Fusil Chassepot Mle 1866, deuxième type, calibre 11 mm, de la Manufacture d’Armes de Saint Etienne, gravé sur le côté gauche de la boîte de culasse St Etienne Mle 1866.

Toutes les pièces et le bois sont au même numéro, y compris la baguette : M 38475. A noter que la lettre M correspond bien aux numéros de série attribués à la manufacture de Saint Etienne.

Le côté droit de la boîte de culasse est marqué S 1871 et ME (pour Manufacture d’Etat). Le S correspond bien aux marquages de Saint Etienne. Côté gauche du canon figurent le poinçon B dans un cercle du Directeur Boigeol et J dans un cercle du contrôleur principal Jeuffroy.

La hausse, modèle 1874 à double feuillet, comporte encore son bronzage. Le canon est miroir.

Le bois et toutes les garnitures comportent de nombreux poinçons parfaitement lisibles. Le macaron de crosse est daté NOVEMBRE 1871, B. de Boigeol, S de St Etienne et J du contrôleur Jeuffroy. M.E sur la cheville pour Manufacture d’Etat.

N. B : Tous les marquages sont cohérents. Ce fusil est proche du neuf en parfait état de tir.

Baïonnette Chassepot Mle 1866 de la manufacture de Saint Etienne, avec son gousset, gravée au dos de la lame Mre d’Armes de St Etienne Février 1874.

Baïonnette et fourreau au même matricule FH 28261.

Coude poinçonné, côté contre-garde, des lettres T dans un ovale, G couronné dans un rectangle et M dans un cercle. Talon de la lame poinçonné M dans un ovale et M couronné dans un cercle.

Poignée en laiton à deux rivets.

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Portrait en buste de l'un des plus illustres soldats ayant servi la France sous le règne de Louis XV. Non signé, il a été réalisé d'après le célèbre portrait officiel peint par Jean-Etienne Liotard et conservé aujourd'hui au musée historique de la ville de Strasbourg. La pratique de duplication des portraits officiels des grands personnages était fréquente à l'époque dans l'entourage des grands artistes.

Le Maréchal est représenté en habit de dragon, vert à revers et parements rouges. Sa main gauche tient son bâton de Maréchal, sa main droite s'appuie sur son casque. Il porte sur la poitrine, à gauche, l'insigne de Grand-Croix de l'ordre de Saint Louis. Au fond on distingue des cavaliers "turcs" s'enfuyant.

Le cadre doré d'époque est ovale. Il fait 66 cms X 77 cms. En bas du cadre une plaque porte la mention "Le Mal de Saxe". L'oeuvre a été réentoilée, mais le châssis d'origine a été conservé.

L'ensemble est en très bon état et ne présente pas de repeint.

Le Maréchal Maurice de Saxe (1696 - 1750) : fils naturel de Frédérique-Auguste 1er, grand électeur de Saxe, futur roi de Pologne et de la Comtesse Marie-Aurore de Königsmark. Entré à l'âge de 12 ans dans la carrière militaire, il entre au service de la France en 1733 à l'occasion de la guerre de Succession de Pologne, contre son demi-frère Frédéric-Auguste II. Dix ans plus tard, pendant la guerre de Succession d'Autriche, il s'illustre dans la prise de Prague, gagne le titre de maréchal, enfin remporte la victoire décisive de Fontenoy, dans le Hainaut. Le 11 octobre 1746, sa victoire de Rocourt, près de Liège, chasse les Autrichiens des Pays-Bas. De toute sa vie, le maréchal n'aura jamais perdu une bataille et restera fidèle à Louis XV. En récompense des services rendus, il reçoit du roi le château de Chambord, où il s'adonne à une vie de plaisirs au milieu de ses nombreuses maîtresses et où il mourra.

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Belle maquette, en parfait état, de la mitrailleuse Gatling. Il s'agit d'une réalisation des années 50 utilisant des matériaux nobles correspondant à la fabrication du modèle grandeur : bois, métal, bronze.

La réalisation est extrêmement détaillée. Tout est fonctionnel : réglage de la hausse, repli du siège, roues de l'affut, poignées des coffres à munition, canons multiples rotatifs, etc

Elle dispose encore du "camenbert" amovible de chargement, qui a souvent disparu. Le canon est gravé : Gatling USA 1883. L'affut comporte une plaque de bronze gravée Hartford.Conn

Dimension : L 35 cms, l 25 cms, H 26 cms.

La mitrailleuse Gatling conçue en 1861 par l'inventeur américain Richard Jordan Gatling fut la première mitrailleuse efficace combinant fiabilité, puissance de feu et facilité d'alimentation. Le brevet fut déposé en 1862 pour une arme à plusieurs canons rotatifs, tirant initialement des cartouches en papier, puis des cartouches à étuis en laiton. Fabriquée à Hartford dans le Connecticut, elle commença à servir durant la guerre de sécession, puis dans tous les conflits de la fin du 19ème siècle.

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Sabre d'officier de hussards de la fin du règne de Louis XVI.

Garde à une branche arrondie joignant la croisière à angle droit. Calotte à longue queue. Les deux pièces sont rainurées, ainsi que la longue barrette. Quillon droit. Poignée gainée de cuir filigranée de doubles torsades opposées formant  chevrons, bordées de fils simples.

Lame courbe blanche à simples pans creux, décorée de motifs floraux et de trophées.

Fourreau rainuré sur toute sa longueur avec encastrement des barrettes bordé de perles. Pas de bracelets de bélières, les pitons sont directement soudés au dos du fourreau. Dard en acier joliment découpé. Léger coup au-dessus du deuxième anneau de bélière. Ce type de fourreau est caractéristique des hussards et de la fin de règne du roi Louis XVI. 

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Mousqueton de cavalerie à tringle modèle An IX de la manufacture d'armes de Tulle. 

Platine gravée Mre Imple de Tulle, poinçonnée du C étoilé dans un ovale du contrôleur.

Le canon est daté 1812, côté gauche, dans une barrette. Côté droit il est marqué E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est gravée Mle An 9 en lettres cursives. 

Toutes les garnitures sont poinçonnées du C étoilé du contrôleur (vraisemblablement J-Baptiste Cazamajou, nommé à Tulle en 1811), y compris le bois  côté joue, où se trouve aussi un entrelac de lettres indéchiffrable.

Le macaron de crosse porte au centre les lettres EF et est daté Sbre (pour septembre) 1812. On devine le C du contrôleur. La marque de l'Inspecteur est effacée. La crosse porte aussi le nom du crossier GEL ?? près de la sous-garde.

Cette arme est en bon état. Les marquages sont homogènes. Le bois conserve son grain et sa patine d'origine. A noter simplement un léger manque de métal à la grenadière.

N.B : ce mousqueton mériterait d'être marié au pistolet Mle An 13 de la même période et de la même manufacture, proposé sur ma galerie.

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Epée de service à pied des Gardes-du-Corps du Roi, en usage de 1760 à la fin de l'ancien régime.

La garde à la française est entièrement en argent. La poignée est entièrement filigranée. Le pommeau est en forme de boule. La branche de garde est décorée de volutes. Le plateau est bordé des mêmes volutes. Poinçon de titre sur les viroles.

La lame est à section triangulaire. Elle porte les mentions "Compagnie.de.Luxembourg" sur une face, "des.Gardes.du.Corps.du.Roi" sur une autre face. La troisième face est gravée d'un trophée d'armes, des armes de France en médaillon et du soleil rayonnant symbole des Gardes du Corps. Le talon porte une fleur de lys.

L'arme est vendue sans fourreau.

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