Glaive de sapeur d’infanterie du 1er Empire à tête de coq hurlant. Le coq était le symbole de la vigilance, attribué en tant que tel aux sapeurs en charge de la construction et de la protection des campements. La croisière rectangulaire est ornée d’une tête de lion. Les quillons symétriques sont droits et terminés en têtes de chien. Le dos de la lame est gravé Manfre Imperiale du Klingentahal Juillet (ou Février) 1811, en partie effacé. La lame à simple pan creux n’est pas réceptionnée, comme souvent, puisqu’il s’agit de fabrications commerciales pour des commandes régimentaires privées. Le fourreau est en cuir noir épais sans alèses. Les garnitures sont de laiton. Le bouton de chape est à base losangée comme sur les briquets d'infanterie de la Vieille Garde Impériale. Accident à la crête du coq.

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Sabre pour les Cavaliers et les Dragons, dit Arco, héritier du Mle 1783, fabriqué sous la Révolution à partir de 1792. Poignée de cuir filigranée de fil de laiton torsadé, calotte à courte queue. Monture de laiton à branches en ruban, décorée du faisceau de licteur surmonté du bonnet phrygien, venu de fonte. Le plateau porte la barrette du fourbisseur Dumont et le poinçon au coq. La lame est à double pan creux, à pointe dans le prolongement du dos. Elle est poinçonnée du faisceau de licteur utilisé par la Manufacture de Klingenthal. Le poinçon au coq et le faisceau de licteur ont été utilisés par l'administration de la guerre de 1793 à 1799.
Le fourreau de cuir verni à trois garnitures de laiton est du Modèle An IX, reconnaissable au large bouton plat de la bouterolle. La pointe dans le prolongement du dos et le fourreau à deux anneaux de bélières plaident pour une attribution aux Dragons. Ce sabre est caractéristique de la période révolutionnaire. Il est en parfait état et dans une belle patine.

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Epée de service à pied d'Officier des Gardes-du-Corps du Roi, en usage de 1760 à la fin de l'ancien régime.
La garde à la française est entièrement en métal argenté. La poignée est entièrement filigranée de fils d'argent torsadés. Le pommeau est en forme de boule. La branche de garde est décorée de volutes. Le plateau est bordé des mêmes volutes. 
La lame est à section triangulaire bleuie au tiers. Elle porte en lettres d'or la mention "Officiers des Gardes du Corps du Roy" sur une face. Les deux autres face sont gravées à l'or de trophées d'armes, des armes de France en médaillon, du soleil rayonnant symbole des Gardes du Corps et de la fleur de lys.

Au talon figure, côté garde, la mention "De la marque des Mouchettes à Solingen". Côté contre garde elle est signée "Vve Guilmin à Versailles"
L'arme est vendue sans fourreau. Elle conserve une bonne partie de son bleu et de sa dorure. 

Longueur : 79 cms

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Fusil de voltigeur Modèle 1822 Tbis. 

Platine gravée Mre Rle de Mutzig, poinçonnée du W étoilé dans un ovale du platineur Joseph Wilquet (1835 - 1844).

Queue de culasse gravée Mle 1822 T Bis. Pan droit du canon daté 1839 et marqué MR pour Manufacture Royale.

Pan gauche marqué C de 18 (pour "calibre de 18"), L.  Il porte la mention E12 et un poinçon illisible.

Toutes les garnitures portent les mêmes poinçons. Les têtes de vis sont numérotées.

Nombreux marquages de bois. Le macaron de crosse porte la date de 9bre (pour novembre) 1839, date de sa sortie de manufacture, le C du contrôleur Charlier et le L de l'inspecteur Labeaume.

On retrouve en outre la mention Mutzig et le C couronné du contrôleur correspondant à la transformation à percussion (vers 1840) et la mention Châtellerault, où a été effectuée la mise en rayures du canon (vers 1860).

Ces marquages de bois sont d'une superbe netteté et constituent le véritable livre d'histoire d'une arme, qui a traversé une grande partie du 19ème siècle et a suivi l'évolution technologique du temps.

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Rare revolver d'officier Modèle 1874 de Marine, de la manufacture d'armes de St Etienne, construit à seulement 1566 exemplaires entre 1878 et 1885. Celui-ci fait partie des 250 fabriqués en 1885. Il porte le numéro 1452 reporté sur toutes les pièces et l'abréviation 052 sur les têtes de vis.

L'arme est en parfait état mécanique, elle présente les mises en couleur réglementaires. Le barillet est bien indexé. L'intérieur du canon est correct.

Pan droit du canon marqué S 1885, pan gauche portant le R dans un cercle du Colonel Robert, Directeur de la manufacture de 1882 à 1891, et le T dans un cercle de l'aciérie de Thionville.

Tous les marquages correspondent exactement au modèle de marine : dessus du canon gravé Mle 1874 M, barillet portant la lettre M de la modification pour l'alésage à 12 mm de la cartouche de marine, calotte frappée de l'ancre.

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Pistolet de Cavalerie Modèle 1822 Tbis construit neuf, né à percussion et rayé d’origine.

Platine gravée Mre Impale de St Etienne, poinçonnée d’un B étoilé dans un losange.

L’intérieur de la platine est en parfait état. Toutes les pièces, ainsi que les têtes de vis portent le même repère de montage : 11. Bride de noix et gâchette sont encore bleuies.

Canon, côté droit daté S.1861 pour St Etienne et marqué MI pour Manufacture Impériale.

Côté gauche portant le très rare marquage C de 17,7 N, pour calibre de 17,7 rayé neuf (ce qui correspond aux fabrications tardives de 1861 et 1862). Il porte le B dans un cercle du directeur Briand, en poste de 1856 à 1862, et le F dans un cercle du contrôleur général principal Favarcq (1849 1861). Le dessous du canon et les pans comportent dans des losanges les poinçons des contrôleurs, ainsi que différents chiffres et lettres des bancs d’épreuve et de forge.

Côté contre-platine, figurent le nom du crossier, Jourjon.G.J et le macaron de réception. Encerclant les lettres MI (pour Manufacture Impériale), le macaron est daté JANVIER 1862 et porte, dans l’ordre les lettres B du directeur Briand, le S de St Etienne et le D du contrôleur. Ce même D couronné est frappé à côté du macaron. Enfin, on y retrouve le chiffre 8, également reporté sur la tranche de la platine près de la cheminée.

Toutes les garnitures sont poinçonnées R et B ou R et G dans des cercles. La baguette est poinçonnée et matriculée 328.

Ce pistolet est né à cheval sur 1861 et 1862, il n’a subi aucune transformation, ce qui est rare.

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