Sabre des Chasseurs à Cheval de la Garde du premier modèle, caractérisé par les attelles de renfort rivetées à la chape et à la bouterolle.

Lame  poinçonnée du C dans un cercle de Nicolas Cherrer, inspecteur à Klingenthal de 06/1807 à 12/1808 et du M de Jean-Jacques Mouton, 1er contrôleur de 07/1798 à 02/1809. Lame gravée au dos Mfture Imple du Klingenthal Coulaux Frères.

Dessus de la branche de garde marquée Versailles, portant le poinçon J.C dans un ovale de Jean Cazamajoux, contrôleur de 01/1809 à 09/1811 et AC dans un ovale d' Antoine Chapelle, inspecteur de la manufacture de Versailles de 02/1805 à 10/1809. Dessous de la branche de garde marqué V, pour vérifié.

Chape et attelles poinçonnée du J.C de Cazamajoux.

Ce sabre est dans son jus. La lame forgée à Klingenthal fin 1808 a été montée à Versailles tout début 1809. Il a bourlingué pendant tout l'Empire aux quatre coins de l'Europe comme en témoigne l'usure de son dard.

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Luxueux et élégant sabre d'officier supérieur d'infanterie dans sa dorure.

Branche de garde simple arrondie joignant la croisière à angle droit. Quillon recourbé vers le bas se terminant par une palmette. Larges oreillons ovales ornés de trophées d'arme. Poignée en ébène finement quadrillée. Calotte à courte queue recourbée vers l'avant ornée d'un mufle de lion.

Lame légèrement courbe à un pan creux et gouttière dans son poli blanc d'origine, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux et de trophées dorés.

Fourreau de cuir verni à trois garnitures en laiton repoussé et doré. Chape à bouton pour le port au gousset. Les trois garnitures sont ornées de trophées d'arme en relief. La bouterolle comporte un dard asymétrique en laiton se terminant en pointe. Le dos des garniture est simplement orné de petits cercles frappés à l'emporte pièces.

Ce sabre est en très bon état. Il a conservé près de 90 % de sa dorure et ne présente que de légères usures.

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Rarissime mousqueton à tringle du Mle 1774, probablement de hussard.

Platine à corps rond gravée "Manufacture de St Etienne" et poinçonnée du HB sous couronne d'Honoré Blanc, contrôleur des platines à St Etienne de 1763 à 1774 et plus largement pionnier de l'interchangeabilité des pièces. Bassinet en fer à pare-feu, chien rond à espalet, pied de batterie retroussé.

Canon rond portant deux pans au tonnerre, poinçonné des palmes du banc d'épreuve de St Etienne surmontées d'une fleur de lys et d'une couronne daté 74 pour 1774. Queue de culasse gravée 1774.

Le fût est en noyer. Côté contre-platine la crosse porte les marques de réception de l'arme finie. H B du contrôleur sous fleur de lys, surmonté des initiales de l'inspecteur sous couronne.

Toutes les garnitures sont en laiton et poinçonnées BF. La contre-platine est à corps rond. La grenadière est à double bande retenue par un ressort à pivot. L'embouchoir également retenu par un ressort à pivot comporte un bec très prononcé. La tringle est maintenue par une vis sur la capucine et par la vis arrière de la contre platine. La baguette est à tête de clou.

Ce mousqueton est en excellent état pour son âge et dans une très belle patine. Le bois a conservé son grain. Les marquages restent très frais.

Longueur : 114 cms

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Il s'agit d'une éprouvette de manufacture, qui est donc calibrée règlementairement.

Elle est montée à partir d'un bois de pistolet de gendarmerie Modèle An IX. Calotte, sous-garde, platine, contre-platine sont identiques à ce pistolet. La platine est gravée Maubeuge Mafre Nle, pour Manufacture Nationale. Platine et sous-garde sont poinçonnées du M de May Louis-François, contrôleur à Maubeuge de 1793 à 1808.

Le mécanisme de l'appareil est relativement simple. Un logement permet de charger la poudre à tester. Ce logement est ensuite obturé par la base d'un levier relié à une roue crantée. L'explosion de la poudre repousse le levier et fait tourner la roue crantée retenue par un fort ressort taré de telle sorte qu'il s'oppose à la force engendrée par l'explosion. Une graduation de la roue permet de mesurer la force de l'explosion et donc la puissance détonante de la poudre.

Cet objet est en excellent état. Il est rare car issu de manufacture.

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Huile sur toile représentant le Duc d'Angoulême, en pied, tête nue, en uniforme de Grand Amiral de France sur fond de bataille navale. S'il est représenté selon ce grade, il n’en reste pas moins dauphin du trône de France, futur Louis XIX pour les partisans de la monarchie. Il s'agit d'une reprise d'époque du portrait officiel. 

Il porte le grand uniforme brodé d'amiral et arbore ses prestigieuses décorations: l'ordre de la Toison d'Or, l'ordre de Saint Louis, la Légion d'Honneur et l'ordre du Saint Esprit. Il est ceint de l'écharpe bleu de l'ordre du Saint Esprit. 

Cette toile ne comporte ni repeint, ni retouche. Elle n'est pas rentoilée, mais présente au dos quelques patches de consolidation.

Elle a été réencadrée de manière très sobre.

Louis-Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême (Versailles 1775-Görz, Autriche, 1844) : Fils du comte d'Artois (Charles X) et futur Louis XIX, il épousa en 1799 sa cousine Marie-Thérèse, fille de Louis XVI, dont il n'eut pas d'enfants. En 1815, il essaya de soulever le Midi contre Napoléon. Il dirigea l'expédition d'Espagne en 1823 et fut nommé Grand Amiral de France, le plus haut grade de la marine. Pressenti pour prendre la succession de Charles X, il dut s'exiler, comme son père, en 1830. 

Dimensions : 128 cm x 101 cm

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Sabre de Général du modèle défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII. Plutôt qu'une longue description, nous renvoyons au descriptif et aux planches de représentation jointes au règlement. Le sabre présenté est en tous points conforme au modèle.

Il est présenté avec sa dragonne de Général de Brigade à deux étoiles. Pour mémoire, les trois étoiles, qui ornent la base de la calotte sont purement décoratives et n'ont rien à voir avec le grade du propriétaire. Il fallait laisser la possibilité de gravir les échelons dans la hiérarchie sans être obligé de changer d'arme.

La lame est à jonc dans son poli blanc, signée au dos "Pierre Guillaume Knecht Fabiquant à Soligen". Comme le souligne Christian Aries (cf 2ème fascicule 1967), on s'étonne toujours de la simplicité des lames d'une arme aussi prestigieuse, car on oublie, que ces armes étaient destinées au combat. Cette arme a conservé sa dorure et le bronzage du fourreau. Seule une usure de la dorure sur la bouterolle trahit son âge.......

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