Typique paire de pistolets de poche d'officier de marine. 

Canon en bronze à pans au tonnerre, puis ronds, présentant un bourrelet à la bouche. Culasse en acier poli.

Platines à corps rond en acier poli. Chien à col de cygne. Gravées l'une "Dauphiné", l'autre "à Tulle".

Crosse à fut court en noyer verni, incrustée de fils d'argent.

Garnitures en acier poli.

Cette paire est en excellent état.

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Sabre pour les Cavaliers et les Dragons, dit Arco, héritier du Mle 1783, fabriqué sous la Révolution à partir de 1792.

Poignée de cuir filigranée d'un fil en fer équipée d'un poucier de cuir, calotte à courte queue percée pour le passage de la dragonne. Monture de laiton à branches en ruban, décorée du faisceau de licteur surmonté du bonnet phrygien, venu de fonte. Le plateau porte un poinçon illisible.

La lame est à double pan creux, à pointe dans le prolongement du dos. Elle est poinçonnée du MK entouré de points de la Manufacture de Klingenthal et du B du contrôleur Bick. 

Le fourreau est de cuir verni noir à trois garnitures. Il porte le poinçon du même Bick. Les garnitures sont de fer en raison de la pénurie de cuivre du début de la révolution. Les pitons de bélière sont de laiton.

La pointe dans le prolongement du dos et le fourreau à deux anneaux de bélières plaident pour une attribution aux Dragons. Ce sabre est caractéristique du début de la période révolutionnaire. Il est en très bon état et dans une belle patine.

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Petit sabre caractéristique de la période révolutionnaire, dit "Petit Montmorency" en raison de la forme de la lame (légèrement courbe à pan creux et gouttière) et de sa faible longueur.

Garde en laiton à une branche principale et deux branches secondaires formant coquille, entourant un médaillon portant le portrait de profil du Général Lafayette sur fond de drapeaux. Plateau élégamment formé de deux faisceaux de licteur. Calotte en forme de casque à longue queue. Quillon en forme de coquille Saint Jacques. Poignée de cuir noir verni filigrané d'un fil d'argent torsadé.

Courte lame blanche "à la Montmorency". 

Fourreau de cuir noir sans alèse à trois garnitures de laiton décorées au trait à deux anneaux de bélières pour le port à cheval. La chape comprend aussi un bouton permettant le port au gousset en service à pieds. Le tiers inférieur comporte une pliure.

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Revolver Lefaucheux Modèle 1870 de marine. Il s'agit d'une fabrication civile du célèbre 1870 de marine, premier modèle à percussion centrale fabriqué par Eugène Lefaucheux en 1868 et qui fut adopté par la marine en 1870, d'où son nom.

C'est une arme à six coups de calibre 11mm à percussion centrale, à finition polie blanc et plaquettes de crosse en noyer rouge verni.
Canon cylindrique portant le guidon, gravé sur la partie supérieure de la mention "E Lefaucheux Brté SGDG à Paris". Le barillet est percé de six chambres placées symétriquement autour d’un canal cylindrique dans lequel est engagé l’axe du barillet. Il est sans jeu et parfaitement indexé. Anneau de calotte en fer avec pivot et goupille. Toutes les pièces sont au même numéro "35 w". L'arme porte le numéro de série "LF 1445".

Cette arme est dans un état proche du neuf. 

Eugène Lefaucheux : né à Paris le , mort à Cannes le 

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Exceptionnel fusil de chasse produit à titre privé par la Manufacture de Mutzig, créée en 1803 par les frères Coulaux, entrepreneurs de la Manufacture d'armes blanches de Klingenthal.

Doubles canons en table bleuis et décorés de frises et de trophées dorés, marqués "Coulaux Frères Mutzig", ornés d'un aigle entouré d'étoiles à la bouche. Baguette en fanon de baleine à embout de laiton argenté. Queue de culasse en acier poli blanc finement ciselée.

Platines à corps rond polies blanc, chiens à col de cygne, le tout décoré de frises, de fleurettes et de guirlandes. La platine droite est gravée "Coulaux Frères", la gauche est gravée "Mutzig".

Monture à clavette à fût court. Elle est de noyer choisi, finement quadrillée et sculptée de motifs floraux. La crosse comporte une joue soulignée d'un motif floral à enroulement. Pièce de pouce en or en forme d'écusson sur le dessus de la poignée. Plaque de couche épaisse et bombée à bords festonnés.

Toutes les garnitures sont en argent massif et portent les poinçons de titre. Elles sont toutes élégamment ciselées en suite. Les encastrements sont parfaits. 

Ce fusil est une véritable œuvre d'art témoignant de la maîtrise des ouvriers de cette Manufacture de création pourtant récente et qui démontrent un savoir-faire n'ayant rien à envier à Versailles, tant dans le travail du métal, que du bois. Le poli des pièces en acier est tel qu'il s'accorde remarquablement bien aux pièces en argent, donnant à l'ensemble une parfaite harmonie et une grande élégance. 

Cette arme, à l'état proche du neuf, peut être datée de 1810, environ, et peut être considérée comme rare, compte tenu de son origine. 

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Paire de pistolets de duel à percussion dans son coffret-nécessaire en palissandre marqueté d'or, garni de velours vert, complet de tous ses accessoires : boîte à amorces, boîte à calepins, baguette tire-bourre, baguette de chargement, maillet, moule à balles, démonte-cheminée et serre-amorces. Le gainage de velours porte la mention "26, boulevart des Italiens, DEVISME, Arquebusier breveté", en lettres d'or.

Canons rayés cheveux, octogonaux et bronzés, décorés au tonnerre et à la bouche de motifs argentés. Le dessus du canon porte en lettres d'argent finement striées la mention "Devisme à Paris". Mire réglable en dérive. Culasse et queue de culasse gravées de motifs foliacés.

Les platines et les chiens sont profusément gravés des mêmes motifs. Une petite banderole signe les platines "Devisme à Paris".

Les montures à clavette sont de noyer choisi. Les crosses sont cannelées et sculptées de volutes. Elles comportent une pièce de pouce en forme d'écu en argent.

Il s'agit d'une paire de très haute qualité, en parfait état, proche du neuf, que l'on peut dater de 1860 environ. Elle porte le Numéro 1110.

Devisme : né le 9 juillet 1806 à Paris, mort à Argenteuil le 30 avril 1873, Louis-François Devisme fait son apprentissage dans l'arquebuserie chez un ancien ouvrier de Nicolas Boutet, J-Louis Dedoudert. En 1830, Deboudert laisse la succession de son magasin à Devisme, qui se spécialise dans l'arme de chasse et les coffrets de pistolets de grande qualité de finition. D'abord installé 14, rue du Helder, il s'établira en 1850 au 26, bvd des Italiens.

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