Sabre de hussards du Modèle 1777, souvent présenté comme Modèle 1786.

Garde à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit, frappée du poinçon K couronné de la manufacture de Klingenthal, en usage à partir de 1783. Quillon droit se terminant en bouton. Calotte très arrondie à longue queue. Oreillon en barrette très allongée. Poignée gainée de cuir sans filigrane.

Lame à forte flèche à un pan creux, gravée côté garde du "hussard chargeant", et côté contre-garde de la fleur de lys.

Large fourreau gainé de cuir cousu sur l'arrête interne, à deux longues garnitures de laiton. Dard en acier. Un reste de cuir de la longe, que les hussards avaient l'habitude de tendre et de torsader entre les deux anneaux de bélière, est encore présent.

Ce sabre est probablement un sabre de sous-officier comme en témoigne l'ajout du "hussard chargeant" et l'épaisseur réduite de la lame, qui explique l'absence de la mention Klingenthal au dos.

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Pistolet Modèle An XIII de la manufacture Impériale de Tulle.

Platine gravée Mre Imple de Tulle, poinçonnée du C étoilé dans un écu du contrôleur.

Le canon est daté 1813, côté gauche et poinçonné A.G dans une barrette. Côté droit il est marqué E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est gravée Mle An13 en lettres cursives.

Toutes les garnitures sont poinçonnées du C étoilé du contrôleur (vraisemblablement J-Baptiste Cazamajou, nommé à Tulle en 1811), y compris le bois près de la queue de culasse et la baguette. 

Toutes les têtes de vis comportent deux points frappés au pointeau.

Le très beau macaron de crosse porte au centre les lettres EF et est daté d'aout 1813. Il porte le A de l'inspecteur Aÿmar nommé à Tulle en 09/1811 et le C du contrôleur.

Ce pistolet est en excellent état. Les marquages sont homogènes. Le bois n'a jamais été touché et conserve une superbe patine.

N.B : il n'est pas fréquent de trouver des An XIII de la manufacture de Tulle.

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Sabre d'officier supérieur, possiblement de la Garde Impériale.

Garde à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit, quillon en boule recourbé vers le bas. Oreillons en navette gravés d'écailles. Calotte à plateau à courte queue monogrammée J P. Poignée d'ébène finement quadrillée.

Lame courbe à doubles pans creux, bleuie au tiers et décorée de motifs dorés, marquée au talon, "Coulaux Frères", côté garde, et "Manufacture Nationale du Klingenthal", côté contre-garde.

Fourreau d'acier bleui à trois garnitures dorées, décorées de frises. Dard en acier. La longue bouterolle présente une très légère pliure.

Ce sabre est dans sa dorure d'origine, présente à plus de 90 %.

N.B : un sabre rigoureusement identique (mais argenté) est présenté page 268 de l'ouvrage de Christian Blondieau "Sabres français 1680-1814", arme, comme indiqué en page 246, ayant appartenu au Lieutenant du Train d'Artillerie de la Garde Impériale Jean-Charles Godin.

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Aquarelle de Lucien Rousselot représentant des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale sous le Premier Empire, signée en bas à droite. Le tableau a été réencadré en Suisse et bénéficie d'un verre anti UV. L'ancien fond a été conservé et porte la mention suivante manuscrite de l'auteur : "Grenadiers à cheval de la Garde Impériale (1662), petite tenue de campagne en surtout - 1808 - à la première place Maréchal des Logis, au fond un Officier". Ce commentaire de Rousselot vaut mieux que toute description.

Lucien Rousselot (1900 - 1992): peintre et illustrateur de sujets militaires, peintre des armées. Au cours de sa carrière, il a produit une abondante iconographie traitant des uniformes portés au sein de l’armée française sur une vaste période allant du XVIème siècle à la fin du XIXème siècle. Son œuvre considérée comme majeure est la série de 106 planches uniformologiques traitant, pour plus de la moitié d’entre elles, des uniformes français portés durant le Premier Empire.

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Sabre d’un officier du 6ème hussard à garde à l’allemande, caractérisée par une calotte à large plateau débordant la poignée. Branche de garde unique arrondie joignant la croisière à angle droit et se terminant par un quillon droit. Oreillons en barrette. Poignée de bois noirci à godrons.
Lame courbe, blanche, à un pan creux et très fort contre-tranchant, gravée de trophées, du hussard chargeant et de la mention « 6ème régiment », gravée au talon côté garde « Berger, Fourbisseur, rue de la Boucherie, à Strasbourg ».
Le fourreau est constitué d’un fort fut de bois recouvert de chagrin. Il comporte quatre garnitures. Les deux bracelets de bélière sont rehaussés de riches trophées d’armes en relief. La longue bouterolle rainurée est caractéristique des armes de Berger. Le dard en acier est joliment découpé.
Ce sabre a conservé toute sa dorure. Le chagrin très fin du fourreau a un peu souffert des usures du temps. La lame n’a jamais été bleuie.

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Sabre à l’orientale en faveur chez les officiers de cavalerie légère du début du XIXème siècle.
Poignée de corne blonde en forme de crosse percée d’un trou pour le passage de la dragonne. Croisière à doubles quillons droits terminés par des sortes de glands, nœud de corps losangé décoré d’une fleurette souvent rencontrée sur les armes du Premier Empire.
Lame à forte courbure à un pan creux, dorée au talon et décorée de fleurs de lotus.
Fourreau formé d’un fut de bois recouvert de chagrin noir à trois garnitures, chape et bracelet de bélière richement sculpté de guirlandes et d’arabesques, longue bouterolle ouvragée en suite.
Ce sabre a conservé la totalité de sa dorure et sa très rare dragonne à l’orientale, formée d’un cordon de fils rouges et argent tressés, se terminant par un petit gland de fils d’argent. Il est en excellent état avec quelques légères déchirures du chagrin.

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