Poignard de bord modèle 1833 du premier type.

Croisée en laiton, plate, poinçonnée de l'ancre et d'un W surmonté d'une étoile. Poignée de bois noir.

Lame triangulaire poinçonnée au talon d'un B dans un cercle.

Fourreau de cuir noirci à bouterolle de laiton fixée par trois agrafes, tirant en cuir naturel.

Longueur 31,5 cm.

Epoque Louis Philippe.

Les poignards de marine du premier type sont peu fréquents, car vite remplacés par le modèle à fourreau fer.

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Pistolet modèle An XIII de la manufacture impériale de Maubeuge.

Platine modèle An IX gravée « Maubeuge Manuf Imple » et poinçonnée du M couronné du contrôleur Louis-François May à la manufacture de 1793 à 1808. Les deux crans d’armé sont nets. L’intérieur est en très bon état. Gâchette et bride de noix ont conservé leur bleui. Toutes les pièces portent les mêmes numéros et les mêmes repères de montage.

Canon portant au tonnerre, à gauche, le M du contrôleur May et la date « 1807 », à droite les lettres EF pour Empire Français et le D de l’Inspecteur Antoine Drouot en poste à Maubeuge de 1805 à septembre 1807. Queue de culasse gravée Mle An 13.

Toutes les garnitures sont pour la plupart poinçonnées du M du contrôleur May ou du V de Benoit Versadet réviseur à la manufacture de 1794 à 1812. La contre-platine porte les lettres AC. A l’intérieur du pontet figurent les marques des fondeurs.

La monture de noyer présente une belle patine. Côté contre-platine se voit la trace du cachet de réception.

Cette arme est homogène et en bon état.

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Sabre de hussards Modèle 1777 de fabrication révolutionnaire.
Garde à la hongroise. Fusée gainée de cuir noir sans filigrane. Longs oreillons caractéristiques. Cartouche de Dumont et poinçon au coq sur la branche de garde. 
Lame courbe à simple pan creux dans son poli, poinçonnée au faisceau de licteur. Elle a conservé son contre poli au talon.
Garnitures de fourreau en laiton échancrées, marquées B ~ au dos. Crevé de cuir noirci. Dard de fer asymétrique.
Cette arme a été réceptionnée par l’administration de la guerre comme le prouvent le poinçon au coq sur la monture et le faisceau de licteur sur la lame, marquages utilisés jusqu’en 1798.
Cette arme est dans un état exceptionnel, la lame n'est pas piquée. La facture est particulièrement soignée. Elle combine avec élégance le laiton jaune des garnitures avec le laiton plus rouge de la garde et des pitons de bélières.
Elle est représentée page 73 sous le Numéro 41 dans l'ouvrage de Michel Pétard "Les sabres des hussards" aux Editions du CanonnieVENDU

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Sabre de cuirassiers modèle An XIII (branches de garde touchant la calotte).
Lame droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos poinçonnée du M étoilé de Claude Marion Inspecteur de la Manufacture de 12/1808 à 05/1811 et du B de Jean-Georges Bick Contrôleur de 02/1809 à fin 1811. Elle est gravée au dos Mfture Imple du Klingenthal Coulaux Frères. Elle est comme neuve dans son poli d'origine et a conservé le contre-poli au talon.
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Calotte à courte queue. L'intérieur de la branche de garde porte les mêmes poinçons que la lame. Poignée gainée de cuir noir, filigrané de laiton torsadé.
Très lourd fourreau du premier type à deux anneaux de bélières se terminant par un dard en forme de lyre portant aussi les mêmes poinçons.
Ce sabre a été monté à Klingenthal. Cette arme est dans un état proche du neuf avec une très belle patine.
Les lames n'ayant été datées qu'en avril 1810 ce sabre a été produit entre 02/1809 et 04/1810.
N.B : pour mémoire, la moitié des lames forgées à Klingenthal était montée sur place, l'autre moitié était expédiée à Versailles. Le fourreau considéré comme trop lourd par la troupe fut allégé vers la fin de l'Empire.

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Grand portrait gravé à l'aquatinta par Mécou représentant Napoléon 1er, tel que peint par Isabey.

Il est représenté, en pieds, en grande tenue d'apparat, avec le grand collier de la Légion d'Honneur, son épée sertie du Régent, devant son trône.

La gravure porte en titre Napoléon Le Grand et les grandes armes impériales.

A gauche, en plus petits caractères figurent les mentions, "Peint par Isabey, 1812" et à droite "Gravé par Mécou".

Tout en bas on lit "Se trouve à Paris chez l'auteur, Rue des trois frères N°7" et "Déposé à la Direction Générale de l'Imprimerie et de la Librairie".

Cadre doré feuillagé d'époque. 83 x 60 cm cadre compris.

André-Joseph Mécou : né en 1770 à Grenoble et mort le  à Paris est un graveur et lithographe français. Il est connu pour avoir gravé de nombreux portraits de la famille de Napoléon basés sur les peintures de Jean-Baptiste Isabey.

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Sabre d'Officier d'Etat-Major du modèle défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII. Plutôt qu'une longue description, nous renvoyons au descriptif et aux planches de représentation jointes au règlement. Le sabre présenté est en tous points conforme au modèle.

Poignée torsadée en ébène. Monture en bronze doré ayant conservé la quasi totalité de sa dorure.

Lame courbe à simple pan creux bleuie au tiers et décorée de motifs floraux. Elle est proche du neuf, ayant conservé son poli d'origine et l'intégralité de son bleu et de sa dorure.

Fourreau de fer "bronzé". Cuvette, bracelets de bélières rectangulaires et bouterolle sont en laiton doré. Dard caractéristique, élégamment sculpté de feuillages. Quelques légères traces de frottement au revers. Le premier anneau de bélière porte un médaillon de collection frappé d'un N.

Cette arme est dans un état de grande fraîcheur embellie par la patine du temps.

Règlement du 1er Vendémiaire An 12 : il est publié chez Magimel, libraire pour l'art militaire, quai des Augustins N° 73.

Il décrit de façon extrêmement précise l'uniforme et les équipements des Officiers Généraux et des nombreux membres des  Etats-Majors. Il comporte, en annexe, des planches gravées par Adam d'une remarquable finesse. Nous présentons le sabre avec un fac-similé de la planche concernée.

Au chapitre du sabre des Officiers d'Etat-Major, le règlement est succinct ("les Adjoints à l'Etat-Major, les Aides de Camp....seront armés à cheval d'un sabre demi-courbe, dont la poignée sera en ébène, les garnitures en cuivre doré, le fourreau en fer bronzé."), mais les planches annexées sont extrêmement précises et s'il est laissé de la liberté aux fourbisseurs et aux commanditaires pour les lames, il n'en va pas de même pour les autres parties du sabre, qui doivent être conformes aux représentations, ce qui est le cas de notre sabre.

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