figure sur les deux faces la mention "1er Regt d'Hussards", sic

Le fourreau est constitué d'un fut de bois recouvert de fine basane noire. Il comporte quatre garnitures : une chape et une bouterole rainurées et deux gros cabochons sculptés de trophées d'armes servant de support aux anneaux de bélière en acier. Toutes ces garnitures sont dans leur dorure et d'une qualité de gravure tout à fait remarquable.

1er Régiment de Hussards : issu du régiment de Bercheny levé en 1719-1720, devient 1er Husssards le 1er janvier 1791. Uniforme bleu céleste à tresses blanches. Col et parements rouges. Il participe à toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire. Il sert d'escorte à l'Empereur en alternative du régiment des chasseurs de la Garde. Son étendard porte en lettres d'or: Valmy 1792, Jemmapes 1792, Castiglione 1796, Eylaud 1807.

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Sabre oriental, dit "Shamshir".

Poignée en crosse à plaquettes en corne blonde et oeillets pour le passage de la dragonne. Garde à deux oreillons et deux longs quillons droits se terminant en boule travaillée à pans et décorée en suite à l'or.

Forte lame en damas de type "tara kaban". Elle est décorée de motifs à l'or et d'un cartouche, mentionnant "Celui qui combat pour la victoire d'Allah" et "Travail de Asmarah".

Fourreau en bois recouvert de chagrin noir à couture centrale, à quatre garnitures décorées en suite à l'or.

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Trois figurines en porcelaine de Van Gerdinge : le Capitaine de Mameluk, le trompette du 6ème Dragons et le trompette des chasseurs à cheval de la Garde.

Les figurines Van Gerdinge sont réputées pour la finesse de leur réalisation. Tous ces figurines sont habillées de matériaux originaux : cuir, tissu, cordelettes, etc

Le mameluk : c'est un capitaine représenté en 1813. Il est équipé de sa giberne, de son sabre, de ses pistolets et de son poignard.

Le trompette du 6ème Dragons : il est représenté en grande tenue vers 1807 ou 1809, avec sa giberne, son sabre et sa trompette dans le dos.

Le trompette des chasseurs à cheval de la Garde : il est représenté en grande tenue en 1813 avec son ceinturon, son sabre, sa sabretache et sa trompette à l'épaule.

Les terrasses portent les identifications des figurines, qui ont conservé leurs support en bois.

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Paire de pistolets d'officier de marine à platines inversées, dits "chiens de mer" en raison de la forme de la crosse caractéristique de ce type d'armes.

Platines (une main droite, une main gauche) à corps ronds en acier poli blanc sans marquage. Chiens à col de cygne. Batterie à pied retroussé.

Poignée en noyer foncé, soulignée de légères sculptures, se terminant en gueule de chien, dont l'oeil est figuré par un clou en argent. Bride de poignée et embouchoir en laiton. Baguettes et crochets de ceinture en acier. 

Canons ronds à pans au tonnerre en acier tordu. L'un porte la signature du fabricant "Manié à Tulle" et la mention "tordu".

Les paires de pistolets de marine à platines inversées ne sont pas fréquentes.

Manié : arquebusier à Tulle, actif à la fin du 18ème siècle.

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Sabre des Chasseurs à Cheval de la Garde du premier modèle, caractérisé par les attelles de renfort rivetées à la chape et à la bouterolle.

Lame  poinçonnée du C dans un cercle de Nicolas Cherrer, inspecteur à Klingenthal de 06/1807 à 12/1808 et du M de Jean-Jacques Mouton, 1er contrôleur de 07/1798 à 02/1809. Lame gravée au dos Mfture Imple du Klingenthal Coulaux Frères.

Dessus de la branche de garde marquée Versailles, portant le poinçon J.C dans un ovale de Jean Cazamajoux, contrôleur de 01/1809 à 09/1811 et AC dans un ovale d' Antoine Chapelle, inspecteur de la manufacture de Versailles de 02/1805 à 10/1809. Dessous de la branche de garde marqué V, pour vérifié.

Chape et attelles poinçonnée du J.C de Cazamajoux.

Ce sabre est dans son jus. La lame forgée à Klingenthal fin 1808 a été montée à Versailles tout début 1809. Il a bourlingué pendant tout l'Empire aux quatre coins de l'Europe comme en témoigne l'usure de son dard.

VENDU

Luxueux et élégant sabre d'officier supérieur d'infanterie dans sa dorure.

Branche de garde simple arrondie joignant la croisière à angle droit. Quillon recourbé vers le bas se terminant par une palmette. Larges oreillons ovales ornés de trophées d'arme. Poignée en ébène finement quadrillée. Calotte à courte queue recourbée vers l'avant ornée d'un mufle de lion.

Lame légèrement courbe à un pan creux et gouttière dans son poli blanc d'origine, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux et de trophées dorés.

Fourreau de cuir verni à trois garnitures en laiton repoussé et doré. Chape à bouton pour le port au gousset. Les trois garnitures sont ornées de trophées d'arme en relief. La bouterolle comporte un dard asymétrique en laiton se terminant en pointe. Le dos des garniture est simplement orné de petits cercles frappés à l'emporte pièces.

Ce sabre est en très bon état. Il a conservé près de 90 % de sa dorure et ne présente que de légères usures.

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Rarissime mousqueton à tringle du Mle 1774, probablement de hussard.

Platine à corps rond gravée "Manufacture de St Etienne" et poinçonnée du HB sous couronne d'Honoré Blanc, contrôleur des platines à St Etienne de 1763 à 1774 et plus largement pionnier de l'interchangeabilité des pièces. Bassinet en fer à pare-feu, chien rond à espalet, pied de batterie retroussé.

Canon rond portant deux pans au tonnerre, poinçonné des palmes du banc d'épreuve de St Etienne surmontées d'une fleur de lys et d'une couronne daté 74 pour 1774. Queue de culasse gravée 1774.

Le fût est en noyer. Côté contre-platine la crosse porte les marques de réception de l'arme finie. H B du contrôleur sous fleur de lys, surmonté des initiales de l'inspecteur sous couronne.

Toutes les garnitures sont en laiton et poinçonnées BF. La contre-platine est à corps rond. La grenadière est à double bande retenue par un ressort à pivot. L'embouchoir également retenu par un ressort à pivot comporte un bec très prononcé. La tringle est maintenue par une vis sur la capucine et par la vis arrière de la contre platine. La baguette est à tête de clou.

Ce mousqueton est en excellent état pour son âge et dans une très belle patine. Le bois a conservé son grain. Les marquages restent très frais.

Longueur : 114 cms

Prix : 3800 €

Il s'agit d'une éprouvette de manufacture, qui est donc calibrée règlementairement.

Elle est montée à partir d'un bois de pistolet de gendarmerie Modèle An IX. Calotte, sous-garde, platine, contre-platine sont identiques à ce pistolet. La platine est gravée Maubeuge Mafre Nle, pour Manufacture Nationale. Platine et sous-garde sont poinçonnées du M de May Louis-François, contrôleur à Maubeuge de 1793 à 1808.

Le mécanisme de l'appareil est relativement simple. Un logement permet de charger la poudre à tester. Ce logement est ensuite obturé par la base d'un levier relié à une roue crantée. L'explosion de la poudre repousse le levier et fait tourner la roue crantée retenue par un fort ressort taré de telle sorte qu'il s'oppose à la force engendrée par l'explosion. Une graduation de la roue permet de mesurer la force de l'explosion et donc la puissance détonante de la poudre.

Cet objet est en excellent état. Il est rare car issu de manufacture.

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Huile sur toile représentant le Duc d'Angoulême, en pied, tête nue, en uniforme de Grand Amiral de France sur fond de bataille navale. S'il est représenté selon ce grade, il n’en reste pas moins dauphin du trône de France, futur Louis XIX pour les partisans de la monarchie. Il s'agit d'une reprise d'époque du portrait officiel. 

Il porte le grand uniforme brodé d'amiral et arbore ses prestigieuses décorations: l'ordre de la Toison d'Or, l'ordre de Saint Louis, la Légion d'Honneur et l'ordre du Saint Esprit. Il est ceint de l'écharpe bleu de l'ordre du Saint Esprit. 

Cette toile ne comporte ni repeint, ni retouche. Elle n'est pas rentoilée, mais présente au dos quelques patches de consolidation.

Elle a été réencadrée de manière très sobre.

Louis-Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême (Versailles 1775-Görz, Autriche, 1844) : Fils du comte d'Artois (Charles X) et futur Louis XIX, il épousa en 1799 sa cousine Marie-Thérèse, fille de Louis XVI, dont il n'eut pas d'enfants. En 1815, il essaya de soulever le Midi contre Napoléon. Il dirigea l'expédition d'Espagne en 1823 et fut nommé Grand Amiral de France, le plus haut grade de la marine. Pressenti pour prendre la succession de Charles X, il dut s'exiler, comme son père, en 1830. 

Dimensions : 128 cm x 101 cm

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Sabre de Général du modèle défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII. Plutôt qu'une longue description, nous renvoyons au descriptif et aux planches de représentation jointes au règlement. Le sabre présenté est en tous points conforme au modèle.

Il est présenté avec sa dragonne de Général de Brigade à deux étoiles. Pour mémoire, les trois étoiles, qui ornent la base de la calotte sont purement décoratives et n'ont rien à voir avec le grade du propriétaire. Il fallait laisser la possibilité de gravir les échelons dans la hiérarchie sans être obligé de changer d'arme.

La lame est à jonc dans son poli blanc, signée au dos "Pierre Guillaume Knecht Fabiquant à Soligen". Comme le souligne Christian Aries (cf 2ème fascicule 1967), on s'étonne toujours de la simplicité des lames d'une arme aussi prestigieuse, car on oublie, que ces armes étaient destinées au combat. Cette arme a conservé sa dorure et le bronzage du fourreau. Seule une usure de la dorure sur la bouterolle trahit son âge.......

......Règlement du 1er Vendémiaire An 12 : il est publié chez Magimel, libraire pour l'art militaire, quai des Augustins N° 73.

Il décrit de façon extrêmement précise l'uniforme et les équipements des Officiers Généraux et des nombreux membres des  Etats-Majors. Il comporte, en annexe, des planches gravées par Adam d'une remarquable finesse. Nous présentons le sabre avec un fac-similé de la planche concernée.

Au chapitre du sabre des Généraux, le règlement est succinct ("les Officiers Généraux de tous grades....seront armés à cheval d'un sabre demi-courbe, dont la poignée sera en ébène, les garnitures en cuivre doré, le fourreau en fer bronzé."), mais les planches annexées sont extrêmement précises et s'il est laissé de la liberté aux fourbisseurs et aux commanditaires pour les lames, il n'en va pas de même pour les autres parties du sabre, qui doivent être conformes aux représentations, ce qui est le cas de notre sabre.

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Sabre de Dragons Mle An XIII (branches de garde touchant la calotte).

Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Quillon comportant la barrette de Versailles et deux poinçons illisibles. Le dessous du plateau porte les marques des fondeurs.

Lame, à pointe dans le prolongement du dos, marquée "Mture Imple du Klingenthal Mai 1810", portant le poinçon M étoilé de l'Inspecteur Marion en poste à Klingenthal de décembre 1808 à mai 1811 et le poinçon B de J-Georges Bick, Contrôleur de 1ère classe, poinçon utilisé de février 1809 à début 1812.

Le fourreau est de cuir noir verni sans alèses à trois garnitures de laiton découpées en accolade et agrafées. La bouterolle comporte le petit dard sphérique en acier conforme au modèle An XI - An XIII.

Tous les marquages sont cohérents. Ce sabre est dans son jus. Il n'a jamais été touché.

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Sabre d'officier de cavalerie, dit "à garde de bataille" caractérisé par sa garde à cinq branches avec couvre-chape, supportant un motif ajouré en forme de coquille Saint Jacques. Poignée de cuir noir filigranée de fil d'argent torsadés. Calotte octogonale à courte queue.

Lame de Solingen légèrement courbe, dans son poli, à double pans creux, bleuie et dorée au tiers.

Fourreau de cuir noir à trois garnitures de laiton doré, décorées au trait. La chape porte le numéro 8 (n° du régiment ?).

Cette arme est en très bon état. Elle peut avoir appartenu à un officier de dragons compte tenu de son allure générale.

Prix : 5500 €

Typique paire de pistolets de poche d'officier de marine. 

Canon en bronze à pans au tonnerre, puis ronds, présentant un bourrelet à la bouche. Culasse en acier poli.

Platines à corps rond en acier poli. Chien à col de cygne. Gravées l'une "Dauphiné", l'autre "à Tulle".

Crosse à fut court en noyer verni, incrustée de fils d'argent.

Garnitures en acier poli.

Cette paire est en excellent état.

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Huile sur toile signée en bas à droite de Luigi Giorgio Baldero. Elle représente des grenadiers de la Garde Impériale jouant aux cartes sur un tambour. On aperçoit en arrière-plan une sentinelle sous une porte cochère.

L'artiste a donné un rendu superbement lumineux dans cette œuvre témoignant de sa maîtrise technique. L'attitude des personnages est très réaliste.

Le beau cadre doré d'époque est en parfait état.

Dimensions : 87 cms x 74 cms

Luigi Giorgio Baldero : actif à la fin du XIXème et début du XXème, spécialiste de scènes de genre.

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Sabre d'officier de marine au modèle de Prairial An XII.

Garde dorée à une branche incurvée ménageant une ouverture pour le passage de la dragonne. Elle joint la croisière à angle droit et forme un quillon en forme de mufle d'animal. Noeud de corps rectangulaire orné d'une ancre de marine brochant un faisceau de drapeaux. Demi oreillon arrondi gravé d'un soleil rayonnant. Calotte en forme de pavillon de trompette soulignée de motifs feuillagés. Poignée d'ébène à nervures obliques.

Lame courbe de Solingen à un pan creux, sans piqure et dans son poli d'origine, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux et de trophées dorés.

Fourreau de cuir noir à deux garnitures. Chape à crochets ornée d'une sirène brandissant le vase de l'abondance sur fond d'ajoncs. Bouterolle également ornée d'ajoncs.

Ce sabre est en parfait état. Il a conservé la quasi-totalité de sa dorure et de son bleui.

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Sabre d'officier de cavalerie légère de la période révolutionnaire ou du début du Consulat, entièrement en argent.

La poignée est de cuir noir filigranée d'un fil d'argent torsadé. La branche de garde en argent est simple et joint la croisière à angle droit pour se terminer en quillon à enroulement. L'oreillon est en barrette. La calotte cylindrique en argent  est à courte queue.

La lame de Solingen, courbe à simple pan creux, est bleuie au tiers et décorée de trophées et motifs floraux à l'or. Elle présente quelques piqures à la pointe.

Le fourreau à deux anneaux de bélières est de chagrin noir. Il comporte trois garnitures en argent.

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Sabre pour les Cavaliers et les Dragons, dit Arco, héritier du Mle 1783, fabriqué sous la Révolution à partir de 1792.

Poignée de cuir filigranée d'un fil en fer équipée d'un poucier de cuir, calotte à courte queue percée pour le passage de la dragonne. Monture de laiton à branches en ruban, décorée du faisceau de licteur surmonté du bonnet phrygien, venu de fonte. Le plateau porte un poinçon illisible.

La lame est à double pan creux, à pointe dans le prolongement du dos. Elle est poinçonnée du MK entouré de points de la Manufacture de Klingenthal et du B du contrôleur Bick. 

Le fourreau est de cuir verni noir à trois garnitures. Il porte le poinçon du même Bick. Les garnitures sont de fer en raison de la pénurie de cuivre du début de la révolution. Les pitons de bélière sont de laiton.

La pointe dans le prolongement du dos et le fourreau à deux anneaux de bélières plaident pour une attribution aux Dragons. Ce sabre est caractéristique du début de la période révolutionnaire. Il est en très bon état et dans une belle patine.

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Huile sur panneau attribuée à Horace Vernet, monogrammée V en bas à gauche.

Elle représente un officier de cavalerie en surtout, possiblement de cuirassiers. Il porte le chapeau et s'appuie sur un long sabre de cavalerie à fourreau de laiton.

Le cadre est d'origine. Le panneau y est fixé par des clous et porte au dos la mention "Horace Vernet Toiles à peindre et couleure fines (sic) P Contet rue Lafayette Paris". 34, rue Lafayette a été ajouté vraisemblablement par la suite.

Dimensions : 25 cms x 36,5 cms

Horace Vernet : fils de Carle Vernet, né le  à Paris où il est mort le est un peintre français, membre de l'Institut de France. Ami de Géricault par qui il est influencé, c'est un Bonapartiste fidèle. Il fait ses débuts au salon de Paris de 1812. Il affectionne les sujets militaires.

Prix : 1500 €

Petit sabre caractéristique de la période révolutionnaire, dit "Petit Montmorency" en raison de la forme de la lame (légèrement courbe à pan creux et gouttière) et de sa faible longueur.

Garde en laiton à une branche principale et deux branches secondaires formant coquille, entourant un médaillon portant le portrait de profil du Général Lafayette sur fond de drapeaux. Plateau élégamment formé de deux faisceaux de licteur. Calotte en forme de casque à longue queue. Quillon en forme de coquille Saint Jacques. Poignée de cuir noir verni filigrané d'un fil d'argent torsadé.

Courte lame blanche "à la Montmorency". 

Fourreau de cuir noir sans alèse à trois garnitures de laiton décorées au trait à deux anneaux de bélières pour le port à cheval. La chape comprend aussi un bouton permettant le port au gousset en service à pieds. Le tiers inférieur comporte une pliure.

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Revolver Lefaucheux Modèle 1870 de marine. Il s'agit d'une fabrication civile du célèbre 1870 de marine, premier modèle à percussion centrale fabriqué par Eugène Lefaucheux en 1868 et qui fut adopté par la marine en 1870, d'où son nom.

C'est une arme à six coups de calibre 11mm à percussion centrale, à finition polie blanc et plaquettes de crosse en noyer rouge verni.
Canon cylindrique portant le guidon, gravé sur la partie supérieure de la mention "E Lefaucheux Brté SGDG à Paris". Le barillet est percé de six chambres placées symétriquement autour d’un canal cylindrique dans lequel est engagé l’axe du barillet. Il est sans jeu et parfaitement indexé. Anneau de calotte en fer avec pivot et goupille. Toutes les pièces sont au même numéro "35 w". L'arme porte le numéro de série "LF 1445".

Cette arme est dans un état proche du neuf. 

Eugène Lefaucheux : né à Paris le , mort à Cannes le 

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Exceptionnel fusil de chasse produit à titre privé par la Manufacture de Mutzig, créée en 1803 par les frères Coulaux, entrepreneurs de la Manufacture d'armes blanches de Klingenthal.

Doubles canons en table bleuis et décorés de frises et de trophées dorés, marqués "Coulaux Frères Mutzig", ornés d'un aigle entouré d'étoiles à la bouche. Baguette en fanon de baleine à embout de laiton argenté. Queue de culasse en acier poli blanc finement ciselée.

Platines à corps rond polies blanc, chiens à col de cygne, le tout décoré de frises, de fleurettes et de guirlandes. La platine droite est gravée "Coulaux Frères", la gauche est gravée "Mutzig".

Monture à clavette à fût court. Elle est de noyer choisi, finement quadrillée et sculptée de motifs floraux. La crosse comporte une joue soulignée d'un motif floral à enroulement. Pièce de pouce en or en forme d'écusson sur le dessus de la poignée. Plaque de couche épaisse et bombée à bords festonnés.

Toutes les garnitures sont en argent massif et portent les poinçons de titre. Elles sont toutes élégamment ciselées en suite. Les encastrements sont parfaits. 

Ce fusil est une véritable œuvre d'art témoignant de la maîtrise des ouvriers de cette Manufacture de création pourtant récente et qui démontrent un savoir-faire n'ayant rien à envier à Versailles, tant dans le travail du métal, que du bois. Le poli des pièces en acier est tel qu'il s'accorde remarquablement bien aux pièces en argent, donnant à l'ensemble une parfaite harmonie et une grande élégance. 

Cette arme, à l'état proche du neuf, peut être datée de 1810, environ, et peut être considérée comme rare, compte tenu de son origine. 

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Paire de pistolets de duel à percussion dans son coffret-nécessaire en palissandre marqueté d'or, garni de velours vert, complet de tous ses accessoires : boîte à amorces, boîte à calepins, baguette tire-bourre, baguette de chargement, maillet, moule à balles, démonte-cheminée et serre-amorces. Le gainage de velours porte la mention "26, boulevart des Italiens, DEVISME, Arquebusier breveté", en lettres d'or.

Canons rayés cheveux, octogonaux et bronzés, décorés au tonnerre et à la bouche de motifs argentés. Le dessus du canon porte en lettres d'argent finement striées la mention "Devisme à Paris". Mire réglable en dérive. Culasse et queue de culasse gravées de motifs foliacés.

Les platines et les chiens sont profusément gravés des mêmes motifs. Une petite banderole signe les platines "Devisme à Paris".

Les montures à clavette sont de noyer choisi. Les crosses sont cannelées et sculptées de volutes. Elles comportent une pièce de pouce en forme d'écu en argent.

Il s'agit d'une paire de très haute qualité, en parfait état, proche du neuf, que l'on peut dater de 1860 environ. Elle porte le Numéro 1110.

Devisme : né le 9 juillet 1806 à Paris, mort à Argenteuil le 30 avril 1873, Louis-François Devisme fait son apprentissage dans l'arquebuserie chez un ancien ouvrier de Nicolas Boutet, J-Louis Dedoudert. En 1830, Deboudert laisse la succession de son magasin à Devisme, qui se spécialise dans l'arme de chasse et les coffrets de pistolets de grande qualité de finition. D'abord installé 14, rue du Helder, il s'établira en 1850 au 26, bvd des Italiens.

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Sabre à garde de bataille, ayant appartenu à un Officier supérieur de la Maison militaire du Roi, vers 1814. Il est dans sa forme et sa symbolique caractéristique de la période et de l'appartenance.

Garde dorée en forme de coquille St Jacques. Haute calotte, à courte queue, gravée de frises et de feuillages. Poignée de cuir noir filigranée d'une torsade de fils d'argent bordée de fils simples.

Magnifique lame à la Montmorency dans son poli glace d'origine, bleuie au tiers et décorée de différents motifs dorés, dont les Armes de France blasonnées sous couronne royale. Elle est marquée au talon, "Coulaux Frères", côté garde, et "Manuf de Klingenthal', côté contre-garde. Cette lame est proche du neuf.

Le fourreau est de cuir noir à deux anneaux de bélière, orné de trois garnitures dorées, décorées, en suite, de frises et de feuillages.

Cette arme est dans un état exceptionnel. Elle a conservé 90 % de sa dorure.

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Sabre d'officier de hussard à garde dite à "l'allemande", caractérisée par une calotte à courte queue à plateau plat débordant largement la poignée. Le plateau est gravé du monogramme du propriétaire consistant en deux L entrelacés. Poignée de cuir noir sans filigrane. Branche de garde simple joignant la croisière à angle droit. Long oreillon en barrette. L'ensemble de la garde est dans sa dorure.

Large lame blanche à forte courbure gravée sur ses deux faces de trophées et de motifs floraux entourant le caractéristique "Hussard chargeant" et la banderole portant la mention "Vivat Hussar", sic. Cette lame, cassée à l'époque, a fait l'objet d'une réparation par brasure, qui l'a amenée à un léger raccourcissement.

Le fourreau est constitué d'un fut de bois recouvert de cuir noir. Il comporte une chape et une bouterole rainurées. Deux grosses bossettes sculptées de trophées d'armes servent de support aux anneaux de bélière en acier. Toutes ces garnitures sont dans leur dorure.

Ce sabre est caractéristique des fabrications de Berger et porte la signature de ce célèbre fourbisseur strasbourgeois au ricasso de la lame sous l'oreillon côté contre-garde : "Berger Fourbisseur à la Tête Noire Strasbourg".

Prix : 7000 €

Sabre oriental dit "Kofgar". 

Poignée en forme de crosse en corne de rhinocéros blonde, percée d'un trou pour la dragonne. Croisière à deux quillons symétriques, en fer incrusté d'or.

Fourreau de cuir à couture centrale métallique à trois garniture de fer incrustées d'or et deux anneaux de bélière.

Lame blanche à forte courbure en fin damas.

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Sabre d'officier dans le goût du sabre d'artillerie de la Garde Consulaire.

Poignée de bois noirci finement quadrillée. Calotte à courte queue à plateau bombé, ciselée de motifs floraux. Branche de garde arrondie à quillon en trompette identique aux sabres d'artillerie de la Garde Consulaire. Large oreillon en navette gravé d'une fleur.

Large lame courbe à un pan creux à très fort contre tranchant, magnifiquement bleuie au tiers et décorée de trophées dorés, qui a conservé son poli glace d'origine. Dos gravé Klingenthal.

Large fourreau de laiton à bracelets et dard de même métal, ayant conservé sa finition d'origine.

Il s'agit d'une belle arme de combat, qui compte tenu de sa facture luxueuse et de son style a vraisemblablement équipé un Officier d'Artillerie de la Garde.

 

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Sabre d'Officier de Cavalerie Légère.

Garde dorée de type 1800. Pommeau dit à "côtes de melon", gravé d'une fleur. Poignée de bois noirci à fortes striures. Branche de garde arrondie joignant la croisière à angle droit. Quillon à enroulement recourbé vers le bas. Oreillons en navette.

Lame courbe de Solingen à simple pan creux bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés.

Fourreau en acier bleui à forts bracelets de laiton bombés et dorés.

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Dague de vénerie, vers 1860. 

Pommeau en forme de tête de loup. Poignée d'ébène torsadée. Croisière sculptée décorée de feuillages entourant un chien. Doubles quillons opposés en accolade. Plateau abondamment décoré et orné d'une scène de chasse au sanglier.

Lame à double gouttière à pointe dans l'axe, gravée au dos Coulaux Aîné et Compie.

Fourreau de cuir fauve. Bouton de chape en forme de tête de lion. Bouterolle décorée de feuillages en relief.

Cette arme a conservé la totalité de sa dorure.

Prix : 1500 €

Sabre des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale du deuxième modèle.
Garde à palmette frappée sur le dessus du plateau du poinçon AC dans un cercle de l'Inspecteur Antoine Chapelle à Verssailles de 02/1805 à 10/1809, du poinçon JC dans un ovale de Jean Cazamajou, contrôleur à partir de 01/1809, ainsi que de la barrette de Versailles. Le plateau porte une réparation d'époque presqu'invisible. Le dessous du plateau porte les marques des fondeurs. 
Poignée de cuir à filigrane tressé. Calotte portant le poinçon de Cazamajou. Les différentes pièces de la garde sont également frappées du V de vérification.
Lame à la Montmorency marquée au dos "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon C de l'Inspecteur Nicolas Cherrer, en poste à Klingenthal de juin 1807 à novembre 1808 et le poinçon M de J-Jacques Mouton, Contrôleur de 1ère classe jusqu'à février 1809.
Le fourreau de laiton comporte les deux attelles consolidées de deux bagues de renfort rivetées. Le fourreau et les bagues sont tous poinçonnés du J.C dans un ovale de Jean Cazamajou. Cette arme, en bon état, est dans une belle patine, et tous ses marquages sont cohérents. La lame forgée fin 1808 à Klingenthal a été montée début 1809 à Versailles.
N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806. La palmette ajourée disparut vers 1807.

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Miniature sur ivoire représentant un général de brigade sous la Restauration.
Il porte l'habit de petite tenue et arbore ses prestigieuses décorations : Légion d'Honneur, Ordre du Lys et Ordre du Saint Esprit.
La facture est d'une grande finesse et l'exécution de qualité, bien que non signée.
Le cadre carré est d'ébène noire à verre bombé, cerclé d'une frise dorée.
Le dos du cadre est recouvert de marocain noir.

Provenance : Collection Fondation Napoléon (vente Artcurial).

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Très rare fusil de marine Modèle An IX. Il ne s'agit pas d'un fusil de dragon, dont la grenadière à double bande aurait été remplacée par une grenadière en laiton.

Ce fusil correspond en tous points aux états de fabrication de l'an IX (cf Boudriot) et en a toutes les caractéristiques : longueur du canon de 1,417 m, queue de culasse marquée An IX, toutes les garnitures en laiton sauf sous garde et plaque de couche, même poinçon sur capucine, grenadière et embouchoir. Les tables de fabrication précisent "grenadière placée de manière, que son bord inférieur soit distant du bord supérieur de la capucine de 11 pouces 3lignes, soit 0,304 m", ce qui est bien le cas de l'arme présentée.

Pan gauche du canon daté 1810 et poinçonné du B de Blachon (contrôleur 1er ventôse an VI – 12 septembre 1812) et du C de l’inspecteur Colomb en poste jusqu'en 1811. Pan droit gravé EF pour Empire Français.

Platine gravée Manuf Imp de St Etienne et poinçonnée du S dans un losange du contrôleur des platines Stelen.

Toutes les garnitures sont poinçonnées du H étoilé du contrôleur Hardy.

Le macaron de crosse comporte la cheville gravée EF. Il est daté d'Août 1810 et porte la lettre B du contrôleur Blachon. 

Cette arme est dans un état exceptionnel. La patine du bois est superbe et tous les poinçons sont très frais.

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Ensemble de douze études à la mine de plomb de différents sujets militaires de différentes époques : fantassins, hussards, cuirassiers, lanciers, etc. Elles sont toutes de la même main et de très bonne facture, présentées dans de petits cadres dorés, fixés sur un grand panneau de bois. Le monogramme L.L de l'auteur figurant sur l'une d'elles reste à identifier. L'ensemble est très décoratif.

91 cms x 56 cms

Prix : 1300 €

Sabre des Marins de la Garde Impériale. Large lame à forte courbure et simple pan creux, gravée des deux côtés "Garde Impériale" entre deux ancres dans un cartouche entouré de cordages. Poinçon de DUC sur le dessus de la branche de garde derrière la poignée. Oreillon en forme d’écusson, gravé d’une ancre côté garde. Calotte en forme de boule à courte queue. Poignée recouverte de cuir noir filigrané d'un simple fil de laiton. Fourreau de cuir noir sans alèses à trois fortes garnitures de laiton. Dard du même métal. Les marins de la Garde étaient surnommés les hussards de la marine en raison de la forme de leur sabre et de leur uniforme.

Duc : fourbisseur de la Garde Impériale, qui se situait au n° 251 de la rue St Honoré à Paris.

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Mousqueton de Cavalerie Modèle An IX du premier type de la manufacture de Maubeuge, caractérisé par la sous-garde entièrement en laiton et les battants de bretelle sans rosette.
Platine marquée Maubeuge Mafre Nale en lettres cursives, poinçon M de May Louis-François, contrôleur à Maubeuge de 1793 à 1808.
Queue de culasse marquée M an 9 en lettres cursives.
Canon : pan gauche daté Xe pour an X et poinçonné du M du contrôleur May, pan droit marqué R.F.
Toutes les garnitures poinçonnées du M de May. Têtes de vis numérotées.
Bois : macaron de crosse daté N AN X, pour Nivose an X, cheville R.F.
Ce mousqueton du 1er type est rare, surtout dans cet état, car modifié dès l’an XI.

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Petit buste en bronze représentant l'Empereur à l'antique. Socle rectangulaire de marbre noir.  Hauteur : 12 cms

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Buste en bronze à patine brune, sur piédouche, représentant l'Empereur Napoléon 1er, tête nue, en tenue de Colonel des Grenadiers de la Garde Impériale.
Le piédouche repose sur une colonne rectangulaire de marbre noir. Pas de signature. Hauteur totale : 33 cms. Bon état. Petit éclat à la base du socle.

Prix : 1000 €

Pistolet de Cavalerie Modèle An XIII. Platine signée Maubeuge Manuf Imple, poinçon D.B de Daniel Bouissavy dans un ovale (1er contrôleur à Maubeuge à partir d’avril 1808 ). Queue de culasse marquée M AN 13 en lettres cursives. Canon, pan gauche, daté B (de Bouissavy) 1813. Canon, pan droit, frappé E.F (Empire Français), surmonté du S de l’inspecteur Jean-Baptiste Schouller (inspecteur à Maubeuge à partir de mars 1811). Toutes les garnitures, sont poinçonnées du D surmonté d'une couronne du réviseur Nicolas Darcantel en poste à partir de 1808 et du D surmonté d'une croix de Philippe Delmotte contrôleur à partir de 1808. La baguette est poinçonnée G.B. Le côté droit de la crosse porte le monogramme DB en lettres cursives entrelacées de Daniel Bouissavy. Côté contre-platine le bois porte le cachet daté J.1 (pour Juin) 1813. Autour des lettres EF pour Empire Français, figurent aussi les initiales D.B de Daniel Bouissavy et l'initiale de l’inspecteur. Le bois est encore frappé du B à l’écu caractéristique de Bouissavy. Ce pistolet présente une très belle patine et des marquages de bois d'une netteté exceptionnelle. Parfait état de fonctionnement.

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Sabre d'officier de hussards de la période Directoire, "au hussard chargeant". Garde à la hongroise, à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit. Calotte à longue queue. Oreillons allongés. Poignée gainée de cuir filigrané d'une double torsade de fils d'argent formant chevrons. Lame courbe à un pan creux et très fort contre tranchant, gravée sur les deux faces de trophées d'armes, du hussard chargeant et de la mention "Vivat hussar" (sic) dans une banderole. Le fourreau est constitué d'un fût de bois recouvert de cuir à deux garnitures de laiton décorées au trait à bords festonnés et renforcé par des atèles joignant les deux garnitures. Dard en acier. Ce sabre est caractéristique des hussards et de la période Directoire.

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Glaive de sapeur d’infanterie du 1er Empire à tête de coq hurlant. Le coq était le symbole de la vigilance, attribué en tant que tel aux sapeurs en charge de la construction et de la protection des campements. La croisière rectangulaire est ornée d’une tête de lion. Les quillons symétriques sont droits et terminés en têtes de chien. Le dos de la lame est gravé Manfre Imperiale du Klingentahal Juillet (ou Février) 1811, en partie effacé. La lame à simple pan creux n’est pas réceptionnée, comme souvent, puisqu’il s’agit de fabrications commerciales pour des commandes régimentaires privées. Le fourreau est en cuir noir épais sans alèses. Les garnitures sont de laiton. Le bouton de chape est à base losangée comme sur les briquets d'infanterie de la Vieille Garde Impériale. Accident à la crête du coq.

VENDU

Sabre pour les Cavaliers et les Dragons, dit Arco, héritier du Mle 1783, fabriqué sous la Révolution à partir de 1792. Poignée de cuir filigranée de fil de laiton torsadé, calotte à courte queue. Monture de laiton à branches en ruban, décorée du faisceau de licteur surmonté du bonnet phrygien, venu de fonte. Le plateau porte la barrette du fourbisseur Dumont et le poinçon au coq. La lame est à double pan creux, à pointe dans le prolongement du dos. Elle est poinçonnée du faisceau de licteur utilisé par la Manufacture de Klingenthal. Le poinçon au coq et le faisceau de licteur ont été utilisés par l'administration de la guerre de 1793 à 1799.
Le fourreau de cuir verni à trois garnitures de laiton est du Modèle An IX, reconnaissable au large bouton plat de la bouterolle. La pointe dans le prolongement du dos et le fourreau à deux anneaux de bélières plaident pour une attribution aux Dragons. Ce sabre est caractéristique de la période révolutionnaire. Il est en parfait état et dans une belle patine.

VENDU

Epée de service à pied d'Officier des Gardes-du-Corps du Roi, en usage de 1760 à la fin de l'ancien régime.
La garde à la française est entièrement en métal argenté. La poignée est entièrement filigranée de fils d'argent torsadés. Le pommeau est en forme de boule. La branche de garde est décorée de volutes. Le plateau est bordé des mêmes volutes. 
La lame est à section triangulaire bleuie au tiers. Elle porte en lettres d'or la mention "Officiers des Gardes du Corps du Roy" sur une face. Les deux autres face sont gravées à l'or de trophées d'armes, des armes de France en médaillon, du soleil rayonnant symbole des Gardes du Corps et de la fleur de lys.

Au talon figure, côté garde, la mention "De la marque des Mouchettes à Solingen". Côté contre garde elle est signée "Vve Guilmin à Versailles"
L'arme est vendue sans fourreau. Elle conserve une bonne partie de son bleu et de sa dorure. 

Longueur : 79 cms

VENDU

Fusil de voltigeur Modèle 1822 Tbis. 

Platine gravée Mre Rle de Mutzig, poinçonnée du W étoilé dans un ovale du platineur Joseph Wilquet (1835 - 1844).

Queue de culasse gravée Mle 1822 T Bis. Pan droit du canon daté 1839 et marqué MR pour Manufacture Royale.

Pan gauche marqué C de 18 (pour "calibre de 18"), L.  Il porte la mention E12 et un poinçon illisible.

Toutes les garnitures portent les mêmes poinçons. Les têtes de vis sont numérotées.

Nombreux marquages de bois. Le macaron de crosse porte la date de 9bre (pour novembre) 1839, date de sa sortie de manufacture, le C du contrôleur Charlier et le L de l'inspecteur Labeaume.

On retrouve en outre la mention Mutzig et le C couronné du contrôleur correspondant à la transformation à percussion (vers 1840) et la mention Châtellerault, où a été effectuée la mise en rayures du canon (vers 1860).

Ces marquages de bois sont d'une superbe netteté et constituent le véritable livre d'histoire d'une arme, qui a traversé une grande partie du 19ème siècle et a suivi l'évolution technologique du temps.

VENDU

 

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