Grande médaille en bronze à patine "médaille" représentant, en relief, le portrait du Général Bonaparte. 

Elle porte en haut à gauche la mention "Le Général Bonaparte" et en bas à droite la signature de l'artiste "David", pour David d'Angers.

Diamètre : 16 cm.

Pierre-Jean David d’Angers, dit David d’Angers : né le  à Angers et mort le  à Paris, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du XIXe siècle. En 1809, il obtient une médaille de l'Académie et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David, qui le prend sous son aile. Il est l'auteur de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d'honneur du château de Versailles. En 1825, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1826, il est élu membre de l’Institut de France et professeur à l'école des Beaux-Arts de Paris.

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Sabre au modèle de l'An IX ayant équipé un sous-officier de cavalerie légère.

Poignée de laiton à trois branches issue de la manufacture de Klingenthal, poinçonnée du M à la grosse roue de J-Jacques Mouton premier contrôleur à partir de juillet 1798 et du poinçon de l'Inspecteur en partie effacé. Calotte à longue queue. Belle poignée gainée de cuir filigrané de fils torsadés formant chevrons, bordés de fils simples.

Lame courbe à simple pan creux poinçonnée de Mouton et Benjamin Levavasseur Inspecteur de la manufacture de mars 1798 à septembre 1803. Dos gravé "Mfture Nale du Klingenthal Coulaux frères Entreprs".

Fourreau de tôle de fer caractéristique de l'An IX avec ses bracelets plats bordés de filets et son dard en forme de bonnet phrygien.

Cette arme homogène, en bon état, est peu fréquente, car vite remplacée par le modèle An XI.

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Epée en argent, à lame triangulaire et double plateau.

Monture à pas d'âne en argent. Pommeau rond décoré de l'ancre de marine. Branche de garde arrondie et perlée rehaussée d'un médaillon. Poignée entièrement perlée, portant un médaillon décoré d'un canon en son centre. Virole portant le poinçon de titre. 

La partie supérieure des plateaux est décorée, pour l'un, d'un lion appuyé sur un canon tenant un écu aux armes royales, pour l'autre d'un trophée d'armes. La partie inférieure des plateaux reprend, pour l'un, l'ancre de marine, pour l'autre, un trophée d'armes.

La lame est signée au talon, sur une face, "Cassaignard M Foubisseur du Roy" et sur l'autre, "& Maître Arquebusier près la Bourse à Nantes". 

Compte tenu de la symbolique, cette arme de grande qualité peut être attribuée à un officier de la Marine Royale servant sur un vaisseau de haut bord.

Epoque : milieu XVIIIème siècle.

Cassaignard (ou Cassagnard) : arquebusier et fourbisseur nantais né en 1708 et mort en 1786. Réputé en tant que fournisseur d'armes pour la marine.

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Elégant sabre d'officier de cavalerie légère en métal bronzé et argenté formant un superbe contraste.

Poignée à simple branche en contre-courbe, joignant la croisière à angle droit. Quillon à enroulement recourbé vers le bas. Calotte ornée de rinceaux et de rosaces. Poignée en bois noirci quadrillé. Oreillons en navette ornés du glaive de commandement.

Lame courbe à simple pan creux, dans son poli d'origine, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux et de trophées dorés. 

Fourreau en tôle de fer dans son bronzage d'origine à trois garnitures argentées. Bracelets de bélière bordés de frises et décorés de motifs floraux dans des cartouches. Pitons de bélières striés. Bouterolle gravée de la toile d'araignée et de feuilles d'acanthe. Dard sur le modèle des sabres d'honneur.

Cette arme est en parfait état. La lame est proche du neuf. Elle a conservé l'intégralité de son bleu et de sa dorure. Seule la poignée est légèrement fendue. 

Cette arme peut être datée de la période Consulat.

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Pistolet d'officier sur le modèle du pistolet réglementaire de 1733 pour la cavalerie et les dragons.

Ce pistolet est très proche du modèle de troupe adopté en 1733, dont il s'inspire : même physionomie générale et même morphologie, même configuration de la platine à corps plat avec bassinet en fer et chien à col de cygne, mêmes décorations de bois, même grain de laiton servant de guidon, mêmes passants de baguette, même système d'embouchoir, même calotte.

Il en diffère, par contre, par sa longueur de 54 cm, légèrement plus grande que le modèle troupe, par sa contre-platine plus élégante, par le tonnerre du canon à tonnelet et sa queue de culasse trapézoïdale, par la forme de sa sous-garde.

Ce robuste pistolet est très sobre, mais le travail particulier du canon et les quelques volutes gravées sur le chien permettent d'attribuer cette arme à un officier.

Cette arme est en parfait état. Le bois a conservé une très belle patine.

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Huile sur panneau de Henry Dupray, représentant un carabinier à la garde aux chevaux.

Le cavalier est représenté dans l'uniforme blanc à distinctives bleues adopté en 1810 avec le cuirassement. Il porte la cuirasse recouverte de laiton laminé et le casque à chenille rouge. Il tient en main les rênes de son cheval et celles de l'officier, que l'on aperçoit en observation à l'arrière plan.

L'oeuvre est signée en bas à droite H Dupray. Elle est présentée dans un bel encadrement d'époque en bois doré.

Au dos a été collée une étiquette donnant le c.v d'Henry Dupray, ainsi que quantité de références permettant d'établir sa cote.

H 43 x L 35 cm avec encadrement. H 33 cm x L 24 cm sans encadrement.

Henry-Louis Dupray : peintre né à Sedan le 3 novembre 1841, mort à Paris en avril 1909, élève de L.Cogniet et de Pils. Il est décoré de la Légion d'honneur en 1876. Il expose au Salon de Paris à partir de 1863 des sujets militaires peints avec vivacité pour lesquels il obtient de nombreuses récompenses.

Pour mémoire : les deux régiments de Carabiniers étaient cantonnés à Lunéville. Bien qu'étant l'élite de la cavalerie lourde, Napoléon ne les intégra jamais dans sa Garde. Il avait des craintes sur la loyauté de ces régiments encadrés par des Officiers de vieille noblesse, craintes qui ne se vérifièrent jamais, puisque le comportement de ces troupes fut toujours et en tous points exemplaire. Pour beaucoup, ces régiments étaient les plus beaux de l'armée napoléonienne. 

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