Un passionné voulant réunir les trois bustes en bronze doré de Napoléon aurait une représentation homogène de la carrière du grand homme : Général, puis 1er Consul et enfin Empereur.

Prix du lot : 2200 €

Buste en bronze doré du Premier Consul représenté tête nue en uniforme de Général de Division.

La base du buste porte la mention "BONAPARTE 1er CONSUL".

Le socle à deux étages est en marbre vert orné d'une baguette de laiton doré.

Ce bronze est signé sous l'épaule gauche "A AZORI  Sclpre". Sous l'épaule droite figure le nom de l'éditeur "A Renard".

Hauteur totale 29 cm. Hauteur du buste 20 cm.

A Azori : artiste actif début XXème.

Prix : 1150 €

Buste en bronze doré sur piédestal de marbre vert représentant Bonaparte en tenue de Général de Division, tel que pendant la campagne d'Italie ou d'Egypte.

Le piédestal orné d'une étoile entourée des lauriers de la victoire est à deux étages séparés par une frise de laiton doré.

Ce buste est signé sous l'épaule gauche "David", signature utilisée par David d'Angers. A l'arrière figure le nom de l'éditeur.

Hauteur totale 28 cm

Hauteur du buste 14 cm

Pierre-Jean David d’Angers, dit David d’Angers : né le  à Angers et mort le  à Paris, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du XIXe siècle. En 1809, il obtient une médaille de l'Académie et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David, qui le prend sous son aile. Il est l'auteur de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d'honneur du château de Versailles. En 1825, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1826, il est élu membre de l’Institut de France et professeur à l'école des Beaux-Arts de Paris.

Prix :1200 €

Exceptionnel ensemble de trois documents relatant différents aspects de la conscription dans le département du Var.

Document 1 : il s'agit du convoyage vers Gênes de 100 conscrits de 1813 (dernier contingent sous l'Empire). Le document se présente sous forme d'une liasse de plusieurs feuillets reliés entre eux par un cordonnet. La première page décrit l'état de départ du groupe, parti le 12 octobre 1812 pour reconstituer les rangs du 67ème de Ligne stationné à Gênes en Italie, pour une arrivée prévue le 29 novembre. Il y est fait mention du nom des encadrants et de leur rôle.

Les pages centrales reprennent l'état civil de chaque conscrit, ainsi que son descriptif très détaillé, comme on le faisait sur les passeports de l'époque.

La dernière page est consacrée à l'état d'arrivée du groupe, qui est contresigné du Chef du 4ème Bataillon du Régiment, que le groupe intègre. A noter qu'il n'y a plus que 98 hommes à l'arrivée, l'un ayant été déposé dans un hôpital, l'autre s'étant enfui. Les arrivants sont examinés par le médecin du corps, qui juge que deux hommes sont inaptes au service. Quitus est donné aux "conducteurs". A noter que l'arrivée se fait le 23 novembre, six jour avant la date prévue.

Ce document est un émouvant témoignage du sort de ces "Marie-Louise", ainsi appelés parce qu'en l'absence de l'Empereur engagé dans la campagne de Saxe c'est l'impératrice qui signa le décret de conscription de 1813. Beaucoup de ces malheureux, peu aguerris, tomberont lors de la campagne de France. Pour avoir une idée de la vie et du sort de ces hommes, il convient de lire le roman d'Erckmann et Chatrian "Le conscrit de 1813".

Document 2 et 3 : il s'agit du compte-rendu du Conseil de Réforme du département pour les années 1806 et 1807. Y sont mentionnés les noms des réformés, ainsi que le motif de la réforme. A noter la réforme de l'un des hommes pour perte de l'index de la main droite. Il n'était pas rare que cette mutilation soit volontaire puisque l'amputation de l'index ne permettait plus l'utilisation du fusil. 

Prix : 1200 €

 

Bronze à patine brune sur socle de marbre vert figurant Napoléon à cheval.

L'Empereur est représenté en manteau coiffé de son légendaire chapeau, la main droite glissée sur l'estomac, la main gauche tenant les rênes de son pur-sang arabe.

Cachet à l'aigle Empire Collection sur la terrasse.

Hauteur : 43 cm, 47 avec socle

Prix : 2800 €

Sceau en bronze doré sur piédouche à l'effigie de l'Empereur représenté en Hermès. Les initiales du propriétaire figurent sous la base.

Il est signé C de Franoz sous l'épaule.

Hauteur : 8 cm

Parfait état

François-Charles DE FRANOZ est un artiste né en 1850 et mort en 1908. Connu pour ses nombreuses représentations de Napoleon 1er.

Prix : 240 €

Robuste pistolet d'officier de marine à canon fortement tromblonné. Ces pistolets chargés à mitraille étaient utilisés lors des abordages.
Platine à corps rond. Chien à col de cygne renforcé. Bassinet en acier à pare-étincelles. Pied de batterie à enroulement.
Canon en acier de très fort calibre s'évasant à mi longueur. Il est décoré de deux bourrelets, l'un au tonnerre l'autre en son milieu. Queue de culasse formant hausse décorée au trait de motifs floraux.
Toutes les garnitures sont en laiton et sont inspirées des carabines de Versailles. Baguette en bois à tête cloutée d'acier.
Platine et canon sont poinçonnées du V couronné de Benoit Versadet, réviseur à la Manufacture de Maubeuge jusqu'en 1812, puis contrôleur dans la même Manufacture de 1813 à 1815.
Il s'agit donc d'une arme produite pour le commerce par la Manufacture de Maubeuge.
Cette arme est parfaitement fonctionnelle et en excellent état dans une belle patine.

L : 30 cm

VENDU

Elégant petit couteau de chasse.

Poignée en bois de cerf. Calotte et virole en argent gravées à fonds creux de décors feuillagés.

Garde en acier poli. Lame à trois pans polie glace. Pointe acérée en langue de carpe.

Fourreau de cuir noir à deux garnitures d'argent gravées à fond creux. La chape est gravée au recto d'une tête de cerf, dont les bois entourent une croix, au verso elle est ornée de motifs floraux. La bouterolle est gravée au recto de deux chiens assis tenant un blason et au verso des mêmes motifs floraux que la chape.

L : 24 cm

Cet objet est en parfait état.

Prix : 1300 €

Pistolet modèle An IX de la manufacture de Charleville.

Platine à corps rond et chien à espalet, gravée « Manufre Nale de Charleville » et poinçonnée du F de Le Fevre. L’intérieur de la platine est parfait.

Canon pan gauche daté An 11 et poinçonné P sous croix du contrôleur Prunier. Canon pan droit poinçonné du V de l'Inspecteur Vermotte. Queue de culasse gravée M an 9.

Toutes les garnitures sont poinçonnées du F de Le Fevre.

Côté contre-platine figure le cachet de réception portant en son centre les lettres RF pour "République Française". Il porte le V de l'Inspecteur Vermotte. Il est daté An II. A l'opposé figurent les lettres P.L pour Prairial. A l'arrière du cachet est estampé le nom du contrôleur Prunier.

Ce pistolet est en bon état et dans son jus, avec un très beau macaron de crosse. Tous les poinçons sont cohérents et conformes.

VENDU

Pistolet modèle An XIII de la Manufacture de Charleville.

Platine à corps rond et chien à espalet, gravée « Manufre Imple de Charleville » et poinçonnée du C dans un losange de Jean Louis Compas réviseur à la manufacture de 1812 à 1815. L’intérieur de la platine est parfait. 

Canon pan gauche daté 1813, pan droit portant le S sous étoile le l'Inspecteur Achille Sauvé en poste de 1812 à 1813. Queue de culasse gravée Mle An 13.

Toutes les pièces sont poinçonnées du T en couronne de François Tisseron contrôleur de 1796 à 1815. 

A l’arrière de la contre-platine le cachet de réception est daté 8bre (pour octobre) 1813. On y retrouve le S de l’Inspecteur Sauvé et le B du premier contrôleur Pierre Bouny à la manufacture de 1807 à 1817. A l'arrière du cachet, le bois est frappé d'un B et d'un C sous couronne.

Ce pistolet est en excellent état, dans une belle patine. Poinçons et gravures sont d'une grande fraîcheur. Tous les marquages sont homogènes.

Prix : 1900 €

Aquarelle originale de Lucien Rousselot représentant des artilleurs à pied prenant une pause.
La représentation est parfaite d'un point de vue uniformologique comme toujours chez Rousselot. Il s'agit des servants d'une pièce de 12. Ce sont des hommes de la ligne, accompagnés, comme il se doit des deux conducteurs du Train.
L'ensemble fourmille de détails. L'officier a mis pied à terre. Son cheval est tenu par un des deux conducteurs, tandis que l'autre vérifie les harnais. Au premier plan les artilleurs profitent de l'instant pour fumer une pipe.
L'aquarelle est présentée sous-verre dans un cadre baguette. Elle est signée en bas à droite L.Rousselot.
Au dos figure le cachet de l'encadreur : "Desangles - 48, rue Vavin 75006 Paris - Maitre encadreur à Montparnasse". A noter que L.Rousselot habitait dans ce quartier. 
Toujours au dos figure la mention manuscrite : "Aquarelle originale de Lucien Rousselot, peintre titulaire des armées 1982 - Artillerie de ligne à pied. Pièce de 12 et ses servants, vers 1810."

Dimensions : 30 x 21,5 cm avec cadre -18 x 11 sans cadre

Lucien Rousselot (1900 - 1992): peintre et illustrateur de sujets militaires, peintre officiel des armées. Au cours de sa carrière, il a produit une abondante iconographie traitant des uniformes portés au sein de l’armée française sur une vaste période allant du XVIème siècle à la fin du XIXème siècle. Son œuvre considérée comme majeure est la série de 106 planches uniformologiques traitant, pour plus de la moitié d’entre elles, des uniformes français portés durant le Premier Empire.

 Prix : 790 €  

Zouave de la Garde Impériale sous le Second Empire, en pied, tenant son fusil Mle 1853. Il est représenté en grand uniforme : saroual, gilet, boléro, sac à dos et glaive Modèle 1831.

Le sujet est en bronze à patine brune sur socle rond, signé E FREMIET sur la terrasse.

Emmanuel Frémiet : célèbre sculpteur né à Montrouge le 6 décembre 1824, mort à Paris le 10 septembre 1910, auteur d'oeuvres célèbres, dont la plus fameuse, peut-être, est le St Michel terrassant le dragon du Mont Saint Michel. Il fut professeur à l'Ecole des Beaux-Arts.

Hauteur 24,5 cm.

VENDU

 

Elégant poignard d'officier de marine, caractéristique de l'arme.

Poignée d'ébène quadrillée portant un médaillon en son centre et sertie de cordons de laiton doré sur ses quatre angles. Calotte bombée torsadée. Virole plate. Quillons droits symétriques se terminant en forme de trèfles feuillagés. Calotte et quillon avant reliés par une chaînette. Couvre chape.

Lame polie de Solingen, bleuie et décorée à l'or de motifs floraux.

Fourreau de cuir noir sans alèses à deux garnitures décorées au trait. Chape à bouton.

Ce poignard est en parfait état. Il a conservé plus de 90 % de sa dorure. Il peut être daté du premier Empire.

Longueur : 52 cm.

VENDU

Elégant sabre à godrons d'officier de hussards, caractéristique de la mode en vogue chez les officiers fortunés de l'arme vers la fin de l'ancien régime (1770 - 1780).

Garde à la hongroise. Branche de garde courbe, rainurée, joignant la croisière à angle droit. Oreillons losangés. Quillon recourbé vers le bas. Fusée de cuir noir sans filigrane. Calotte à longue queue rainurée clouée à la fusée.

Lame à très forte flèche portant un étroit pan creux sur les deux tiers de sa longueur. Elle est bleuie et porte sur chaque face tous les symboles rehaussés d'or chers aux hussards. Sur les deux faces de la lame on retrouve l'étoile à huit branches, le croissant de lune, des signes cabalistiques, des semis d'étoiles, des trophées d'armes, le soleil rayonnant et la tête de Turc.

Le large fourreau de cuir brun comporte trois grandes garnitures de laiton renforcées d'attelles. Elles sont magnifiquement décorées en suite de feuillages et de volutes godronnées. La chape et le bracelet de bélière portent les anneaux de suspente. L'extrémité de la bouterolle est décorée d'un motif feuillagé. Le dard est extrêmement mince et se termine en bouton.

Cette arme en excellent état peut être qualifiée d'archétype du genre. Ces beaux sabres étaient encore portés sous la Révolution et le Consulat.

VENDU

Pistolet d'officier, dit "Chien de mer", en raison de la forme de la calotte caractéristique de la mode en vogue chez les officiers de marine.

Canon à triple registre en bronze, octogonal au tonnerre, puis rond, renforcé d'un bourrelet à la bouche. Le pan gauche est poinçonné d'un M sous couronne, probablement la marque du canonnier. Culasse en acier intégrant la hausse. Vis de culasse finement gravée.

Platine non-signée, polie blanc, à corps rond. Chien à col de cygne. Bassinet à pare-étincelles. Ressort de batterie à galet. Toutes vis décorées. Oeuillets de contre-platine en argent élégamment découpés et gravés au trait. Crochet de ceinture en argent. Vis de culasse ouvragées. 

Monture en noyer de qualité, sculptée de perles et de feuillages. Crosse finement quadrillée. Toutes les garnitures sont en argent massif et soulignées de décors de fleurs et d'urnes. Calotte en argent en forme de tête de chien. Baguette en acier.

Toutes les pièces en argent portent la marque C.C dans un losange de l'orfèvre, le poinçon de titre dans un octogone et le poinçon de garantie dans un cercle. Ces poinçons sont malheureusement difficiles à déchiffrer.

Cette arme dans un état proche du neuf peut être datée de la fin du XVIIIème siècle ou début du XIXème.

L : 29 cm

VENDU

 

Pistolet modèle An XIII de la Manufacture de Charleville.

Platine à corps rond et chien à espalet, gravée « Manufre Imple de Charleville » et poinçonnée du D étoilé dans un losange de Philippe Delmotte détaché à Charleville et Maubeuge. L’intérieur de la platine est parfait. On y relève les mêmes repères de montage que sur le bois.

Canon pan gauche daté 1811 et poinçonné du B du contrôleur des canons Etienne Breuil en poste à la manufacture de 1806 à 1821. Queue de culasse gravée Mle An 13.

Toutes les pièces sont poinçonnées du T en couronne de François Tisseron contrôleur de 1796 à 1815. On retrouve également le D dans un losange de Delmotte sur la contre-platine, également frappée N.B comme le bois.

A l’arrière de la contre-platine le cachet de réception est daté mai 1811. On y retrouve le V de l’Inspecteur Jean-Baptiste Verpeau, Inspecteur de la Manufacture à cette date.

VENDU

Queue de culasse marquée Mle 1777, pan gauche du canon marqué B 1814, le B correspondant au poinçon de Daniel Bouissavy, 1er contrôleur de la Manufacture de Maubeuge en poste du 1/04/1808 jusqu’après la chute de l’Empire. Le canon est d’une longueur de 107 cm, plus court que la normale (nouvelle précision = comme les fusils d'honneur). Comme le rappelle Jean Boudriot, dans son ouvrage de référence, les canons, qui présentaient un défaut à la bouche n’étaient pas mis au rebut et venaient équiper les soldats de petite taille ou l'artillerie, par ailleurs si le règlement de l'An IX ne fait pas état d'un fusil de voltigeur, les états de production des manufactures mentionnent la fabrication de fusils de voltigeurs. En l’occurrence ce fusil est bien né comme ça, comme en témoigne le tenon de baïonnette. 
Platine gravée « Maubeuge Manufacture Impériale » et poinçonnée R et I.
Toutes les garnitures sont poinçonnées du D sous étoile de Philippe Delmotte contrôleur à partir de1808 et certaines portent également le B de Bouissavy.
La crosse porte la marque de bois (le B dans un écu) du contrôleur D Bouissavy, derrière la contre-platine et derrière le cachet de réception. Le nom du crossier figure à l’arrière de la sous-garde. Le cachet de réception est daté Fr (pour février) 1814, soit pendant la campagne de France. Il porte les lettres B.Y du premier Contrôleur Bouissavy et le S, initiale de l’Inspecteur Jean-Baptiste Schouller, Directeur de la Manufacture du 28/03/1811 au 30/06/1814.
Ce fusil est présenté avec sa baïonnette poinçonnée du B étoilé de l'Inspecteur Borson à la Manufacture de Klingenthal en 1814, c'est à dire durant la même période. 
D'excellents marquages de bois permettent de lire l'histoire de cette arme, qui est un témoin du temps. Le propriétaire de l’arme y a laissé son nom gravé maladroitement des deux côtés de la crosse (Lecull ?) et il a diminué l’épaisseur du bois sous les garnitures pour mieux faire « sonner l’arme », lors du maniement d’armes (ce qui était interdit).
Pour l’anecdote : l’Inspecteur Schouller, investi du commandement de la place de Maubeuge, lors de l’invasion de la France par les troupes alliées en 1814, résista trois mois avec une maigre garnison de 1000 hommes peu aguerris et ne déposa les armes, que bien après l’abdication de l’Empereur sur ordre express du Roi. 

Prix : 2600 €

Pistolet modèle 1763 de fabrication révolutionnaire. Construit pendant la période de pénurie de cuivre, il est tout en fer.
Platine à corps plat gravée Mre de Libreville (le nom de Charleville sous la Révolution) et poinçonnée du L de contrôle de la manufacture. Chien plat à espalet. Bassinet en fer à pare étincelles.
Canon à pans. Queue de culasse gravée M 1763. Poinçon de contrôle RN (pour Régie Nationale ?) répété deux fois au tonnerre. Ce canon est matriculé 19R * 7c * 34.
Toutes les garnitures sont en fer et poinçonnées du L de Libreville. Pontet en demi-charolaise. Côté contre-platine la marque de réception A est gravée dans le bois, ainsi que deux coches, probablement le signe de reconnaissance du propriétaire de l'arme.
Cette arme est en bon état. Elle n'a jamais été touchée et conserve sa patine. Elle est caractéristique de la période.

 

VENDU

Sabre de cuirassiers modèle An XIII (branches de garde touchant la calotte), fabriqué sous la seconde Restauration.
Lame droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos poinçonnée du L dans un cercle de F.L Lobstein, réviseur à Klingenthal de 06/1804 à 03/1829 et du B étoilé dans un cercle de l'Inspecteur Etienne Borson en charge de 08/1814 à 08/1816, gravée au dos Mfture Rle du Klingenthal janvier 1816. 
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Calotte à courte queue. Branche de garde matriculée 186, portant la barrette de Versailles et poinçonnée par l'Inspecteur Vivien de Chateaubrun à Versailles à partir d'octobre 1813. Le dessous du quillon porte plusieurs poinçons. Poignée gainée de cuir noir, filigrané de laiton torsadé.
Fourreau du modèle 1816 à deux anneaux de bélières se terminant par un dard en forme de lyre. A nettoyer.
N.B : pour mémoire, la moitié des lames forgées à Klingenthal était montée sur place, l'autre moitié était expédiée à Versailles

VENDU

Carabine de luxe, de Boutet à Versailles, dite "de botte" en raison de la façon dont elles étaient portées par les officiers.

Canon octogonal légèrement tromblonné, bleui, signé sur le pan supérieur "Boutet Directeur Artiste", hausse fixe au tonnerre, point de mire en argent réglable, calibre 14 mm, rayé cheveu alternant neuf grosses rayures, queue de culasse unie. Longueur 48 cm.

Platine à corps plat, festonnée et découpée à l'arrière, signée "Manufre à Versailles", chien à col de cygne, queue de détente réglable, bassinet à pare-feu, ressort de batterie élégamment travaillé, sous garde en volute.

Garnitures en fer découpées, bronzé patiné, toutes vis et rosettes de contre-platine gravées.

Crosse en noyer choisi à fût long. Joue sculptée d'un feuillage, poignée quadrillée.

Baguette en bois fruitier terminée par un embout en fer tourné.

Epoque Directoire - Consulat. Très bon état.

Ce type de carabine était donné en récompense aux officiers généraux. Ce modèle est très proche de celles offertes par la Manufacture de Versailles aux Directeurs. Voir carabines de Reubell, de Lazare Carnot ou du Maréchal Lannes.

Nicolas Noël BOUTET (1761-1833) : arquebusier du Roy, puis Directeur de la Manufacture de Versailles, de l'An II à 1818. Il produisait des armes blanches et à feu, surtout celles de récompense, d'honneur et de grand luxe. Il acquit une immense renommée internationale pour la qualité d'exécution et l'originalité de sa production. Il ouvrit à Paris un dépôt de la Manufacture, au 1236 rue de la Loi (rue de Richelieu) en l'an XI, puis au 87 rue de Richelieu en 1807. Il essuya de graves revers financiers à la Restauration, et il se retrouva arquebusier privé, au 23 rue des Filles Saint-Thomas, de 1823 à 1831. Il eut un fils, Pierre Nicolas (1786-1816), qui fut brièvement associé à son activité ; c'est pourquoi des armes de l'entreprise Boutet portent la signature BOUTET & FILS.

Prix : 13000 €

Typique paire de pistolets d'officier de marine d'époque premier Empire.

Canons en bronze octogonaux à point de mire en argent, poinçonnés sur les pans gauche de Saint Etienne, queues de culasse en fer gravées portant un oeilleton.

Platines à corps rond en laiton, non signées. Chiens à col de cygne et batteries en fer.

Garnitures en laiton, découpées et gravées de feuillages et de rinceaux. Calottes ovales plates.

Crosses en noyer blond, poignées finement quadrillées et cannelées sur le dessus.

Baguettes en fanon de baleine à embout de corne, l'une formant tire-balle, l'autre passant de nettoyage.

Longueur 29,5 cm.

Vers 1810.

VENDU

Sabre d'abordage modèle 1833, communément appelé "cuillère à pot" en raison de sa forme.

Garde en fer à coquille laquée noir. Poinçons au quillon.

Lame poinçonnée et gravée d'une ancre droite sur chaque face, gravée au dos "Manufre Rle de Chatellerault mars 1842". Elle a conservé son contre-poli au talon.

Fourreau de fort cuir noir à deux garniture en laiton agrafées. Chape poinçonnée de l'ancre de marine au revers.

Epoque Louis Philippe. 

Très bon état.

VENDU

 

Poignard de bord modèle 1833 du premier type.

Croisée en laiton, plate, poinçonnée de l'ancre et d'un W surmonté d'une étoile. Poignée de bois noir.

Lame triangulaire poinçonnée au talon d'un B dans un cercle.

Fourreau de cuir noirci à bouterolle de laiton fixée par trois agrafes, tirant en cuir naturel.

Longueur 31,5 cm.

Epoque Louis Philippe.

Les poignards de marine du premier type sont peu fréquents, car vite remplacés par le modèle à fourreau fer.

VENDU

Fusil Chassepot Mle 1866, premier type (levier de culasse quadrillé et hausse à un seul feuillet), calibre 11 mm, de la Manufacture d’Armes de Tulle, gravé sur le côté gauche de la boîte de culasse Manufacture Impériale Tulle Mle 1866.

Toutes les pièces et le bois sont au même numéro, y compris la baguette : A 3509. A noter que la lettre A correspond bien aux numéros de série attribués à la manufacture de Tulle.

Le côté droit de la boîte de culasse est marqué T 1868 et MI (pour Manufacture Impériale). Le T correspond bien aux marquages de Tulle.

Côté gauche du canon les poinçons du Directeur et du contrôleur principal de la manufacture

La hausse, du premier modèle, comporte encore son bronzage.

Le macaron de crosse est daté d'octobre 1868, R, D, T de Tulle. M.I sur la cheville pour Manufacture d’Etat.

Sur la plaque de couche figurent le chiffre 2 et une ancre de marine.

La baïonnette a conservé le bronzage du fourreau adopté en 1873. Le dos est gravé Manufacture d'armes de St Etienne Juin 1873. Elle porte le numéro M 29284. Le fourreau est matriculé U42. La croisière et le haut du fourreau sont frappés de l'ancre de marine.

VENDU

 

Dessin à la plume, aquarellé et rehaussé à la gouache de Maurice Orange, représentant un Tambour Major des Grenadiers sous le Premier Empire. La scène le montre, accompagné de deux tambours, alors qu'il s'adresse à un sapeur.

La composition d'ensemble, la précision uniformologique et la richesse des couleurs et des contrastes sont caractéristiques des oeuvres de Maurice Orange. Elles ont fait sa réputation.

Le tableau est signé Maurice Orange en bas à gauche. Il est présenté sous-verre dans un cadre doré. Au dos figure, au crayon, la mention "Maurice Orange 1868 1916 - Plume, aquarelle, gouache".

Largeur 45 cm, Hauteur 54 cm.

Maurice Orange : peintre et dessinateur français né le 9 mars 1867 à Granville et mort le 28 février 1916 dans le 7 arrondissement de Paris. Il révèle rapidement des dispositions pour le dessin et ses premiers professeurs l’engagent à s’inscrire à l’École des beaux-arts de Paris. Il se lie avec Édouard Detaille. Il se spécialise dans la peinture d'histoire et en particulier dans l’épopée napoléonienne. Il obtient des médailles et des bourses de voyages. La découverte de l’Espagne, de la Grèce, de l’Italie, du Portugal, de l’Afrique et surtout de l’Égypte lui fournit ses sources d'inspiration. Il utilise toutes les techniques : huile, aquarelle, gouache, fusain, pastel. C'est un coloriste réputé pour sa manière de traiter la lumière.

Prix : 2100 €

Dessin à la plume, aquarellé et rehaussé à la gouache de Maurice Orange, représentant un Officier d'Etat Major sous le Premier Empire.

Il est représenté, en pied, en train de lire une carte. Il porte la Légion d'Honneur sur la poitrine et tous les attributs des officiers d'Etat Major : plumet et brassard bleu. Il a au côté le sabre caractéristique de sa fonction, tel que défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII.

L'aquarelle est signée en bas à droite Maurice Orange. Elle est présentée sous-verre dans un cadre doré. En bas du passe-partout, figure la mention écrite au crayon de la main de l'artiste "Officier d'Etat Major Général de Brigade 1er Empire", ainsi qu'un cachet de collection illisible.

La qualité, la précision uniformologique et la finesse des oeuvres de Maurice Orange, pour lesquelles il est tant apprécié, se retrouvent dans ce tableau.

Largeur 60 cm, Hauteur 74 cm

Maurice Orange : peintre et dessinateur français né le 9 mars 1867 à Granville et mort le 28 février 1916 dans le 7 arrondissement de Paris. Il révèle rapidement des dispositions pour le dessin et ses premiers professeurs l’engagent à s’inscrire à l’École des beaux-arts de Paris. Il se lie avec Édouard Detaille. Il se spécialise dans la peinture d'histoire et en particulier dans l’épopée napoléonienne. Il obtient des médailles et des bourses de voyages. La découverte de l’Espagne, de la Grèce, de l’Italie, du Portugal, de l’Afrique et surtout de l’Égypte lui fournit ses sources d'inspiration. Il utilise toutes les techniques : huile, aquarelle, gouache, fusain, pastel. C'est un grand coloriste réputé pour sa manière de traiter la lumière.

VENDU

 

Spectaculaire coffret nécessaire de pistolets à percussion exécuté par Houllier Blanchard. Il s'agit d'un cadeau fait par la Reine des français Marie-Amélie, épouse du Roi Louis-Philippe, vers I840.

Cette paire est présentée dans une boîte en acajou blond sertie de filets de laiton sur le pourtour et ornée au centre du couvercle d'un écusson portant la mention "Donnés par la Reine".

L'intérieur du coffret est gainé de velours vert. Cette boîte est complète de tous ses accessoires, dont la qualité d'exécution est remarquable : maillet de chargement, dosette, débouche cheminée, moule à balles, tourne vis, boîte à calepins, tire bourre, poire à poudre, baguette de nettoyage, le tout à l'état neuf. L'utilisation de corne dans la confection de certains de ces accessoires et dans le garnissage de la boîte mérite d'être soulignée.

Les platines avant finement gravées et bronzées sont toutes deux signées "Houllier Blanchard".

Les canons à pans sont bronzés, gravés à fonds gris d'arabesques à la bouche et au tonnerre. Ils sont numérotés 1 et 2 au tonnerre et portent la mention "Houllier-Blanchard à Paris" sur le pan supérieur. Ils sont fixés par clavette à la monture.

La monture à fût court est de noyer. Les crosses sont profusément et magnifiquement gravées. Le pontet comporte un repose-doigt. Toutes les garnitures sont bronzées gris et très finement gravées.

Cette boîte est à l'état neuf. Son contenu semble n'avoir jamais servi.

Houllier-Blanchard : arquebusier, installé à Paris. Il exerçait au 36-38 rue de Cléry. De nombreuses médailles d'or, d'argent et d'honneur ont récompensé son travail. Notamment, il avait un procédé pour protéger de l'oxydation l'intérieur des canons, en revêtant l'âme d'une couche de platine. Il décéda à son domicile parisien en 1871, laissant son fils Jacques Houllier comme unique héritier. Tous deux avaient formé, en 1867, une société en nom collectif pour l'exploitation d'une maison de commerce d'armes à Odessa.

Marie-Amélie de Bourbon-Siciles : née à Caserte (royaume de Naples) le  et morte à Claremont (Royaume-Uni) le 

VENDU

Jolie petite paire de pistolets de voyage "système Gosset", du nom de l'arquebusier inventeur du mécanisme permettant d'armer et de tirer d'une seule main grâce à l'emplacement du chien sous le canon, ce qui représentait un avantage non négligeable, surtout lorsque l'on voulait utiliser les deux armes simultanément.

Canon ruban bronzé gris, marqué à l'or sur l'un "Invention Gosset" et sur l'autre "Gosset à Paris". Coffres et culasses, bronzés gris, très finement gravés de guirlandes et de vasques. L'un est numéroté 1 sous le canon, l'autre est numéroté 2.

Crosses en ébène sculptées d'écailles.

Vers 1830/1840.

GOSSET, Louis-Marin : a exercé à Paris 1822 - 1840, élève assistant de BOUTET, surtout célèbre pour ses armes à platines inférieures ( underhammer) et son emploi précurseur de la percussion à amorces.

Prix : 4500 €

 

Pistolet de Cavalerie Modèle 1777, à coffre, du premier modèle, c’est à dire équipé du crochet de ceinture.

Platine gravée St Etienne, poinçonnée du L sous couronne du contrôleur des platines Etienne Lambert (en charge de 1777 à 1784).

Canon, pan gauche, daté 80, pour 1780 et portant le poinçon B sous couronne du contrôleur Berthéas (en charge de 1777 à 1785), ainsi que le signe V. Queue de culasse gravée Mle 1777.

On devine sur certaines garnitures le J sous couronne du réviseur des garnitures Javelle (en charge de 1777 à 1784).

Côté platine, le bois est daté d'Avril 1780, date de réception de l’arme finie, et porte l’initiale A de l’inspecteur Argout (en charge de 1777 à 1781) et le B à la fleur de lys du contrôleur de l’arme finie Boulanger (en charge de 1763 à 1784).

Ce pistolet à coffre Mle 1777 est dans un bon état général avec un bon marquage de bois, alors que celui-ci a souvent disparu, car ces armes ont servi sur une très longue période, jusque sous l’empire.

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Pistolet de Cavalerie Modèle An XIII.
Platine à corps rond et chien à espalet, signée Mre Imple de St Etienne et poinçonnée du J couronné de Jean-Baptiste Javelle (contrôleur de 1808 à 1812). Intérieur de la platine frappé de l’initiale M du platineur, en parfait état. On y retrouve les mêmes marques de montage que sur les autres pièces. Bride de noix et gâchette ont conservé leur bleui.
Queue de culasse marquée MLE. AN 13 en capitales. Canon, pan gauche, daté 1811, et poinçonné du B de Blachon (contrôleur 1er ventôse an VI – 12 septembre 1812) et du C de l’inspecteur Joseph de Colomb en poste de 1804 à octobre 1811. Canon, pan droit, frappé EF (Empire Français), surmonté du B du même Blachon. Ce canon est dans son épaisseur d'origine.
Contre-platine et toutes les garnitures marquées du H surmonté d'une fleur de Hardy Jean-Baptiste, contrôleur de 1810 à 1813.
Bois marqué CB.1811 sur le côté droit de la crosse pour l’inspecteur de Colomb et le contrôleur Blachon. A l’arrière de la contre-platine figurent les initiales du platineur  EF et sur le côté gauche de la crosse est apposé le poinçon G couronné de Gouilloud (réviseur de l’An 13 à 1816).
Baguette poinçonnée G couronné de Gouilloud.
Ce pistolet est dans un état rare, proche du neuf, dans une très belle patine. Gravures et poinçons sont nets et bien marqués et parfaitement homogènes.

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Pistolet modèle An XIII de la manufacture impériale de Maubeuge.

Platine modèle An IX gravée « Maubeuge Manuf Imple » et poinçonnée du M couronné du contrôleur Louis-François May à la manufacture de 1793 à 1808. Les deux crans d’armé sont nets. L’intérieur est en très bon état. Gâchette et bride de noix ont conservé leur bleui. Toutes les pièces portent les mêmes numéros et les mêmes repères de montage.

Canon portant au tonnerre, à gauche, le M du contrôleur May et la date « 1807 », à droite les lettres EF pour Empire Français et le D de l’Inspecteur Antoine Drouot en poste à Maubeuge de 1805 à septembre 1807. Queue de culasse gravée Mle An 13.

Toutes les garnitures sont pour la plupart poinçonnées du M du contrôleur May ou du V de Benoit Versadet réviseur à la manufacture de 1794 à 1812. La contre-platine porte les lettres AC. A l’intérieur du pontet figurent les marques des fondeurs.

La monture de noyer présente une belle patine. Côté contre-platine se voit la trace du cachet de réception.

Cette arme est homogène et en bon état.

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Sabre de hussards Modèle 1777 de fabrication révolutionnaire.
Garde à la hongroise. Fusée gainée de cuir noir sans filigrane. Longs oreillons caractéristiques. Cartouche de Dumont et poinçon au coq sur la branche de garde. 
Lame courbe à simple pan creux dans son poli, poinçonnée au faisceau de licteur. Elle a conservé son contre poli au talon.
Garnitures de fourreau en laiton échancrées, marquées B ~ au dos. Crevé de cuir noirci. Dard de fer asymétrique.
Cette arme a été réceptionnée par l’administration de la guerre comme le prouvent le poinçon au coq sur la monture et le faisceau de licteur sur la lame, marquages utilisés jusqu’en 1798.
Cette arme est dans un état exceptionnel, la lame n'est pas piquée. La facture est particulièrement soignée. Elle combine avec élégance le laiton jaune des garnitures avec le laiton plus rouge de la garde et des pitons de bélières.
Elle est représentée page 73 sous le Numéro 41 dans l'ouvrage de Michel Pétard "Les sabres des hussards" aux Editions du CanonnieVENDU

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Sabre de cuirassiers modèle An XIII (branches de garde touchant la calotte).
Lame droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos poinçonnée du M étoilé de Claude Marion Inspecteur de la Manufacture de 12/1808 à 05/1811 et du B de Jean-Georges Bick Contrôleur de 02/1809 à fin 1811. Elle est gravée au dos Mfture Imple du Klingenthal Coulaux Frères. Elle est comme neuve dans son poli d'origine et a conservé le contre-poli au talon.
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Calotte à courte queue. L'intérieur de la branche de garde porte les mêmes poinçons que la lame. Poignée gainée de cuir noir, filigrané de laiton torsadé.
Très lourd fourreau du premier type à deux anneaux de bélières se terminant par un dard en forme de lyre portant aussi les mêmes poinçons.
Ce sabre a été monté à Klingenthal. Cette arme est dans un état proche du neuf avec une très belle patine.
Les lames n'ayant été datées qu'en avril 1810 ce sabre a été produit entre 02/1809 et 04/1810.
N.B : pour mémoire, la moitié des lames forgées à Klingenthal était montée sur place, l'autre moitié était expédiée à Versailles. Le fourreau considéré comme trop lourd par la troupe fut allégé vers la fin de l'Empire.

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Revolver d'ordonnance calibre 11 mm Modèle 1873.
Toutes les pièces sont au même numéro G 98856 (G correspondant à 1879) et les vis portent le numéro court correspondant N 56.
L'année de fabrication est reportée sur le pan droit du canon S 1879, S pour saint Etienne.
Le dessus du canon est gravé Mle 1873.
Sur le pan gauche du canon figure le poinçon M dans un cercle du Général Maignien Directeur de la Manufacture de 1873 à 1882 et le poinçon T du Contrôleur Principal.
Sur le côté droit de la carcasse est gravée la mention Mre de St Etienne.
Ce revolver est à l'état neuf. Chien et queue de détente ont conservé leur couleur jaune paille d'origine, ainsi que les pièces intérieures.
Barillet parfaitement indexé.
Fonctionnement parfait tant en simple, qu'en double action.

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Grand portrait gravé à l'aquatinta par Mécou représentant Napoléon 1er, tel que peint par Isabey.

Il est représenté, en pieds, en grande tenue d'apparat, avec le grand collier de la Légion d'Honneur, son épée sertie du Régent, devant son trône.

La gravure porte en titre Napoléon Le Grand et les grandes armes impériales.

A gauche, en plus petits caractères figurent les mentions, "Peint par Isabey, 1812" et à droite "Gravé par Mécou".

Tout en bas on lit "Se trouve à Paris chez l'auteur, Rue des trois frères N°7" et "Déposé à la Direction Générale de l'Imprimerie et de la Librairie".

Cadre doré feuillagé d'époque. 83 x 60 cm cadre compris.

André-Joseph Mécou : né en 1770 à Grenoble et mort le  à Paris est un graveur et lithographe français. Il est connu pour avoir gravé de nombreux portraits de la famille de Napoléon basés sur les peintures de Jean-Baptiste Isabey.

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Important nécessaire de voyage ayant appartenu à un officier supérieur.

Boîte de forme ovale en noyer massif. Poignées, plaque et serrure en laiton. Intérieur gainé de maroquin rouge doré au petit fer. Tous les accessoires sont en argent massif, ivoire, porcelaine et cristal taillé en pointes de diamant. Un flacon a conservé un reste de parfum.

Le couvercle contient une écritoire retenue par un petit crochet et que l'on extrait grâce à un ingénieux système de ressorts. Elle se déplie pour révéler un intérieur vert.

Le fond de la boîte comporte un miroir. Celle-ci est organisée en différents étages d’accessoires : nécessaire de toilette, nécessaire d'écriture, couverts, tasse, soucoupe, théière, etc, etc. 

Poinçon de titre au premier coq. Poinçon du maître orfèvre (FDF ?) à identifier.

Cette boîte est en excellent état et tous ses accessoires sont d'origine avec quelques manques.

Prix : 6000 €

 

 

 

Sabre de Dragons Mle An XIII (branches de garde touchant la calotte).
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Quillon comportant les poinçons de Versailles : le poinçon AC entrelacés, d'Antoine Chapelle, Inspecteur de 02/1805 à 07/1809, le poinçon JD de J.B Deschaseaux, Contrôleur, et le poinçon JC de Jean Cazamajou, Réviseur de 1803 à 08/1806. La calotte porte un poinçon illisible. Le dessous du plateau est frappé de la lettre J.
Lame droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos marquée "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon B entouré de points de l'Inspecteur Simon de Baumaretz, en poste à Klingenthal de septembre 1803 à mai 1807 et le poinçon de J-Jacques Mouton, (la grosse roue surmontant le M), Contrôleur de 1ère classe de juillet 1798 à février 1809.
Le fourreau est de cuir noir verni sans alèses à trois garnitures de laiton découpées en accolade. La bouterolle comporte le petit dard sphérique en acier conforme au modèle An XI - An XIII.
N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806. La fabrication de ce sabre peut donc être datée de février 1806 à août 1806.

Prix : 3900 €

Sabre d'Officier d'Etat-Major du modèle défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII. Plutôt qu'une longue description, nous renvoyons au descriptif et aux planches de représentation jointes au règlement. Le sabre présenté est en tous points conforme au modèle.

Poignée torsadée en ébène. Monture en bronze doré ayant conservé la quasi totalité de sa dorure.

Lame courbe à simple pan creux bleuie au tiers et décorée de motifs floraux. Elle est proche du neuf, ayant conservé son poli d'origine et l'intégralité de son bleu et de sa dorure.

Fourreau de fer "bronzé". Cuvette, bracelets de bélières rectangulaires et bouterolle sont en laiton doré. Dard caractéristique, élégamment sculpté de feuillages. Quelques légères traces de frottement au revers. Le premier anneau de bélière porte un médaillon de collection frappé d'un N.

Cette arme est dans un état de grande fraîcheur embellie par la patine du temps.

Règlement du 1er Vendémiaire An 12 : il est publié chez Magimel, libraire pour l'art militaire, quai des Augustins N° 73.

Il décrit de façon extrêmement précise l'uniforme et les équipements des Officiers Généraux et des nombreux membres des  Etats-Majors. Il comporte, en annexe, des planches gravées par Adam d'une remarquable finesse. Nous présentons le sabre avec un fac-similé de la planche concernée.

Au chapitre du sabre des Officiers d'Etat-Major, le règlement est succinct ("les Adjoints à l'Etat-Major, les Aides de Camp....seront armés à cheval d'un sabre demi-courbe, dont la poignée sera en ébène, les garnitures en cuivre doré, le fourreau en fer bronzé."), mais les planches annexées sont extrêmement précises et s'il est laissé de la liberté aux fourbisseurs et aux commanditaires pour les lames, il n'en va pas de même pour les autres parties du sabre, qui doivent être conformes aux représentations, ce qui est le cas de notre sabre.

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Ensemble complet accompagnant un "Pistolet de poche Gaulois à répétition automatique, 5 coups, calibre 8 mm, percussion centrale", sic. Cet ensemble comprend, outre le pistolet, la boîte en carton complète de son écouvillon, l'étui "porte-monnaie" en cuir, une boîte de cartouches et son manuel de démontage et d'entretien, le tout tel qu'il était livré à l'époque par la "Manufacture d'Armes et Cycles de Saint-Etienne".

Le pistolet en parfait état est dans son bronzage d'origine. Il porte sur le dessus du canon les palmes du poinçon d'épreuve de Saint-Etienne, le cachet circulaire portant la mention "Manufacture française Saint-Etienne - Armes et Cycles" et les mentions "Cal. 8 m/m, N° 1, Gaulois".

Il s'agit d'un émouvant témoignage de l'époque se situant à cheval sur la toute fin du 19ème et le tout début du 20ème siècles, rare, car en très bon état et complet d'origine.

Longueur : 13 cm

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Sifflet de commandement en argent ayant appartenu, par tradition de la famille Meuliet de Lombrail, à un officier des Gardes du Corps du Roi Charles X.

Il est orné sur ses quatre faces de la fleur de lys et porte à sa base un petit logement, dont l'ouverture se fait au moyen d'un bouton.

Un anneau permet de le porter en sautoir.

Hauteur : 6 cm

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Grande médaille en bronze à patine "médaille" représentant, en relief, le portrait du Général Bonaparte. 

Elle porte en haut à gauche la mention "Le Général Bonaparte" et en bas à droite la signature de l'artiste "David", pour David d'Angers.

Diamètre : 16 cm.

Pierre-Jean David d’Angers, dit David d’Angers : né le  à Angers et mort le  à Paris, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du XIXe siècle. En 1809, il obtient une médaille de l'Académie et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David, qui le prend sous son aile. Il est l'auteur de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d'honneur du château de Versailles. En 1825, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1826, il est élu membre de l’Institut de France et professeur à l'école des Beaux-Arts de Paris.

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Buste de l'Empereur taillé dans un bloc de marbre blanc.

Napoléon est représenté vêtu de son manteau, dont on voit le col, et de son légendaire chapeau. L'expression déterminée du visage est très bien rendue

Bien que non signée, l'oeuvre est tout à fait remarquable, compte tenu de la matière et de la technique employée.

H 21 cm, L 17 cm.

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Aquarelle signée d'Edmond Lajoux, en bas à gauche. Elle est dédicacée : "Au Lieutenant Willing avec mon meilleur souvenir".

Elle représente différentes tenues portées par les Dragons et les Chasseurs à Cheval. 

En bas à droite figure l'esquisse d'un dragon harnachant son cheval.

Cette intéressante étude est présentée dans un cadre "baguette" noir souligné d'or avec passe-partout.

H 57 cm, L 42 cm.

Edmond Lajoux : né le 26 février 1890 à Charenton-le-Pont, † le 10 juillet 1960 à Montpellier ; artiste peintre, homme de lettres, peintre des régiments de chasseurs et peintre aux armées.

Prix : 1200 €

Baïonnette modèle 1822 en parfait état, poinçonnée F.C sur le coude. 

Longueur : 53 cm.

Prix :120 €

Très décoratif diorama constitué de petits soldats de Strasbourg, présentés dans une vitrine à encadrement baguette.

Il se présente sur deux niveaux.

En partie basse, Napoléon III salue un Chasseur à Pied de garde dans sa guérite, alors que plus loin se tient un officier des Guides, ainsi que le porte étendard du régiment et la cantinière.

En partie haut, s'alignent différents soldats de la Garde Impériale : génie, grenadiers et lanciers.

H 41,5 cm, L 41,5 cm.

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Sabre au modèle de l'An IX ayant équipé un sous-officier de cavalerie légère.

Poignée de laiton à trois branches issue de la manufacture de Klingenthal, poinçonnée du M à la grosse roue de J-Jacques Mouton premier contrôleur à partir de juillet 1798 et du poinçon de l'Inspecteur en partie effacé. Calotte à longue queue. Belle poignée gainée de cuir filigrané de fils torsadés formant chevrons, bordés de fils simples.

Lame courbe à simple pan creux poinçonnée de Mouton et Benjamin Levavasseur Inspecteur de la manufacture de mars 1798 à septembre 1803. Dos gravé "Mfture Nale du Klingenthal Coulaux frères Entreprs".

Fourreau de tôle de fer caractéristique de l'An IX avec ses bracelets plats bordés de filets et son dard en forme de bonnet phrygien.

Cette arme homogène, en bon état, est peu fréquente, car vite remplacée par le modèle An XI.

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Epée en argent, à lame triangulaire et double plateau.

Monture à pas d'âne en argent. Pommeau rond décoré de l'ancre de marine. Branche de garde arrondie et perlée rehaussée d'un médaillon. Poignée entièrement perlée, portant un médaillon décoré d'un canon en son centre. Virole portant le poinçon de titre. 

La partie supérieure des plateaux est décorée, pour l'un, d'un lion appuyé sur un canon tenant un écu aux armes royales, pour l'autre d'un trophée d'armes. La partie inférieure des plateaux reprend, pour l'un, l'ancre de marine, pour l'autre, un trophée d'armes.

La lame est signée au talon, sur une face, "Cassaignard M Foubisseur du Roy" et sur l'autre, "& Maître Arquebusier près la Bourse à Nantes". 

Compte tenu de la symbolique, cette arme de grande qualité peut être attribuée à un officier de la Marine Royale servant sur un vaisseau de haut bord.

Epoque : milieu XVIIIème siècle.

Cassaignard (ou Cassagnard) : arquebusier et fourbisseur nantais né en 1708 et mort en 1786. Réputé en tant que fournisseur d'armes pour la marine.

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Paire de pistolets d'officier.

Platines finement gravées signées de Cassaignard à Nantes, "Maître Arquebusier du Roy". Chiens à col de cygne décorés de rinceaux. Vis de chien dorée. Bassinets en fer.

Canons bleuis, décorés de guirlandes dorées s'enroulant sur toute la longueur. Grain argenté formant guidon au centre d'un soleil rayonnant.

Monture à fût long en noyer choisi, élégamment sculpté pour souligner les encastrements. Garnitures en argent massif profusément sculptées de motifs floraux et de trophées. Calotte ornée d'un portrait. Baguette en fanon de baleine et os.

Epoque : milieu XVIIIème siècle.

Cassaignard (ou Cassagnard) : arquebusier et fourbisseur nantais né en 1708 et mort en 1786. Réputé en tant que fournisseur d'armes pour la marine.

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Elégant sabre d'officier de cavalerie légère en métal bronzé et argenté formant un superbe contraste.

Poignée à simple branche en contre-courbe, joignant la croisière à angle droit. Quillon à enroulement recourbé vers le bas. Calotte ornée de rinceaux et de rosaces. Poignée en bois noirci quadrillé. Oreillons en navette ornés du glaive de commandement.

Lame courbe à simple pan creux, dans son poli d'origine, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux et de trophées dorés. 

Fourreau en tôle de fer dans son bronzage d'origine à trois garnitures argentées. Bracelets de bélière bordés de frises et décorés de motifs floraux dans des cartouches. Pitons de bélières striés. Bouterolle gravée de la toile d'araignée et de feuilles d'acanthe. Dard sur le modèle des sabres d'honneur.

Cette arme est en parfait état. La lame est proche du neuf. Elle a conservé l'intégralité de son bleu et de sa dorure. Seule la poignée est légèrement fendue. 

Cette arme peut être datée de la période Consulat.

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Arme originale, d'une facture extrêmement soignée réalisée pour les officiers du 6ème régiment de Chasseurs à Cheval, dont quelques rares exemplaires sont parvenus jusqu'à nous.

Garde à la hongroise enrichie de fines gravures. Poignée en  bois noirci cannelée. Calotte à débordement élégamment découpée. Oreillons rectangulaires portant le N° 6 du régiment. Branche de garde ornée d'un médaillon gravé d'un cor de chasse. Quillon recourbé vers le bas finissant en forme de pavillon de trompette.

Lame courbe à dos demi-rond, à gorge et simple pan creux, bleuie et dorée au tiers avec ornements de trophées et de motifs floraux. Talon gravé, côté garde "Coulaux frères Entrepreneurs" et côté contre-garde "Manufacture Nationale d'armes blanches de Klingenthal". Pointe en langue de carpe avec fort contre-tranchant.

Fourreau en tôle de fer à encastrement pour les oreillons. Forts bracelets de bélières bombés. Originaux pitons de bélière en forme d'urne.

Il s'agit d'une très belle production de la manufacture. Elle est référencée dans l'ouvrage "Des sabres et des épées" de Michel Pétard, Tome Premier sous le N° 137. 

Cette arme est en bon état général et s'est enrichie de la patine du temps. 

Prix : 6500 €

 

Revolver d'officier calibre 11 mm Modèle 1874, de la manufacture d'armes de St Etienne, construit à 35000 exemplaires entre 1874 et 1887. Il se distingue du Modèle 1873 de troupe par un allègement général, un bronzage noir et une dimension plus courte. Il fut largement utilisé durant la Première Guerre Mondiale et équipait encore des unités de réserve en 1940. 

Le modèle présenté, en excellent état, avec quelques traces d'usage, est dans son bronzage d'origine et conserve les mises en couleur réglementaires du chien de la portière et de la détente. Toutes les pièces sont au même numéro (N 20236). L'état mécanique est irréprochable, tant en simple action, qu'en double action. L'intérieur du canon est correct.

Pan droit du canon marqué S 1878, pan gauche portant les poinçons M dans un cercle du Général Maignien, Directeur de la MAS de 1873 à 1882, et J dans un cercle du Contrôleur Général Principal de l'arme finie Jeuffroy, dessus du canon gravé Mle 1874.

Cette arme est présentée dans son étui "jambon" de cuir clair. A l'intérieur du rabat figure le nom manuscrit du propriétaire (Brandt) et le cachet du fabriquant daté de 1837: Gasser à Paris.

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Bronzes à patine chocolat représentant deux soldats : le porte-drapeau de la 32ème demi-brigade en 1794 et un grenadier à pied de la Vieille Garde, comme indiqué sur les terrasses. Ces terrasses sont numérotées 1 et 2 et comportent en outre le cachet de fonte de Susse. Elles sont signées LEVEEL sur un côté.

Ces représentations sont très expressives dans leur composition et très réalistes dans leurs détails.

La porte-drapeau mesure 41 cm de haut, le grenadier 38 cm.

Armand Leveel : né le 27 janvier 1821 à Bricquebec, mort le 26 juillet 1905 à Cherbourg. Doué pour le dessin, il monte à Paris en 1840 et travaille pour la maison Susse. Il rentre dans l'atelier du maître Rude en 1845. Il y côtoie Frémiet et Carpeaux. Il est l'auteur, entre autres, du Napoléon équestre de Cherbourg et de la Jeanne d'Arc d'Orléans.

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Pistolet d'officier sur le modèle du pistolet réglementaire de 1733 pour la cavalerie et les dragons.

Ce pistolet est très proche du modèle de troupe adopté en 1733, dont il s'inspire : même physionomie générale et même morphologie, même configuration de la platine à corps plat avec bassinet en fer et chien à col de cygne, mêmes décorations de bois, même grain de laiton servant de guidon, mêmes passants de baguette, même système d'embouchoir, même calotte.

Il en diffère, par contre, par sa longueur de 54 cm, légèrement plus grande que le modèle troupe, par sa contre-platine plus élégante, par le tonnerre du canon à tonnelet et sa queue de culasse trapézoïdale, par la forme de sa sous-garde.

Ce robuste pistolet est très sobre, mais le travail particulier du canon et les quelques volutes gravées sur le chien permettent d'attribuer cette arme à un officier.

Cette arme est en parfait état. Le bois a conservé une très belle patine.

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Sabre des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale du deuxième modèle.
Garde à palmette non-ajourée, caractéristique des fabrications tardives, frappée sur le dessus du plateau de trois poinçons illisibles et de la barrette de Versailles. Marques du fondeur sous la palmette.
Poignée de cuir noirci à filigrane tressé en chevrons. 
Lame à la Montmorency marquée au dos "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon B de Jean Georges Bick contrôleur à Klingenthal de février 1809 à fin 1811 et le poinçon M étoilé de l'Inspecteur Marion en poste de décembre 1808 à mai 1811. Elle conserve en partie basse son poli d'origine.
Le fourreau de laiton comporte les deux attelles consolidées de deux bagues de renfort rivetées. On distingue ce qui semble être un numéro, i.e 21.

Une étiquette mentionne : "Sabre de Grenadiers à cheval 1er Empire. Vente collection Jean Marc Bonnet 20 décembre 2009 à Bergerac lot 178. A été trouvé à Montpellier avec casque troupe de la garde impériale N° 297 de la vente + N° 298 bicorne officier de la Garde Impériale". Il peut donc avoir équipé un Dragon de la Garde compte tenu du casque, qui l'accompagnait.
Cette arme est restée dans l'état où elle a été trouvée. C'est une "sortie de grenier". Elle n'a absolument jamais été touchée. Elle peut être datée de février 1809 à avril 1810

N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806, elles sont datées à partir d'avril 1810. La palmette ajourée disparait vers 1807.

Prix : 14000 €

Huile sur panneau de Henry Dupray, représentant un carabinier à la garde aux chevaux.

Le cavalier est représenté dans l'uniforme blanc à distinctives bleues adopté en 1810 avec le cuirassement. Il porte la cuirasse recouverte de laiton laminé et le casque à chenille rouge. Il tient en main les rênes de son cheval et celles de l'officier, que l'on aperçoit en observation à l'arrière plan.

L'oeuvre est signée en bas à droite H Dupray. Elle est présentée dans un bel encadrement d'époque en bois doré.

Au dos a été collée une étiquette donnant le c.v d'Henry Dupray, ainsi que quantité de références permettant d'établir sa cote.

H 43 x L 35 cm avec encadrement. H 33 cm x L 24 cm sans encadrement.

Henry-Louis Dupray : peintre né à Sedan le 3 novembre 1841, mort à Paris en avril 1909, élève de L.Cogniet et de Pils. Il est décoré de la Légion d'honneur en 1876. Il expose au Salon de Paris à partir de 1863 des sujets militaires peints avec vivacité pour lesquels il obtient de nombreuses récompenses.

Pour mémoire : les deux régiments de Carabiniers étaient cantonnés à Lunéville. Bien qu'étant l'élite de la cavalerie lourde, Napoléon ne les intégra jamais dans sa Garde. Il avait des craintes sur la loyauté de ces régiments encadrés par des Officiers de vieille noblesse, craintes qui ne se vérifièrent jamais, puisque le comportement de ces troupes fut toujours et en tous points exemplaire. Pour beaucoup, ces régiments étaient les plus beaux de l'armée napoléonienne. 

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Buste de Napoléon 1er, en bronze à patine mordorée par Luigi Belli.

Le buste repose sur un socle à deux étages en marbre noir jaspé, orné de l'aigle aux ailes déployées, au centre de la couronne de feuilles de chêne et de laurier.

L'Empereur est représenté en manteau, coiffé de son célèbre chapeau.

L'oeuvre est signée Luigi Belli au dos de l'épaule. En dessous figure la mention "Bronze Paris" du cachet de garantie.

Hauteur : 40 cm

Luigi Belli (1848 Turin - 1919 Turin) : célèbre sculpteur italien, professeur d'arts plastiques à l'Académie Albertina de Turin, connu pour ses oeuvres monumentales, dont le mémorial de la Guerre de Crimée à Turin.

VENDU

Elégant petit pistolet de voyage de la Manufacture Royale de Naples.

Canon à deux registres octogonal puis rond, terminé par un petit bourrelet en argent, gravé d'un décor d'or damasquiné. Les trois pans supérieurs sont poinçonnés de la Manufacture Royale de Naples, calibre13,5 m. Queue de culasse gravée de fleurs et de rinceaux.

Platine à la miquelet gravée de filets et de feuillages. 

Pontet en fer à ergot, contre-platine en fer munie d'un crochet de ceinture.

Crosse en noyer incrustée d'éléments en laiton repercés, gravés de feuillages. Bois piqueté de clous d'argent sur toute la surface. Pommeau boule orné en suite. Baguette en fer.

Cette jolie arme, en très bon état, peut être datée du milieu du 18ème siècle.

Longueur : 20 cm

VENDU

Pistolet modèle An XIII de la manufacture impériale de St Etienne.

Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres à l'anglaise, poinçonnée du S sous lys (poinçon utilisé après 1814) par le contrôleur des platines Stelen à ce poste de 1811 à 1821. Toutes les vis sont numérotées. L'intérieur de la platine est en parfait état. On y retrouve les mêmes numéros, que sur les vis. Bride de noix et gâchette ont conservé leur bleui.

Queue de culasse gravée M AN13. Canon à pans au tonnerre, poinçonné sur le pan droit, du P étoilé de Louis Préau, inspecteur de la manufacture de 1811 à 1816. A l'avant de la lumière figurent les lettres EF pour Empire français. Le pan gauche du canon est daté B1815, le B correspondant au deuxième contrôleur Bonnard présent de l'an XIII à 1821. Le dessous du canon comporte de multiples poinçons d'épreuve, ainsi que le L couronné du réviseur Martin Luzier (1808 - 1820).

La monture de noyer est poinçonnée en de multiples endroits d'un B couronné (poinçon de bois de Bonnard ?). La crosse porte la marque de réception de l'inspecteur P.C 1815. Toutes les garnitures portent le poinçon L dans un cercle de Luzier. A l'arrière de la contre-platine le crossier a estampé son nom "Jean Thomas".

Ce pistolet, en parfait état, peut-être daté de la période des Cent-Jours. Il mériterait d'être marié au fusil de dragon modèle an IX de la manufacture de Versailles fabriqué à la même période.

VENDU

 

Fusil de dragon de la manufacture impériale de Versailles sorti des ateliers pendant les Cent Jours, quelques jours à peine avant Waterloo. Cette arme est proche du neuf, car elle n'a pas eu le temps d'être utilisée en campagne. Elle conserve son poli. Les encastrements sont serrés. Les ajustages n'ont rigoureusement aucun jeu. Le bois sous le canon n'est pas noirci, ce qui montre qu'elle a très peu tiré. Cette arme prouve la qualité des fabrications de Versailles et le niveau d'exigence, qui était imposé aux ouvriers.

Platine du modèle an IX, frappée en lettres capitales Mre IMPle de Versailles. Elle est poinçonnée du G dans un ovale du réviseur Augustin Germain (1812 - 1818). Les deux crans d'armé sont nets et fermes. Toutes les vis portent le numéro 4 et ont les mêmes repères de montage. L'intérieur de la platine est neuf et la bride de noix et la gâchette ont conservé leur bleui.

La queue de culasse est gravée Mle AN.IX en lettres capitales. Le pan droit du canon est daté 1815 et porte le C étoile de l'Inspecteur de Chateaubrun. Devant la lumière sont frappées les lettres EF, pour Empire Français. Le pan gauche porte le poinçon DC de Jean-Baptiste Deschaseaux premier contrôleur à Versailles de Vendémiaire An XIV à 1818 et dans un carré un poinçon non identifié. Le dessous du canon est dans son poli d'origine sans piqure et comporte les poinçons d'épreuve et les repères du monteur.

La monture en noyer blond comporte les nombreux poinçons J.D de contrôle de bois de Deschaseaux. Le nom du crossier LANSKIN figure à l'arrière de la sous-garde. Toutes les garnitures portent le D caractéristique de Deschaseaux. Le macaron de crosse porte le C étoilé de  Marc Vivien de Chateaubrun Inspecteur à la manufacture à partir d'octobre 1813. A l'opposé figurent les initiales DC du premier contrôleur Deschaseaux. Dans la perpendiculaire le macaron est daté 1815 et porte les lettres Jn pour Juin.

Cette arme réceptionnée en juin 1815, en état exceptionnel, est le témoignage émouvant de la fin de l'empire, dont la chute interviendra le 18 juin 1815 à Waterloo.

Pour mémoire : la manufacture de Versailles était spécialisée dans la fabrication des armes d'honneur et de luxe, ainsi que des armes destinées à la Garde Impériale.

VENDU

Sabre d'infanterie dit "briquet" du modèle de l'An IX.

Poignée monobloc en laiton à 36 torons. Branche de garde arrondie, frappée, côté contre-garde, du M à la grosse roue de Jean-Jacques Mouton, contrôleur à Klingenthal de 07/1798 à 02/1809 et côté garde des lettres J.B (initiales du fondeur ou poinçon du réviseur Joseph, Ambroise Bisch). Quillon en forme de pavillon de trompette. 

Lame plate à faible flèche portant au talon le même poinçon de J-J Mouton. Dos de la lame gravé M=fture Nale du Klingenthal Coulaux Frères Entreprs.

Fourreau de cuir noirci sans alèses à deux garnitures de laiton. Chape à tirant.

Ce sabre est à l'état neuf. Il a conservé son fourreau d'origine ce qui est rarissime pour ce modèle.

Après recherche : lors de l’adoption d’un nouveau modèle d’arme la Commission d’Artillerie faisait parvenir aux manufactures les calibres permettant le contrôle des dimensions et une arme au modèle fabriquée par l’Atelier de Précision. A partir de ce modèle de référence la manufacture fabriquait un prototype, qui restait à la manufacture.

En l’An IX (1801), Jean-Jacques Mouton est le premier contrôleur, Benjamin Levavasseur est l’Inspecteur. L’arme à l’état neuf, que nous présentons, a été contrôlée par Mouton, mais n’a jamais été réceptionnée par Levavasseur. Elle n’a donc jamais été versée dans la troupe et n’a jamais quitté la manufacture. Il s’agit selon toute vraisemblance du premier briquet An IX fabriqué à Klingenthal.

Quant à la chape à tirant du fourreau, elle sera remplacée par une chape à bouton, jugée plus solide, lors de la mise en production (cf Michel Pétard - Des sabres et des épées – Tome 3 – Notice 340).

Prix : 1800 €

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